
A toute chose, malheur est bon. C'est en tout cas avec cette philosophie que la communauté d'affaires des Hauts-de-France avait souhaité aborder le Brexit, laissant derrière elle les peurs et les appréhensions. Dès mai 2017, une délégation de 250 décideurs nordistes était partie à la rencontre de leurs homologues britanniques à Londres. L'image du départ de l'Eurostar avait été reprise dans tous les médias : le train emmenait à son bord le président de région Xavier Bertrand, le président de la Métropole européenne de Lille, Damien Castelain, et la maire de Lille, Martine Aubry. mais aussi le Comité Grand Lille et Entreprises& Cité, campus entrepreunarial nordiste. Le mot d'ordre ? Que ce divorce entre l'Europe et la Grande-Bretagne puisse profiter à ses voisins les plus proches, à savoir les Hauts-de-France.
Les actions en région se sont alors multipliées, dans une optique de « win-win » afin de continuer à travailler avec les Anglais. Et, pourquoi pas, accueillir quelques entreprises au passage. Une campagne publicitaire, baptisée Welcome Home, notamment affichée dans le métro londonien, avait justement ciblé les investisseurs outre-Manche, à la recherche d'une solution géographique et logistique et surtout d'un pied dans l'Union européenne. Même l'Orchestre national de Lille avait organisé une tournée d'une semaine...
Le RU n'a pas quitté l'UE pour nous faire la guerre hein, le RU a quitté l'UE parce qu'on étouffe littéralement en UERSS, empire prévu pour durer mille ans, descendez tous de votre tout petit monde d'ultras privilégiés et voyez le enfin !