Générale de Santé ne tient pas son objectif de marge opérationnelle

Le résultat opérationnel courant du spécialiste de l'hospitalisation privée ressort à 131,4 millions d'euros soit 6,9% du chiffre d'affaires en retrait par rapport aux objectifs de 7,2%.

Le groupe français Générale de Santé, spécialiste de l'hospitalisation privée, annonce ce jeudi une chute de 79,8% de son bénéfice net 2007 à 45,6 millions d'euros. Toutefois en 2006, le groupe avait bénéficié d'éléments exceptionnels importants qui avaient permis au résultat net de plus que quintuplé à 225,4 millions d'euros en 2006, grâce à la cession des murs de ses cliniques et à l'intégration du groupe Hexagone.

"La relative faiblesse de l'activité du second trimestre n'ayant pu être totalement compensée au second semestre", le résultat opérationnel courant ressort à 131,4 millions d'euros soit 6,9% du chiffre d'affaires, "en léger retrait par rapport à notre ambition initiale de 7,2%", niveau de marge enregistré en 2006, précise le groupe. Ce résultat opérationnel courant est toutefois en hausse de 4,3% par rapport à 2006, "malgré l'augmentation des charges locatives de 25,5 millions d'euros", consécutive à la cession des actifs immobiliers.

Le résultat opérationnel est lui en baisse de 65,9% à 106,8 millions d'euros, à cause notamment "des coûts liés à l'opération d'offre publique d'achat" lancée sur le groupe par Santé Développement Europe, société du docteur Antonino Ligresti, président du conseil de surveillance du groupe, et d'une "indemnité de l'ordre de 6 millions payée dans le cadre du rachat des parts de la société civile immobilière Lyon Mermoz". Il avait bénéficié en outre en 2006, d'une plus-value avant impôt de 196 millions, grâce à la cession des murs des cliniques.

Pour cette année, le groupe "souhaite poursuivre l'amélioration de son offre de soins malgré un environnement tarifaire défavorable". "A périmètre constant, la volonté du groupe est de maintenir une politique d'investissements ambitieuse dans ses établissements à hauteur de 193 millions d'euros, de contenir l'impact tarifaire défavorable sur l'excédent brut d'exploitation et de maîtriser le niveau d'endettement net", poursuit Générale de Santé. Le niveau de dette financière nette a atteint 1 milliard d'euros fin 2007, contre 439 millions un an plus tôt.

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