Quel bilan tirez-vous de cette Coupe du monde ?

Je suis dans l'émotion. Le bilan, on aura le temps de le faire plus tard. L'équipe de France doit continuer. Je ferai le bilan d'abord avec la Fédération.

Y a-t-il des joueurs qui n'ont pas voulu jouer ce match ?

Il y a un joueur qui est venu me voir pour me dire qu'il ne voulait pas jouer. C'est Éric Abidal. Il est le seul à être venu me dire : « Je ne le sens pas, je suis vidé, je préfère ne pas jouer. »

Qu'avez-vous dit à vos joueurs après le match ?

Je leur ai serré la main en les regardant dans les yeux. ça veut dire que j'ai compris ce qu'ils ont vécu.

Allez-vous supporter cette équipe désormais ?

Je deviens à partir de maintenant le premier supporter de l'équipe de France.

Le groupe va éclater ce soir (mardi) ou demain (mercredi) ?

Le groupe n'éclate pas. Ce soir, on rentre à Knysna, comme prévu, et demain on rentre à Paris. Avez-vous une phrase pour définir ce Mondial ? Une phrase ? Grande tristesse... Un désarroi, on est passé à côté. Je suis surpris par ce qu'il s'est passé. On est dans la déception, pas dans l'explication.

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Je deviens le premier supporter des Bleus. »

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