Il y a dix jours, Louis Gallois, le patron d'EADS, annonçait un retard de l'ordre de "deux à trois mois" pour les livraisons de l'A380, le très gros porteur d'Airbus, la filiale du groupe européen d'aéronautique et de défense. Désormais, il table plutôt sur un délai de "trois à quatre mois". Devant ce calendrier fluctuant, le titre du groupe a aussitôt chuté en Bourse. Vers midi, il cédait 3,65% à 15,03 euros à Paris.
"C'est une gêne réelle pour nos clients, nous aurons à payer des pénalités. Mais ce n'est pas une catastrophe. (...) Bien sûr, nous nous engageons à un nouveau calendrier ferme", a également déclaré Louis Gallois dans un entretien publié ce jour par le quotidien régional La Dépêche de Toulouse.
Air France a indiqué, hier, lors de la présentation de ses résultats annuels, qu'il avait l'intention d'exiger le versement de pénalités. Or le groupe a commandé 12 exemplaires de l'A380. Les livraisons à la compagnie devaient initialement débuter en avril 2009.
Nouveaux retards pour le très gros porteur d'Airbus
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