Suppression de postes chez Nestlé en France

250 postes seront supprimés d'ici fin 2009 sur les sites Nestlé Waters de Vittel et Contrexéville (Vosges) dans le cadre d'un plan de restructuration,

Quelque 250 postes seront supprimés d'ici fin 2009 sur les sites Nestlé Waters de Vittel et Contrexéville (Vosges) dans le cadre d'un plan de restructuration, a-t-on appris lundi auprès de la direction du groupe.
Ces suppressions de postes se feront "sans licenciement" et "sur la base du volontariat", le personnel atteignant 55 ans d'ici fin 2009 pouvant bénéficier d'une "mesure d'âge", c'est-à-dire qu'il continuera à toucher 80% de son salaire sans travailler, a expliqué un porte-parole de Nestlé Waters.

"C'est une façon non brutale de réduire les effectifs de l'entreprise", a estimé le porte-parole, en ajoutant que ce plan était uniquement financé par Nestlé Waters, sans aide publique.
Les sites de Vittel et Contrexéville, confrontés à "une baisse des volumes sur le marché français, un niveau très élevé des coûts fixes et des écarts de compétitivité significatifs avec ses principaux concurrents", se touvent aujourd'hui dans une situation "critique", d'après un communiqué de Nestlé Waters.

Le résultat net des sites reste toutefois "positif", même si leur rentabilité "s'effrite année après année", a indiqué le porte-parole. "Il faut absolument réagir", a-t-il affirmé.
Parallèlement aux suppressions de postes, des investissements seront réalisés pour améliorer l'outil de production, former les salariés restants et les rémunérer de manière plus "dynamique", selon le communiqué.
Quelque 1.600 personnes travaillent à Vittel et Contrexéville, ce qui fait de ces usines "le plus gros site d'embouteillage d'Europe", a déclaré le porte-parole.

Le nouveau patron s'inquiète des hausses de coûts
La hausse des prix des matières premières va majorer les coûts de production du géant alimentaire suisse Nestlé de deux milliards de francs suisses en 2008 (1,25 milliard d'euros), a indiqué son nouveau directeur général Paul Bulcke dans un entretien aux Echos.
Interrogé sur l'impact de la hausse des prix des matières premières sur l'exercice en cours, M. Bulcke a répondu: "On estime qu'elle majorera nos coûts de production de 2 milliards de francs suisses. Mais nous maintenons nos objectifs de croissance et de marge."
"Nous n'avons pas brusquement augmenté les prix de nos produits, d'autant que nous avions anticipé cette flambée des cours", indique le directeur général de Nestlé, réfutant toute "responsabilité directe "des entreprises dans la flambée des cours.
"La part des matières premières dans le coût de nos fabrications a beaucoup baissé car nous avons privilégié les produits à forte valeur ajoutée. Elle est de 20% environ aujourd'hui", poursuit-il. Nestlé, qui a enregistré des ventes en hausse de 6% à 25,7 milliards de francs suisses (16 milliards d'euros) pour le premier trimestre, avait indiqué qu'il allait réduire les adaptations de prix engagées au second semestre 2007, en raison d'une baisse de la pression des coûts des matières premières courant 2008.

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