Peugeot a caracolé en tête des hausses du CAC toute la journée. A la clôture, le titre bondit de 9,23% à 34,90 euros. Le groupe PSA a enregistré un bond de 49% de son bénéfice net au premier semestre et confirme son objectif de croissance. Dans son sillage, sa filiale Faurecia enregistre une belle progression de 8,13% à 27,38 euros sur le SRD. Les performances de Peugeot et le repli des cours du pétrole ont favorisé le reste du secteur automobile: Renault finit la journée sur un gain de 3,11% à 57,84 euros. Et Michelin prend 4,62% à 48,21 euros.

Autres bénéficiaires de la chute du brut: Air France-KLM prend 6,02% à 16,90 euros. Bonne tenue d'EADS, la maison-mère d'Airbus (+5,76%) à 13,03 euros. Les deux groupes n'ont pas été pénalisés par les résultats décevants de Northwest Airlines et Boeing.

Après sa chute hier, STMicroelectronics s'est repris aujourd'hui: le titre s'apprécie de 6,29% à 7,12 euros. Le groupe technologique a réduit ses pertes au deuxième trimestre et augmenté de 15% son chiffre d'affaires. Le rebond des banques américaines entraîne les valeurs bancaires françaises à la hausse. Dexia mène la dance avec un gain de 6,97% à 9,05 euros. Le titre avait été malmené, il est vrai la veille. Crédit Agricole gagne 7,39% à 14,67 euros. Société Générale prend 7,47% à 62 euros. Et BNP Paribas progresse de 4,22% à 65,70 euros. Sur le SRD, Natixis rebondit de 7,49% à 5,74 euros.

Les valeurs pétrolières victimes de prises de bénéfices et du reflux des cours du pétrole: Vallourec, perd 1,71% à 186,75 euros75. Mais Total résiste (+0,05%) à 49,04 euros. Sur le SRD, Technip quasi stable à 50,63 euros (-0,01%) et Maurel et Prom baisse de 3,11%à 14,63 euros.

ArcelorMittal baisse de 0,99% à 50,71 euros. Le groupe sidérurgique souffre du recul des cours des matières premières, qui suivent la tendance du pétrole.

Prise de bénéfices enfin pour Sanofi-Aventis, qui subit le plus fort repli du CAC (-1,82%) à 46,11 euros.

Sur les marchés pétroliers, les cours de l'or noir restent orientés à la baisse. Le baril de WTI vaut 126,42 dollars et celui du Brent de la mer du Nord s'échange contre 127,38 dollars. Conséquence de ce reflux: le billet vert retrouve un peu de dynamisme face à l'euro. 1 euro vaut 1,57 dollar

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