Suez cesse de discuter la reprise de British Energy

Dans un communiqué publié à la Bourse de Londres ce vendredi, le groupe français d'énergie répète - comme il l'avait déjà indiqué mardi - que "l'achèvement de la fusion avec Gaz de France reste sa priorité".

Le groupe français d'énergie Suez a annoncé vendredi matin dans un communiqué publié à Londres à l'attention des autorités boursières locales avoir cessé toute discussion pouvant aboutir à une offre pour le britannique British Energy (BE). Dans son communiqué, Suez répète - comme il l'avait déjà indiqué mardi lors de son assemblée générale - que "l'achèvement de la fusion avec Gaz de France reste sa priorité".

"En conséquence, annonce-t-il, Suez confirme que, parmi ses discussions au sujet du développement à venir du secteur nucléaire au Royaume-Uni, celles concernant une offre possible pour British Energy ont désormais cessé".

Suez reconnaît aussi que, "selon les règles en vigueur dans la City, la conséquence de cette déclaration est qu'il n'a plus le droit de reprendre de discussions relatives à une possible offre pour British Energy avant la conclusion de sa fusion avec Gaz de France".

Cette déclaration met ainsi fin - momentanément - à l'hypothèse d'un rapprochement entre le groupe britannique et Suez, lequel déclarait encore mardi qu'il "continuait à participer aux discussions avec les parties intéressées sur le développement futur du secteur de l'énergie nucléaire au Royaume-Uni, y compris les discussions à propos de British Energy".

Suez soulignait déjà cependant que l'achèvement de sa fusion restait sa priorité, et que toute décision ne pourrait être prise que par le conseil d'administration du nouveau groupe issu de la fusion. Suez ne précise pas le motif de ce nouveau communiqué, trois jours plus tard. Celui-ci peut néanmoins sembler dans la droite ligne des clarifications qu'exige généralement le régulateur des fusions britannique en cas d'atermoiements sine die dans une possible offre d'achat.

Le groupe British Energy, qui possède et exploite la plupart des centrales nucléaires du Royaume-Uni, et fait donc figure de proie alors que le gouvernement britannique veut relancer cette forme d'énergie, avait annoncé vendredi dernier avoir reçu plusieurs offres de rachat. Le français EDF, l'espagnol Iberdrola, l'allemand RWE et le britannique Centrica figureraient parmi les candidats à ce rachat, compliqué par le fait que le gouvernement britannique détient 35,2% du capital de BE.

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