Des secteurs "anticrise" à favoriser

Difficile en ces temps de crise de savoir à quels saints se vouer !
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Pour être sûr de se constituer le portefeuille le moins risqué possible, « il faut diversifier ses actifs vers l?international, et être vigilant sur le risque ?pays? qu?il s?agisse d?un risque de change ou de gouvernance », assure Romain Boscher, directeur de la gestion actions chez Amundi. La diversification internationale s?impose donc mais sans excès car certaines entreprises européennes offrent tout de même de belles perspectives de résultats et méritent l?attention.
Compte tenu des incertitudes persistantes, il faut privilégier les valeurs et les secteurs qui devraient continuer d?afficher des performances positives, même si la crise économique que traversent les pays développés est plus longue et plus forte que prévue. Ce sera le cas, par exemple, des activités peu cycliques comme les télécoms, le luxe et, dans une moindre me- sure, les équipements publics. « Le secteur pétrolier présente aussi un intérêt, car il affiche une volatilité inférieure à celle du marché, et il est davantage dépendant de la croissance internationale que de celle de la zone euro », explique Éric Bleines, coresponsable actions chez CCR AM.
Autre piste pertinente, les mines d?or qui, au regard du prix de l?once de métal jaune, sont proches de leur plus bas niveau sur vingt ans. Dès lors, si l?on croit à un maintien du prix de l?or à un niveau élevé, on peut utilement se pencher sur le secteur. Mais face à sa complexité et à la diversité géographique de ses acteurs, il est recommandé de se tourner vers les fonds d?investissement spécifiques.

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