Barclays a présenté un bénéfice avant impôts de 2,75 milliards de livres (3,5 milliards d'euros) au premier semestre, contre 4,1 milliards l'an dernier à la même époque, soit une baisse de 33% sur un an. En moyenne, les analystes tablaient sur un résultat avant impôts de 2,63 milliards de livres.

La banque britannique a été affectée par une forte augmentation de ses provisions pour créances douteuses, qui ont progressé de 155% à 2,448 milliards de livres (3,1 milliards d'euros).

Le bénéfice net part du groupe a lui reculé de 35% à 1,718 milliard de livres (2,17 milliards d'euros), tandis que le produit net bancaire (PNB) - l'équivalent du chiffre d'affaires pour les banques- n'a cédé que 1,7% à 11,944 milliards de livres (15 milliards d'euros).

Barclays Capital, la banque d'investissement de la troisième banque britannique, a plombé les performances de sa maison-mère. Son bénéfice semestriel a reculé de 68% à 524 millions de livres (660 millions d'euros), plombé par une dépréciation de 1,98 milliard (2,5 milliards d'euros).