Grèves : le gouvernement n'est "pas dans une logique de bras de fer"

Edouard Philippe a assuré mardi qu'il n'était "pas dans une logique de bras de fer" dans les négociations sur la réforme de la SNCF et estimé que "le premier sujet" n'était pas la question de la dette mais celle de la qualité de service.
(Crédits : CHARLES PLATIAU)

Sur BFM TV et RMC, le Premier ministre a dit souhaiter que soit laissée "la place à la discussion et à la concertation".

"Moi je ne me place jamais dans la logique du bras de fer, jamais dans la logique de (placer les) Français (...) catégorie contre catégorie. Ca, ce n'est pas mon style, ça n'est pas ce que je pense, je suis ouvert et déterminé à ce que la qualité de service et l'équilibre financier de la SNCF soient améliorés", a-t-il déclaré.

Interrogé pour savoir si l'Etat allait reprendre une partie de la dette de la SNCF, il a estimé que "ce n'est pas le premier sujet".

"40 milliards de dette à la dette des Français"

"Le premier sujet, c'est les trains, c'est la qualité de service", a-t-il souligné. Ce sont ces sujets "qui intéressent les Français", a-t-il ajouté, notant que pour tous ceux hors des grandes métropoles desservies par les TGV, "la qualité de service du ferroviaire se dégrade".

"Je n'ai aucun problème à dire qu'en matière ferroviaire, il va continuer à y avoir du financement public et ce financement public va même s'accroître, mais ne comptez pas sur moi, avant même qu'on ait commencé à discuter [...] pour rajouter 40 milliards de dette à la dette des Français dans un système qui aujourd'hui ne fonctionne pas comme il devrait", a-t-il poursuivi.

Il a noté que l'Etat met aujourd'hui "20% d'argent public en plus dans le dispositif ferroviaire qu'il y a dix ans".

Concernant l'ouverture à la concurrence, il s'agit de la "préparer" et de se demander "quand on s'y met, comment on s'y met, quelles lignes sont concernées". "Je suis extrêmement ouvert à la discussion", a-t-il insisté, en soulignant que cette ouverture avait été "décidée par le gouvernement précédent".

A cet égard, "je m'amuse aujourd'hui de voir des députés socialistes qui vont aller défiler dans la rue jeudi alors qu'ils soutenaient la majorité qui a ouvert à la concurrence le dispositif ferroviaire".

(avec l'AFP)

Commentaires 17
à écrit le 20/03/2018 à 17:44
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"Je suis extrêmement ouvert à la discussion" Concertation, discussion, réunion stérile pour amuser la galerie et des éditorialistes dans le JT, un entrefilet glissé entre l'affaire Jauni et lelandais puis au final des ordonnances ,bref ,même proce...

le 21/03/2018 à 1:15
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Si vous voulez rester dans la caricature genre "clavier du commerce" c'est votre droit, mais vous croyez nous faire croire que les lecteurs sont tous des imbéciles ?

le 21/03/2018 à 8:44
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Caricature ?, bien que tu écrives à 1h00 du mat ,faut te reveiller henry, c'est pourtant exactement ce qui se passe.

à écrit le 20/03/2018 à 16:24
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La dette est là et ne va pas s'évanouir sous l'effet du soleil. La prise en charge par le budget de l'état est une condition sine qua non du redressement de la SNCF réseau. Affirmer le contraire c'est comme dire vouloir renflouer un bateau surchar...

le 20/03/2018 à 16:45
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La dette, quelle dette, celle-là ? On nous prend pour des pingouins ? Dans son rapport publié le 27 mai, Le « Collectif pour un audit citoyen de la dette publique » a montré que 59 % de l’endettement public français provenait des cadeaux f...

le 20/03/2018 à 17:04
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Je confirme, vous êtes un pingouin. Et du genre irresponsable en plus puisque vous avez une propension à ne pas rembourser vos dettes. De quelle dette voulez vous qu'on parle ici? Il s'agit de la dette accumulée lors de la construction des lignes...

le 20/03/2018 à 22:24
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@ C'est stupide de... Vous avez parfaitement raison... On a beau être totalement infantile et d'une stupidité innommable dans ce pays... mais il reste que les Français, pour ceux qu'ils le peuvent encore, restent lucide dans une réalité inexorable...

à écrit le 20/03/2018 à 16:17
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1- on se paye les syndicats . 2- on éclate la fonction publique en plusieurs entités indépendantes . 3- on privatise radio France

à écrit le 20/03/2018 à 16:13
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Philippe nous la sort bonne qui voit venir une petite insurrection alors que la grogne monte, qu' on démembre sur tous les fronts pour répondre aux attentes des pseudos économistes de l' UE et qaund celle-ci s' empiffre g...

à écrit le 20/03/2018 à 15:00
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"jamais dans la logique de (placer les) Français (...) catégorie contre catégorie". Ben voyons, c'est poutant exactement ce qui font , salarié du privé /public ,retraité contre actif ,retraite des cheminots /agriculteurs etc.Diviser pour régner ,u...

à écrit le 20/03/2018 à 14:26
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En effet, il s'agit plutot d'une logique de bras d'honneur.

à écrit le 20/03/2018 à 13:53
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Effectivement, le GVT n'est pas dans une logique de "bras de fer" mais du "c'est comme ça".....la différence est effectivement notable....:)

à écrit le 20/03/2018 à 13:30
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L'équilibre financier nécessite de respecter la relation entre le cout du travail et le prix de l'énergie, ce qui revient à appliquer la note n°6 du CAE. C'est valable pour la SNCF, AIRFRANCE et toutes nos entreprises.

à écrit le 20/03/2018 à 11:01
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Edouard Philippe a assuré mardi qu'il était " dans une logique de bras de fer" dans les négociations sur la réforme de la SNCF et estimé que "le premier sujet" était la question de la dette et celle de la médiocre qualité de service.

à écrit le 20/03/2018 à 10:47
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"le premier sujet" n'était pas la question de la dette" "pour rajouter 40 milliards de dette à la dette des Français" Rhétorique obscurantiste des lrem, on dit tout et son contraire et ensuite on impose. C'est ça la dévalorisation totale du lang...

le 20/03/2018 à 14:40
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Je suis en phase avec votre avis. LREM dit être ouvert à la concertation mais impose sans condition. C'est la technique d'un banquier jupitérien ultralibéral et/ou d'un patron du Medef "La charge salariale est trop lourde je ne peux pas vous aug...

le 20/03/2018 à 16:13
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"Bannissons les de la France et privons les de leurs droits civiques" Moi j'y incorporerais leurs maitres milliardaires et toute la classe politique et là en effet on pourrait peut-être enfin penser à avancer.

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