Les pépites de l'attaque mexicaine

Gare au talent de la jeune garde mexicaine, emmenée par les attaquants Carlos Vela et Giovani Dos Santos.

Ils sont les premiers à avoir ramené, en football, un titre mondial au Mexique. Champions du monde des Moins de 17 ans en 2005 au Pérou après avoir écrasé le Brésil en finale (3-0), les Carlos Vela, Giovani Dos Santos, Hector Moreno et autre Efrain Juarez incarnent la génération en or du football mexicain. Ils allient talent, personnalité, absence de complexe. Ce sont des stars à part entière dans un pays fou de football et de sa sélection, la Tri. En Afrique du Sud, ces pépites sont désormais des titulaires indiscutables. à chaque séance d'entraînement, au Waterstone College de Johannesburg, Javier Aguirre les couve du regard, les recadre, leur donne des conseils. Le Basque sait qu'ils représentent l'avenir du football mexicain. Mais aussi son présent. « Jamais le football mexicain n'a eu une génération aussi forte, affirme le sélectionneur de la Tri. Je reste persuadé que ma jeune équipe est capable d'écrire une page d'histoire. »

Aguirre sait de quoi il parle. Avec ses jeunes, le Mexique a brillamment remporté la Gold Cup 2009 (Coupe des nations d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes) en écrabouillant les Etats-Unis en finale (5-0). « Ce sont des gagnants, souligne l'ancien entraîneur d'Osasuna. Ils ne tremblent jamais, ni lorsqu'ils jouent dans l'enfer de Guatemala City, ni face à l'Italie... » Le 3 juin dernier, en match amical à Bruxelles, les Mexicains se sont en effet imposés pour la première de leur histoire face à la Squadra azzurra (2-1) grâce à des buts de Vela et Medina. Un succès de prestige qui a permis d'accumuler de la confiance.

" Tous à égalité "

Reste que le nul concédé face à l'Afrique du Sud (1-1), lors du match d'ouverture du Mondial vendredi dernier, a jeté un froid sur la Tri. « Avant le début du tournoi, nous pensions pouvoir remporter nos trois rencontres, souligne Carlos Vela. Malheureusement, le premier match nous a échappé. Mais, comme nous le répète le sélectionneur, nous sommes tous à égalité avec un point, d'où l'importance de gagner contre la France pour atteindre les huitièmes de finale. Mais il ne faut plus chercher d'excuses ni avoir autre chose en tête que la victoire. Désormais, il s'agit de vaincre ou mourir. » Les Bleus sont prévenus.

 

 

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