Wall Street ouvre en baisse avec les inquiétudes sur les taux

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Des traders travaillent a la bourse de wall street[reuters.com]
(Crédits : Lucas Jackson)

(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en baisse mercredi, les inquiétudes croissantes sur le rythme attendu de l'assouplissement monétaire de la Réserve fédérale américaine ayant soutenu les rendements obligataires et mis sous pression les groupes technologiques disposant d'une forte capitalisation.

Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones perd 318,93 points, soit 0,82%, à 38.533,93 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,73% à 38,83 points.

Le Nasdaq Composite cède 0,78%, soit 133,16 points, à 16.886,72.

L'amélioration surprise de la confiance du consommateur aux Etats-Unis en mai, mardi, ainsi que les commentaires du gouverneur de la Fed Neel Kashkari lors d'une interview ont entraîné une reprise du compartiment obligataire outre-Atlantique.

"Ces attentes de réduction des taux de la Fed ont été réduites", a déclaré Aneeka Gupta, analyste chez WisdomTree.

"La nuit dernière, Neel Kashkari (président de la Fed de Minneapolis) a mentionné que nous ne pouvions toujours pas écarter la possibilité d'une hausse des taux en 2024", a-t-il ajouté.

Le rendement du Treasury américain à dix ans a ainsi atteint mercredi un niveau inégalé depuis le 3 mai, à 4,578%, tout comme l'indice de volatilité CBOE VIX, un indicateur des inquiétudes à Wall Street.

Aux valeurs, les groupes technologiques disposant d'une forte capitalisation comme Apple, Meta et Nvidia cèdent entre 1,3% et 0,55% sur fond de tensions dans l'obligataire.

American Airlines plonge de 13% après que le groupe a réduit mardi sa prévision de bénéfice pour le trimestre en cours, Jefferies ayant par ailleurs abaissé sa recommandation sur le titre à "conserver" contre "acheter".

Conocophillips cède 2,5% et Marathon Oil progresse de 9,4%, le Financial Times ayant rapporté mercredi que les deux groupes sont en discussions avancées dans le cadre d'un projet d'acquisition entièrement en actions du second par le premier pour une valeur d'entreprise de 15 milliards de dollars.

(Rédigé par Augustin Turpin, édité par Blandine Hénault)