Les discussions sur une fusion s'accélèrent entre Continental et United Airlines

Selon le Financial Times, les deux compagnies aériennes américaines seraient en discussions avancées pour un éventuel mariage, qui pourrait même être annoncé début mai. Les marchés évoquent aussi des projets de rapprochement entre American Airlines et Continental, et entre United et US Airways.

Le mouvement de concentration dans le transport aérien américain devrait bientôt s'accélèrer. Les compagnies aériennes Continental Airlines et United Airlines seraient en effet en discussions avancées en vue d'un rapprochement. Selon le Financial Times dans son édition en ligne samedi, un accord pourrait même être conclu "début mai".

Selon des sources proches du dossier citées par le quotidien, les deux compagnies étudient actuellement toutes leurs options. Le projet n'est toutefois pas nouveau: les deux compagnies ont entamé des discussions depuis fin 2006, sans succès. Mais cette fois, les deux groupes auraient trouvé plusieurs points d'entente, dont le nom du futur ensemble, qui resterait United Airlines, avec pour PDG l'actuel patron de Continental.

Mais d'autres informations de marchés évoquent également d'autres grandes manoeuvres en cours dans le ciel américain. En fin de semaine, des opérateurs de marché se faisaient ainsi l'écho de discussions entre American Airlines, première compagnie aérienne du pays, et Continental, qui est quatrième, en vue d'une alliance qui comprendrait également British Airways.

Un rapprochement entre United Airlines, numéro deux du marché, et US Airways, numéro six, a aussi été évoqué. Selon le Financial Times de samedi, Continental aurait de fait signé ces derniers jours des accords de confidentialité avec à la fois American Airlines et United.

Ces projets de consolidation dans le ciel américain se sont intensifiés depuis le début de l'année, poussés par le rapprochement annonce mi-avril entre Delta Air Lines et Northwest, mais aussi à cause de la flambée des cours du pétrole, qui rend la facture en carburant de plus en plus lourde pour ces groupes. Ainsi au premier trimestre, toutes les compagnies "historiques", redevenues timidement rentables l'an dernier après, pour la plupart, s'être placées sous la protection de la loi sur les faillites à la suite du 11 septembre 2001, ont rebasculé dans le rouge à cause du coût du kérosène.

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