En 2007, le bénéfice net de BASF ressort en hausse de plus de 26% à 4,1 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 57,95 milliards, en hausse de 10,2%. Le géant allemand de la chimie manque de peu son objectif de chiffre d'affaires de 58 milliards, mais remplit largement celui d'un bénéfice d'exploitation avant exceptionnels - qui sert de référence à ses prévisions - supérieur à 2006: il ressort en hausse de près de 5% à 7,6 milliards.

Toutes les divisions, sauf une, et toutes les régions ont contribué à la croissance de BASF en 2007. Sa division de produits chimiques, que le groupe basé à Ludwigshafen a récemment renforcée pour en faire sa première activité, enregistre la plus forte croissance: le chiffre d'affaires marque une hausse de 22% sur un an, à plus de 14 milliards d'euros.

L'ensemble des acquisitions effectuées par le groupe, notamment en 2006 avec les chimistes américains Engelhard et Johnson Polymers et la filiale de chimie pour le BTP de l'allemand Degussa, ont ainsi contribué à hauteur de 3,6 milliards d'euros au chiffre d'affaires.

La division pétrole et gaz, traditionnelle vache à lait du groupe, a pour sa part vu son chiffre d'affaires reculer à 10,5 milliards, mais son résultat d'exploitation (Ebit) reste le plus important du groupe, à 3 milliards d'euros (-7%).

Sur le dernier trimestre de l'exercice clos fin décembre, le bénéfice net de l'ensemble du groupe a gagné 8%, à 793 millions d'euros, et ses facturations ont très légèrement augmenté à 14 milliards, en-dessous des prévisions des analystes interrogé par l'agence financière Thomson Financial News. Le bénéfice d'exploitation avant éléments exceptionnels s'est établi à 1,76 milliard d'euros (en retrait de 5,6%), alors que le marché attendait 1,86 milliard.

Pour l'ensemble de l'année en cours, BASF veut rester "confiant" malgré la dégradation de la conjoncture mondiale. Il vise une augmentation de ses ventes et un bénéfice d'exploitation avant exceptionnels en "légère" hausse.