Hervé Novelli pour la fin des 35 heures via la négociation contractuelle

Le secrétaire d'Etat chargé du Commerce et des PME emboîte le pas au chef de l'Etat qui, en janvier, avait souhaité la fin des 35 heures.

Le très libéral secrétaire d'Etat chargé du Commerce et des PME, Hervé Novelli, s'est déclaré ce dimanche, dans Le Parisien, pour "la suppression des 35 heures à terme par la voie de la négociation contractuelle", c'est-à-dire dans le cadre de négociations entre employeurs et salariés. C'est la première fois qu'un responsable gouvernemental se prononce aussi clairement pour une remise en cause des 35 heures, depuis la polémique soulevée par Nicolas Sarkozy en janvier.

Après avoir souhaité la fin des 35 heures en 2008, le chef de l'Etat avait rectifié le tir, assurant qu'il n'était pas dans son "intention de supprimer la durée légale du travail". Il avait néanmoins confirmé l'intention du gouvernement de permettre des dérogations, à condition d'avoir des accords majoritaires branche par branche ou entreprise par entreprise.

Par ailleurs, interrogé sur un éventuel allongement "au-delà de 41 ans" de la durée de cotisation pour avoir une retraite à taux plein, Hervé Novelli a refusé d'écarter a priori cette possibilité : "pourquoi pas ?", a-t-il dit. Le secrétaire d'Etat a également regretté que la voie du "complément volontaire et individuel de retraite" ne soit "pas suffisamment empruntée". "Nous ne sommes pas condamnés à un seul mode de financement: il peut aussi y avoir un financement par capitalisation", a-t-il estimé.

Les syndicats ont appelé à une journée de manifestations le 22 mai contre la volonté du gouvernement de porter la durée de cotisation à 41 ans d'ici 2012 pour une retraite à taux plein.

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