L'équation est toujours la même : une augmentation des dépréciations entraîne une diminution des résultats. Et c'est ce qui arrive à l'établissement bancaire britannique Lloyds TSB au premier semestre.

Jusqu'ici protégé par sa faible dépendance aux marchés financiers, qui lui a permis d'accroître ses prêts sur les six premiers mois de l'année, la banque a tout de même enregistré pour 585 millions (743 millions d'euros) de dépréciations sur la période.

Les défauts de crédits, eux, ont augmenté au fur et à mesure que les ventes de maison se ralentissaient et que les prix immobiliers reculaient, particulièrement au Royaume-Uni.

Conséquence de cette exposition accrue aux crédits à risque, le bénéfice du groupe a chuté de 63% à 576 millions de livres (732 millions d'euros) au premier semestre, contre 1,54 milliard il y a un an.