Aéroports de Paris (ADP) épinglés par la Cour des comptes

La qualité du service reste insuffisante à ADP, gestionnaire des aéroports de Charles de Gaulle, d'Orly et du Bourget, malgré certaines améliorations, observe la Cour des comptes à propos du gestionnaire partiellement privatisé en 2006, mais dont l'Etat reste l'actionnaire majoritaire.

La Cour des comptes épingle Aéroports de Paris (ADP), gestionnaire de Charles de Gaulle, Orly et du Bourget, sur la qualité des services, dans un rapport rendu public ce mercredi. "La qualité du service reste insuffisante à ADP malgré certaines améliorations", observe la Cour des comptes à propos du gestionnaire partiellement privatisé en 2006, mais dont l'Etat reste l'actionnaire majoritaire.

Et "les hausses tarifaires consenties par l'Etat sur les redevances payées par les passagers n'ont pas eu comme contrepartie une amélioration suffisante de la qualité de service", ajoute-t-elle. Et d'avancer que "de nombreux points noirs persistent comme la facilité de circulation à l'intérieur des terminaux, l'information donnée aux passagers, la gestion des files d'attente, le rapport qualité/prix des boutiques et des bars/restaurants".

Egalement dans son collimateur: "les conditions de passage des contrôles transfrontières de la police aux heures d'affluence, les conditions de transport de passagers par autobus entre les avions et les aérogares lorsque les avions ne sont pas directement accessibles".

Dans les classements internationaux des grands aéroports, ADP a longtemps figuré en queue de peloton, ont relevé les rédacteurs du rapport. Tout en observant une amélioration de la situation financière d'ADP, avec un redressement des résultats et une diminution de son endettement, la Cour des comptes regrette que "l'intégralité du domaine foncier et immobilier ait été transférée en pleine propriété à ADP", lors de son introduction en Bourse. "Ce choix prive l'Etat des avantages liés à la propriété de ces actifs sur le long terme. Ce qui est d'autant plus critiquable du point de vue de la préservation de son intérêt, qu'il existait la possibilité d'opter pour une solution consistant à ne céder que l'usufruit de ces biens domaniaux", ajoute le rapport.

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