28 chefs d'entreprise français se mobilisent en faveur du numérique

Une trentaine d'importants chef d'entreprises issues des secteurs médias, informatique, électronique, Internet viennent de remettre ce lundi, un manifeste en faveur de la "croissance numérique" à Eric Besson, le nouveau secrétaire d'Etat chargé du Développement de l'économie numérique.

Plutôt concurrents dans leur secteur respectifs, ils ont pourtant décidé d'aposer leurs signatures au bas d'un même document. D'un manifeste, plus exactement que révèle ce lundi en exclusivité latribune.fr.

Réunis cette fois-ci ensemble autour d'un "club", 28 groupes et leur patron (ou leur représentant en france pour les groupes étrangers) issus de l'informatique, des médias, de la publicité, de l'audiovisuel, ou même de l'énergie ont rédigé un manifeste baptisé "Energies numériques" qu'ils viennent de remettre ce lundi à Eric Besson, le nouveau secrétaire d'Etat chargé Développement de l'économie numérique (nommé pour la première fois en mars dernier).

Parmi eux, ceux de M6 Thématiques (Christopher Baldelli), Skyrock (Pierre Bellanger), Poweo (Charles Beigbeder), Bolloré Média (Yannick Bolloré), Microsoft (Eric Boustouller), Apple (Pascal Vice Cagni) , TDF (Michel Combes), Euro RSCG (Stéphane Fouks), Bull (Didier Lamouche), Iliad (Maxime Lombardini), Lagardère Active (Didier Quillot), EuropaCorp (Olivier Monfort), Universal Music France (Pascal Nègre), Virgin Mobile (Geoffroy Roux de Bézieux), TF1 Digital (Laurent Solly), Vivendi (Régis Turrini), etc...

"Laboratoire de solutions opérationnelles", leur objectif est de mieux valoriser la dimension économique des technologies numériques liées au développement d'Internet, de la téléphonie, de la télévision et de l'industrie du logiciel. "Le développement et l'usage des technologies numériques d'un pays témoigne de sa vitalité. Il est le moyen le plus puissant pour les entreprises d'innover plus vite et de rester en avance sur la concurrence à l'échelle mondiale", soulignent les 28 signataires dans leur manifeste.

Et d'ajouter que selon le World Economic Forum (forum économique mondial de Davos), plus un pays est ouvert à ce secteur, plus son PIB (produit intérieur brut) par habitant est élevé. Or, d'après son rapport sur l'importance de l'économie numétique, la France se situerait au 22ème rang mondial et sa part d'économie numérique dans la production nationale apparaît deux fois moins importante qu'aux Etats-Unis ( 6% contre 13%).

"Chefs d'entreprise investis dans les mutations numériques, nous sommes convaincus que le point de croissance indispensable à notre économie réside en grande partie dans le numérique. Et nous sommes convaincus que, comme nouvelle génération de dirigeants, nous pouvons contribuer à aller le chercher", écrivent les signataires de cette charte.

Pour y parvenir, ils proposent huit moyens d'agir dans ce sens, parmi lesquels notamment favoriser les usages à travers l'e-administration, l'e-commerce, l'e-santé, l'e-travail, ou l'e-université; renouveler l'offre de contenus et une meilleure circulation des créations et des savoirs sur les réseaux; favoriser l'innovation française dans le domaine des technologies de l'information (TIC) et développer la recherche dans ce secteur du numérique.

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