Après les voitures, le gouvernement veut étendre le dispositif des bonus-malus. Dans un entretien aux Echos, le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo affirme ainsi que le dispositif mis en place au 1er janvier dernier pour les achats de voitures neuves s'étendra dès 2009 à "une vingtaine de familles de produits"."Dans le cadre de la loi de Finances, je souhaiterais, dès 2009, qu'une vingtaine de familles de produits se voient appliquer un mécanisme de bonus-malus", annonce le ministre. "Si nous imposons un tel système sur les appareils électroniques, les consommateurs seront tentés de s'orienter rapidement vers les appareils moins énergivores", ajoute-t-il.Outre ces produits électroniques envisagés, La Tribune révèle également ce jeudi que le ministère préparerait en particulier un bonus-malus sur les pneus afin de favoriser les pneumatiques les plus économes en énergie. Une telle mesure pourrait profiter au groupe français Michelin, spécialiste des pneus "verts". Toutefois ce projet ne devrait pas, lui, intervenir l'année prochaine, pour "un problème d'étiquettage" de ces pneux écologiques, affirme une source du ministère. Toujours dans la Tribune, le ministère de l'Ecologie envisagerait également d'annualiser le malus pour l'automobile. Cette mesure concernerait les voitures les plus polluantes et permettrait d'équilibrer les comptes du système bonus-malus. En effet, actuellement les primes de bonus ne compenseraient pas les versements de malus. Le déficit se porterait même à 86,6 millions d'euros depuis le début de l'année. Par ailleurs, dans son entretien aux Echos, Jean-Louis Borloo affirme que le système de bonus-malus sur les voitures neuves pourrait être étendu "à un certain nombre de professionnels". "Il faut (leur) donner les moyens d'acheter des véhicules plus performants", estime le ministre, notant qu'actuellement "un artisan taxi n'a pas droit au bonus s'il achète une voiture verte".

latribune.fr

18 Sept 2010, 1:17

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