Wall Street termine en baisse sur fond de craintes économiques

Les valeurs américaines ont dans l'ensemble fini en baisse vendredi 15 février. L'indice Dow Jones a clôturé sur un recul de 0,23% à 12.348,21 points. L'indice composite du marché Nasdaq a abandonné 0,46% à 2.321,80 points.

Les valeurs américaines ont dans l'ensemble fini en baisse vendredi 15 février sur des craintes concernant la consommation aux Etats-Unis et l'état de santé de l'économie américaine en général. L'indice Dow Jones a clôturé sur un recul de 0,23% à 12.348,21 points. L'indice composite du marché Nasdaq a abandonné 0,46% à 2.321,80 points.

Le marché a été particulièrement sensible au moral des ménages américains publié par Reuters et l'Université du Michigan. Son indice de confiance a chuté au début février à son niveau le plus bas depuis février 1992, les personnes interrogés craignant une augmentation du chômage.

Best Buy a cédé 2,51% à 44,62 dollars. Le distributeur d'électronique grand publie a revu à la baisse ses
prévisions trimestrielles et annuelles. La chute de Best Buy a entraîné celle de ses concurrents. Circuit City a perdu près de 5% à 4,79 dollars. Wal-Mart Stores, numéro un de la distribution, a reculé de 1,06%
à 49,44 dollars.

Les financières ont également perdu du terrain. En ce qui concerne les rehausseurs de crédit, FGIC Corp, dont la note de la principale filiale a été affectée par les trois grandes agences de notation, a indiqué qu'elle allait se séparer en deux sociétés.

Les deux grands rehausseurs cotés, MBIA et Ambac Financial ont respectivement perdu 3,01% à 12,24 dollars
et 2,94% à 10,22 dollars. Citigroup a abandonné 1,01% à 25,48 dollars. Selon un article du Wall Street Journal, la première banque américaine a interdit les retraits sur l'un de ses hedge funds. Bear Stearns s'est toutefois adjugé 5,51% à 82,79 dollars à la suite nouvelles spéculations évoquant un
possible rachat de la banque d'affaires américaine.

Kraft Foods a bondi de 6,89% 31,33 dollars. Le fonds Berkshire Hathaway de Warren Buffet a révélé
être actionnaire du groupe agroalimentaire à hauteur de 8,6%. Cela a profité aux autres groupes agroalimentaires,
considérés en principe comme des placements défensifs en période de ralentissement économique mais qui avaient beaucoup baissé ces deux derniers mois en raison de la flambée de la farine, du cacao et autres matières premières.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.