Remaniement à la direction de la banque CIBC à la suite de la crise des "subprimes"

La banque canadienne est considérée comme la plus exposée aux "subprimes". Elle va recevoir le renfort de l'actuel patron de la Bourse de Toronto, Richard Nesbitt.

La CIBC, la banque canadienne la plus exposée aux "subprimes", a annoncé lundi un important remaniement de son équipe dirigeante avec le renfort de l'actuel patron de la Bourse de Toronto, Richard Nesbitt.
La banque a annoncé le départ de Ken Kilgour chef de la division des risques et de Brian Shaw, Pdg de CIBC Marchés Mondiaux.

"On s'attendait à ce qu'il y ait un remaniement à la tête de la banque en raisons des pertes que celle-ci a subies ou annoncées" dans la crise des suprimes aux Etat-Unis, a déclaré à l'AFP Brad Smith, analyste chez Blackmont Capital.

Quatrième institution financière canadienne, la Canadian Imperial Bank of Commerce (CIBC) avait annoncé en novembre une dépréciation de près d'un demi-milliard de dollars d'actifs adossés à des prêts hypothécaires à risque aux Etats-Unis à son quatrième trimestre et elle a d'ores et déja prévu une charge importante pour son premier trimestre.
Son exposition totale est évaluée à quelque 10 milliards de dollars.

M. Kilgour est remplacé avec effet immédiat par Tom Woods, 55 ans, actuellement chef de la direction financière.
La direction de CIBC Marchés mondiaux sera assurée à partir de la fin février par M. Richard Nesbitt, 52 ans, qui abandonnera pour cela ses fonctions de Pdg du groupe TSX, opérateur de la bourse de Toronto.
La direction financière de CIBC sera confiée à compter du 10 janvier à M. David Williamson, 47 ans, ancien Pdg d'Atlas Cold Storage et chef de la direction financière de la compagnie d'assurance Clarica.
L'assemblée générale des actionnaires de la banque aura lieu le 28 février.

Craintes et démenti autour de Toronto Dominion Bank
Une autre banque canadienne est dans la tourmente à cause du subprime : Toronto Dominion dont l'action a baissé hier à un plus bas de six semaines sur des spéculations concernant de possibles dépréciations liées à cette crise du crédit, et ce malgré les démentis de l'établissement financier.

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