Le pétrole se stabilise à 139 dollars en Asie après le net recul de mardi

Après la baisse record enregistrée mardi à New York (plus de 6 dollars en une seule séance à 138,74 dollars), les cours du brut repartent à la hausse ce mercredi en Asie à 138,96 dollars. Les investisseurs attendent cet après midi l'état des stocks hebdomadaires aux Etats-Unis.

Les cours du brut repartent à la hausse ce mercredi dans les échanges électroniques en Asie, après la baisse record enregistrée mardi à New York. Dans les échanges matinaux, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en août prend 22 cents à 138,96 dollars le baril. Le baril de pétrole Brent de la mer du Nord gagne, pour sa part, 33 cents à 139,08 dollars.

Le pétrole a chuté de plus de 6 dollars mardi à New York, la plus forte baisse journalière en 17 ans, la santé jugée critique de l'économie américaine laissant suggérer une baisse de la consommation énergétique aux Etats-Unis. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en août a lâché 6,44 dollars par rapport à la clôture de lundi, pour finir la séance à 138,74 dollars. C'est la plus forte chute sur une séance du cours du baril depuis janvier 1991.

Le président de la banque centrale américaine (Fed) Ben Bernanke a déclaré mardi devant le Sénat que les risques pour la croissance et l'inflation américaines avaient augmenté. Il a dit ne pas s'attendre à une croissance "robuste" au second semestre notamment. Ces propos ont aussitôt fait dégringoler le cours du baril d'or noir, qui avait pourtant débuté la séance en hausse de près d'1 dollar. Le pétrole a même cédé brièvement près de 10 dollars en séance.

Les investisseurs attendent cet après-midi les statistiques hebdomadaires des stocks de pétrole aux Etats-Unis. Le rapport hebdomadaire publié par le département de l'Énergie sur l'état des stocks pétroliers américains à la fin de la semaine dernière a fait apparaître une baisse plus importante que prévu du niveau des stocks de brut. Ils sont tombés à 293,94 millions de barils, soit une baisse de 5,84 millions de barils (- 1,95%) alors que le consensus établi à partir des anticipations des analystes interrogés par l'agence Bloomberg indiquait une baisse de 2,1 millions de barils.

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