Les consommateurs allemands ont meilleur moral

Selon la dernière enquête de l'institut GfK publiée ce jeudi, le principal outil de mesure de la propension à consommer dans la première économie de la zone euro est légèrement remonté pour avril à 4,6 points, contre 4,5 points les deux mois précédents et 4,4 en janvier.

Les Allemands n'ont plus envie de broyer du noir, malgré une inflation toujours élevée et la crise financière. Selon la dernière enquête de l'institut GfK publiée ce jeudi, le principal outil de mesure de la propension à consommer dans la première économie de la zone euro est légèrement remonté pour avril à 4,6 points, contre 4,5 points les deux mois précédents et 4,4 en janvier.

Il s'agit d'une "première lueur d'espoir pour le moral des consommateurs", analyse l'institut. L'inflation toujours élevée en Allemagne ainsi que les turbulences financières qui font peser un risque de récession aux Etats-Unis sont contrebalancées dans le pays par la baisse continue du taux de chômage et les fortes hausses de salaires négociées par les partenaires sociaux. "Parler aujourd'hui de retournement de tendance est certainement un peu prématuré", tempère cependant l'institut dans un communiqué.

Dans le détail, les attentes pour la conjoncture ont très peu évolué, signe que les consommateurs restent "prudents" face à la crise financière. En revanche, l'espoir d'une hausse des revenus est passé dans le vert pour la première fois depuis septembre 2007 grâce aux accords passés dans la sidérurgie et pour les conducteurs de train, qui ont vu les salariés obtenir de fortes hausses de rémunération, rappelle le GfK.

La propension à consommer, dernière composante du baromètre, est remontée. De quoi réjouir le gouvernement allemand qui mise sur une reprise de la consommation pour compenser une vraisemblable baisse des exportations, pénalisées par l'affaiblissement de la conjoncture mondiale et les effets de l'euro fort, et tirer la croissance.

Berlin mise pour 2008 sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,7% cette année, après 2,5% en 2007 et 2,9% en 2006.

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