Immobilier : les prix baissent mais pas les loyers

Bonne nouvelle pour les bailleurs : les prix des loyers poursuivent leur mouvement ascendant d'après l'Observatoire Clameur. Le taux de vacance tend aussi à se réduire.
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La hausse est ténue mais on constate pourtant une évolution favorable : L'observatoire Clameur publié mardi 6 septembre fait état d'une hausse de 0,9 % des loyers sur les huit premiers mois de l'année pour les nouveaux contrats de location. La tendance devrait s'accélérer à l'automne, et les loyers pour de nouveaux contrats de location devraient totaliser 1,8 à 2 % de hausse pour l'ensemble de l'année. Conséquence de la crise et du renchérissement du coût de la vie, les prix des nouveaux contrats de location étaient restés stables en 2009. Leur coût avait redémarré en 2010 (+2,5 %), mais là, la tendance marque un coup d'arrêt. Pourtant le marché locatif relève la tête, estime Michel Mouillart auteur de cette étude. « L'année 2011 confirme bien un redémarrage de l'activité mais la hausse des loyers reste faible car le pouvoir d'achat des Français est en berne dans un contexte d'incertitude économique », professe-t-il. L'indice de référence des loyers, calculé par l'Insee, a progressé au deuxième trimestre de 1,73 % sur un an.

Le loyer « de marché », c'est-à-dire le loyer qui figure sur les nouveaux contrats de location, s'établit en moyenne à 12,4 euros le mètre carré. Mais cette moyenne cache de grandes disparités. Le prix du mètre carré à la location dépasse les 9 euros dans plus de 41 % du marché observé (250.000 références dans 1.175 villes françaises), et les 10 euros dans les régions les plus peuplées du pays. Le maximum constaté plafonne tout de même à 54 euros.

Amélioration et entretien

Après trois années de hausse continue, l'indice de vacance des logements commence à se stabiliser. Les biens restent de moins en moins longtemps vides entre deux locations. Autre indice à évoluer favorablement : celui de l'effort d'amélioration et d'entretien des biens. Celui ci se maintient à un très haut niveau depuis 3 ans. Pour Jean Perrin, le président de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), « l'amélioration a un prix, mais le prix à payer est trop important en période d'incertitude économique ».

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