Le gouvernement prévoit une croissance de 1,7% pour 2008

Après avoir tablé sur une croissance de 2% pendant un temps, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, parle désormais d'une croissance de 1,7% pour 2008. Interrogée sur Europe 1 ce mardi, elle met en avant les mesures engagées par le gouvernement et se montre confiante pour l'avenir de l'économie française.

La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a indiqué ce mardi sur la radio Europe 1 que la croissance de la France devrait être "plus près de 1,7% que de 2%". "La situation sera certainement plus difficile à gérer cette année qu'elle ne l'a été l'année dernière", a ajouté la ministre. Toutefois "nous tiendrons nos prévisions de croissance (révisée en avril entre 1,7 et 2% ndlr) car nous avons introduit un certain nombre de réformes fondamentales (...) qui vont produire des effets dès l'année 2008". Elle a cité notamment la réforme sur les heures supplémentaires, et les mesures sur le pouvoir d'achat comme la loi Chatel et la loi de modernisation de l'économie (LME).

"Je ne me suis pas beaucoup trompée jusqu'à présent, et quand je dis qu'on sera dans la fourchette et dans le bas de la fourchette, c'est tout simplement parce que notre économie française est soumise à des chocs externes comme l'augmentation massive du prix du baril", a encore dit la ministre, insistant "je pense que je suis dans les clous" .

Interrogée sur une éventuelle hausse des impôts, la ministre a souligné que l'on restait "avec la même base d'imposition en matière fiscale et sociale".

Toujours selon Christine Lagarde, la France pourrait envisager une perspective de reprise de son économie à partir du second semestre 2009. "Ce qui me paraît extrêmement important c'est que nos entreprises continuent à investir (...) il faut impérativement les soutenir dans cet effort là", a-t-elle ajouté, en citant notamment la réforme du crédit impôt recherche "multiplié par 3 à partir du 1er janvier 2008".

L'Europe résiste plutôt mieux et, au sein de l'Europe, la France, grâce à des mesures prises dès l'été dernier", a estimé Christine Lagarde. Mais "les chocs de matières premières et des produits énergétiques en général sont réels et la crise financière dans laquelle se débattent les Etats-Unis a clairement un impact", a-t-elle ajouté.

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