EuroDreams : lancé par la FDJ, quel est ce nouveau jeu d'argent européen ?

Avec ce nouveau jeu à l'échelle européenne, la Française des Jeux espère attirer un public plus jeune que celui de l'EuroMillions.
Il faudra cependant encore patienter une dizaine de jours, soit le 30 octobre, pour s'acheter une grille EuroDreams.
Il faudra cependant encore patienter une dizaine de jours, soit le 30 octobre, pour s'acheter une grille EuroDreams. (Crédits : Benoit Tessier)

Une grille vendue à 2,50 euros et la promesse de gagner 20.000 euros par mois, pendant 30 ans, soit 7,2 millions d'euros, c'est le nouveau jeu de tirage proposé par la Française des Jeux (FDJ). Associant neuf autres loteries en Europe, EuroDreams est le premier jeu de rente à l'échelle européenne. Avec une grille et à raison de deux tirages par semaine, les joueurs ont une chance sur 19 millions de remporter le gros lot.

C'est « un grand événement européen, une communauté de neuf loteries de huit pays différents, une belle représentation de l'Europe », a salué la PDG du groupe FDJ Stéphane Pallez, lors d'une présentation organisée à la tour Eiffel, avec les dirigeants des autres loteries associées.

Il faudra cependant encore patienter une dizaine de jours, soit le 30 octobre, pour s'acheter une grille EuroDreams. Et attendre ensuite le premier tirage prévu le 6 novembre. Ceci intervient près de vingt ans après le lancement d'EuroMillions, et presque 90 ans quasiment jour pour jour « après le premier tirage de la Loterie nationale en France », indique la FDJ.

« Une grille d'EuroDreams a 7 fois plus de chances d'être gagnante qu'une grille d'EuroMillions »

Le principe du jeu est simple : les joueurs doivent cocher six numéros parmi quarante et un numéro complémentaire sur cinq, appelé numéro « Dream ». Les gains s'effectuent sous forme de rente, c'est-à-dire que l'heureux gagnant des 7,2 millions d'euros, recevra sa somme étalée sur plusieurs mois pendant 30 ans. Le deuxième rang de gain s'établit à 2.000 euros par mois pendant cinq ans, soit 120.000 euros. Avec ce jeu, les loteries cherchent à cibler la population des « 25-40 ans désireuse de nouveauté », explique Jean-Luc Moner-Banet, directeur général de la Loterie romande.

Français, Portugais, Espagnols, Belges, Irlandais, Luxembourgeois, Autrichiens et Suisses auront plus généralement, une chance sur 4,66 de remporter un lot. Selon Andrew Algeo de la loterie irlandaise, « une grille d'EuroDreams a 7 fois plus de chances d'être gagnante qu'une grille d'EuroMillions ». De son côté, le Royaume-Uni ne participe pas à EuroDreams, contrairement à l'EuroMillions. « Non pas pour des raisons liées au Brexit », mais parce qu'ils ont un jeu similaire, Set for Life, qui rencontre déjà beaucoup de succès, justifie la dirigeante de la FDJ. En France, il existe déjà un jeu de tirage proposant une rente : le Keno, lancé en 2013. Selon Stéphane Pallez, le lancement d'EuroDreams n'aura pas d'impact sur ce jeu, même si ce dernier est « amené à évoluer ».

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Un « lancement majeur »

Pour la FDJ, qui a publié jeudi un chiffre d'affaires trimestriel en légère baisse, pénalisé par le faible nombre de tirages EuroMillions à jackpots élevés, c'est un « lancement majeur », un « nouveau chapitre de notre histoire », a affirmé sa PDG, sans toutefois donner de prévisions. « Nous nous donnons deux mois pour voir comment il démarre et on verra sur cette base si on peut donner des perspectives. Il n'a pas la taille d'EuroMillions, mais ça peut être un jeu qui s'inscrit dans nos plus grands jeux à terme », estime-t-elle.

« Nous cherchons à nous adresser à un public un peu plus jeune que les joueurs de l'EuroMillions, avec la proposition de rente, mais aussi en utilisant des codes différents : un univers coloré, un peu pop », a-t-elle indiqué, précisant que les loteries avaient été « très attentives à protéger les populations vulnérables contre la dépendance ».

Pas question pour autant de concurrencer EuroMillions avec EuroDreams : « On a fait beaucoup d'études sur nos différents marchés et nous avons la conviction que ces jeux sont complémentaires » a assuré Stéphane Pallez.

Cette annonce intervient alors que ZEturf, deuxième opérateur du marché français des paris hippiques en ligne récemment acheté par la FDJ, est soupçonné d'évasion fiscale, selon des informations du média L'Informé dévoilées ce vendredi. La Française des Jeux, qui a finalisé le rachat de ZEturf fin septembre 2023, souligne que « ces événements sont intervenus avant l'acquisition par la Française des Jeux », selon la présidente de la FDJ Stéphane Pallez. « Nous avons toujours payé nos impôts sur le territoire français, y compris la TVA », a-t-elle indiqué à l'AFP. La FDJ précise par ailleurs que le rachat de l'opérateur a été fait « libre de tout risque fiscal » et qu'elle n'aura donc pas à régler un éventuel redressement.

(Avec AFP)

Commentaires 2
à écrit le 23/10/2023 à 18:30
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Ce jeu à l'air sympa.Bon,encore une pompe à fric pour la FDJ...Si vous êtes un gagnant du premier rang plutôt âgé et qu'il ne vous reste pas 30 ans à vivre,ou va le gain restant?

à écrit le 21/10/2023 à 17:39
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Un.nouveau jeu, il faut bien rivaliser avec les mafias des paris en ligne.

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