Wall Street en légère hausse après les nombreuses statistiques

Les places américaines s'affichent dans le vert ce mercredi alors que la séance s'annonce calme à la veille de Thanksgiving. Le Dow Jones gagne ainsi 0,17% à 10.451 points, le Nasdaq progresse de 0,33% à 2.176 points et le S&P 500 prend 0,24% à 1.108 points.

Wall Street évolue en légère hausse ce mercredi après une série de statistiques globalement positives, notamment sur le front de l'emploi et de l'immobilier. Mais cela ne devrait pas impulser une forte tendance haussière alors que la séance s'annonce plutôt calme à la veille des fêtes de Thanksgiving. Les places new-yorkaises seront fermées ce jeudi et n'ouviront que le matin le jour suivant.

Vers 16h, le Dow Jones gagne 0,17% à 10.451 points, le Nasdaq progresse de 0,33% à 2.176 points et le S&P 500 prend 0,24% à 1.108 points.

Sur le front des statistiques, la confiance des consommateurs, telle que mesurée par l'Université du Michigan a reculé en novembre, avec un indice passant de 70,6 à 67,4. C'est légèrement mieux que l'estimation initiale (66) et que le consensus des marchés (67). Par ailleurs, les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté un peu plus qu'attendu en octobre et davantage que leurs revenus. La consommation a progressé de 0,7% et les revenus de 0,1%. Les économistes anticipaient respectivement des hausses de 0,5% et de 0,2%.

Les commandes de biens durables ont reculé de 0,6% en octobre, selon les chiffres fournis par le département du Commerce. Ce repli constitue une surprise alors que les économistes misaient sur une nouvelle progression de 0,5%. Cependant, cela s'explique en grande partie par la forte révision à la hausse des performances de septembre. Initialement estimée à 1,4%, la hausse enregistrée ce mois-ci a en effet été réévaluée à 2%.

Les ventes de logements neufs ont rebondi plus fortement qu'escompté en octobre, grimpant de 6,2% pour toucher leur plus haut niveau depuis septembre. En rythme annuelle, 430.000 transactions ont été enregistrés, alors que les économistes misaient sur 410.000 ventes.

Sur le front de l'emploi, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont touché la semaine dernière leur plus bas niveau depuis septembre 2008, avec 466.000 dossiers déposés contre 501.000 la semaine précédente. Les économistes n'avaient pas anticipé ce fort repli, misant sur une stabilité des inscriptions. Le département du Travail a cependant relativisé cette baisse, mettant en avant des facteurs saisonniers.

Du côté des valeurs, Halliburton chute de 2,89% à 29,58 dollars. Le groupe de services pétroliers a indiqué mardi soir que son bénéfice sera réduit de 2 cents en raison d'une charge liée à la réduction de l'activité de son principal client mexicain. Les analystes tablaient jusque là sur un bénéfice par action de 28 cents sur cette période.

Deere abandonne 0,46% à 52,05 dollars. Le numéro un mondial des engins agricoles a accusé un déficit de 223 millions de dollars sur la période. Cependant, hors éléments exceptionnels, il affiche un bénéfice par action de 23 cents. Les analystes n'attendaient que 3 cents par titre. Le chiffre d'affaires du groupe a chuté de 28% sur le trimestre, tombant à 5,33 milliards de dollars. Mais les marchés sanctionnent ce mercredi les perspectives du groupe pour son nouvel exercice. Deere table en effet sur des profits de 900 millions de dollars alors que le consensus actuel des marchés s'élève à 1,15 milliard de dollars.

Tiffany grimpe de 3,92% à 43,47 dollars après avoir relevé ses prévisions de résultats annuels. Le deuxième joaillier mondial table désormais sur un bénéfice par action (BPA) compris entre 1,88 et 1,98 dollar, contre une fourchette précédente allant de 1,65 à 1,75 dollar. En outre, Tiffany a nettement dépassé les attentes au troisième trimestre, avec des profits de 43 millions de dollars. Cela représente 33 cents par action, là où les analystes misaient sur 9 cents. Les ventes ont reculé moins fortement que prévu, à 598 millions de dollars contre 570 millions escomptés.

Enfin, NRG Energy recule de 2,85% à 23,18 dollars. Le numéro un américain de l'énergie nucléaire est victime d'une dégradation de recommandation de la part d'UBS. L'intermédiaire est suisse est passé d'"achat" à "neutre" sur la valeur, ramenant son objectif de cours à 26 dollars contre 33 dollars précédemment. Il explique avoir revu à la baisse ses prévisions de résultats de NRG, estimant que la demande en gaz naturel devrait être moins importante que prévu.

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