Les autres films de la semaine

Au programme des sorties cinéma de ce mercredi : "Sweeney Todd", "Live!", "Le roi et le clown", "Où avais-je la tête?".

"Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street"
On connaît le goût de Tim Burton pour le gore, le bizarre, le macabre. Cette fois, il s'attaque à une comédie musicale à succès de Broadway avec des acteurs qui interprètent eux-mêmes les chansons créées par Stephen Sondheim en 1979 d'après un fait divers devenu légendaire.

Son acteur fétiche, Johnny Depp, y joue le rôle principal, celui d'un barbier londonien injustement condamné à quinze ans de bagne en Australie par un juge corrompu et libertin qui convoitait sa belle épouse. A son retour, Sweeney Todd est bien décidé à faire justice et à assassiner l'infâme juge qui a causé la mort de sa femme et adopté sa petite fille avec des vues sur elle. Le barbier s'acoquine avec une charcutière aux moeurs légères (Helena Bonham Carter), qui lui loue une échoppe au dessus de la sienne, où elle fait des pâtés d'un genre spécial.

Avec cette complice, amourachée de lui, le barbier se laisse gagner par la folie vengeresse et tranche la gorge de tous ses clients. Une trappe permet d'envoyer directement les cadavres à l'étage en dessous dans la moulinette de la charcutière qui en fait des pâtés!

La reconstitution du Londres des bas-fonds est très soignée et les images sont hyper sophistiquées mais les chansons ralentissent le rythme et l'exercice de style semble un peu forcé.

"Live!"
Le documentariste américain Bill Guttentag a conçu ce film de fiction sur les turpitudes de la téléréalité comme un documentaire tourné avec une caméra légère. La sculpturale Eva Mendes joue avec beaucoup de conviction le rôle d'une productrice de programmes télévisés aux dents longues qui cherche un nouveau concept de télé réalité. Elle le trouve en imaginant que cinq candidats mettent leur vie en jeu à la roulette russe, en direct. A la clé, un gain de cinq millions de dollars pour les survivants. La famille du mort, quant à elle, ne reçoit rien d'autre que ses condoléances. Le concept fait en effet un tabac d'audience mais la productrice ne l'emporte pas au paradis.

"Le roi et le clown"
Grand succès du cinéma sud-coréen, ce film historique de Lee Jun-ik retrace l'épopée de deux comédiens à la langue bien pendue et l'agilité d'acrobate qui sillonnent les campagnes au XVIème siècle. Pour se faire connaître, ils gagnent la capitale Séoul et, malgré leur satire impitoyable de la vie de cour, ils s'attirent les bonnes grâces du roi qu'ils réussissent à faire rire. Le souverain en vient même à se servir d'eux pour critiquer ses ministres. Mais les choses se gâtent lorsque le monarque se prend de passion pour l'un des deux histrions, un être à la grâce androgyne qu'il veut posséder. Un film débordant de vitalité et de truculence.

"Où avais-je la tête?"
Elle (Judith Rémy) est une jeune femme désorganisée qui oublie et perd tout. Lui (Hippolyte Girardot) est un banquier d'affaire qui ne perd jamais rien et range tout méticuleusement. Fatalement, ils se rencontrent et tombent amoureux l'un de l'autre. La comédie sentimentale de Nathalie Donnini est une énième variation sur la mariage de la carpe et du lapin.

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