Le premier brasseur mondial InBev, qui vient de mettre la main sur son homologue américain Anheuser Busch pour 52 milliards de dollars, publie des résultats ce jeudi plutôt encourageants compte tenu du contexte économique (hausse des matières premières et des coûts de l'énergie). InBev a en effet réussi à augmenter son bénéfice net au deuxième trimestre de 8,6% à 542 millions d'euros.

A l'inverse, son chiffre d'affaires a reculé de 0,3% à 3,71 milliards d'euros. En volume, Inbev a vu ses ventes totales progresser de 0,4% à 68,425 millions d'hectolitres. Les seules ventes de bières reculent en revanche de 0,2% à 59,154 millions d'hectolitres. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) normalisé, qui sert de référence pour les prévisions internes, a légèrement progressé ce trimestre-ci, de 0,6% à 1,24 milliard

Le groupe InBev s'apprête à racheter son concurrent américain Anheuser-Busch, sponsor des jeux olympiques. Il compte bien en finaliser l'achat avant la fin de l'année, ce qui ferait du groupe belgo-brésilien le leader incontesté du marché.

"Nos résultats du deuxième trimestre ont été meilleurs qu'au premier trimestre" (où le bénéfice net avait reculé de 11%) "mais ils sont restés inférieurs à nos aspirations", a commenté le patron du groupe, Carlos Brito, cité dans le communiqué. Et le président de promettre "une progression de la performance" et une amélioration de sa marge Ebitda au cours du troisième semestre.