Macron et les patrons, une histoire d'amour contrariée

ENQUÊTE. Quelles sont, en cette rentrée 2020, les relations entre le chef de l’État et les dirigeants des plus grandes entreprises du pays ? Alors que le gouvernement Castex met la dernière main à son plan de relance à 100 milliards, les « Rencontres des entrepreneurs de France », organisées par le Medef ce mercredi et jeudi, sont l’occasion de resserrer les liens, avec l’horizon de 2022 en perspective. Entre la Macronie, les Républicains et même le Rassemblement national, les patrons sont dans l’expectative, sur fond de crise sanitaire et économique, et ne mettent pas tous leurs oeufs dans le même panier.
(Crédits : Reuters)

C'est ce qui s'appelle avoir du nez. Début juillet, quand Geoffroy Roux de Bézieux a l'idée d'inviter Jean Castex aux prochaines « Rencontres des entrepreneurs de France », ce dernier n'est pas encore nommé à Matignon. À l'époque, le patron du Medef ne se doute de rien et envoie son SMS d'invitation juste le soir précédent la fameuse nomination. « Je viendrais quel que soit le poste que j'occuperais à ce moment-là », avait répondu poliment Castex sans trahir le suspense. Deux mois après, la promesse est tenue : ce mercredi, le Premier ministre s'est exprimé devant les entrepreneurs réunis par le Medef à l'hippodrome de Longchamp pour ses « rencontres » annuelles. Histoire d'exprimer une nouvelle fois toute l'attention que porte l'exécutif aux patrons, petits et grands, en cette période de « relance » post Covid-19.

C'est qu'avant l'épidémie, les milieux patronaux français semblaient déçus par le peu de temps qui leur était consacré personnellement par le président de la République. À l'inverse, depuis le début du déconfinement, l'Elysée met les bouchées doubles, en multipliant les rencontres, les prises de contact, et autres sommets sociaux, où la voix des patrons est sollicitée. « On note un changement. Il y a une plus grand attention apportée aux corps intermédiaires au cours de ces derniers mois par rapport à la période précédente », se réjouit-on au sein du syndicat patronal. Mais comme en amour, il n'y a que des preuves d'amour : en juillet, Bruno Le Maire a décidé la baisse importante des impôts de production - une demande ancienne du Medef et des autres organisations patronales -, et le gouvernement, malgré l'épidémie mondiale, a confirmé le maintien de la baisse de l'impôt sur les sociétés sur les deux prochaines années. Sauf qu'à moins de 600 jours de la prochaine élection présidentielle, et en plein marasme économique mondial, les patrons réunis au Medef attendent une vraie stratégie dans un « contexte inédit »,  « les Etats sont les seuls capables de relancer la machine ».

À l'aune des relations entre Etat et patronat, ce quinquennat confirme donc son caractère hors-norme. Dès son arrivée à l'Elysée, Emmanuel Macron avait multiplié les discours pro-business et les gestes de communication à l'égard des grands patrons internationaux. Son obsession était alors de donner une nouvelle image de la France, de susciter encore plus d'investissements étrangers, et tout simplement, de renforcer l'attractivité du pays. C'est la grande époque où le jeune président multiplie les tête-à-tête avec les patrons américains comme Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, ou assiste en majesté aux sommets « Choose France » ou « Tech for good ». Forcément, un tel activisme a eu le don d'agacer certains patrons français plus traditionnels. « Avec le président Macron, il n'y en a que pour les étrangers ! » s'exaspère l'un d'eux en 2018.

À l'Elysée, c'est Alexis Kohler, le puissant secrétaire général, qui a la haute main sur les dossiers économiques. C'est lui qui reçoit et pouponne les patrons français que Macron ne souhaite pas rencontrer. Le secrétaire général a l'habitude d'organiser des déjeuners ou des dîners avec plusieurs PDG, notamment pour évoquer les questions de formation ou d'apprentissage, un des chevaux de bataille du président. Contrairement à ses prédécesseurs, le chef de l'Etat n'a jamais profité de ces occasions pour glisser une tête en fin de repas, à la surprise des participants qui n'attendaient parfois que cela...

En ce début de quinquennat, les PDG du CAC 40 commencent même à se plaindre en privé du traitement qui leur est réservé par le président de la République. Conscient d'un début de fronde, Emmanuel Macron décide finalement de faire un geste à leur égard. Lors de son discours devant le Congrès réuni à Versailles, début 2018, il s'engage à ce que l'Elysée rencontre dans les mois qui suivent plus d'une centaine de chefs d'entreprise, comme si ce travail d'écoute n'avait pas été fait juste après la victoire de 2017. Les élus ou les syndicalistes ne sont donc pas les seuls « corps intermédiaires » à se sentir délaissés par le pouvoir. Même parmi les patrons, le malaise est grandissant face à un président de plus en plus isolé à l'Elysée.

Et en dehors des quelques milliardaires propriétaires de médias, bien peu ont les moyens de faire entendre leur point de vue jusqu'à l'Elysée. Pour le président, seuls comptent les patrons étrangers capables d'investir en France. 

Cette situation est d'autant plus difficile à comprendre qu'Emmanuel Macron n'arrêtait pas de les choyer, petits et grands, quand il était encore « simple » secrétaire général adjoint de l'Elysée. À l'époque, le jeune et ambitieux technocrate prenait des heures et des heures à recueillir leurs doléances, et à faire passer leurs messages auprès du président Hollande. Pour les patrons, Macron était alors considéré comme un véritable sauveur ! Après l'heure de la séduction, voici venu le temps de l'indifférence. « Traditionnellement, c'est le rôle du Secrétaire Général de l'Elysée de recevoir les patrons », temporise un ancien de la commission Attali qui connaît bien l'actuel chef de l'Etat. « Cela change des excès qu'on a connu sous Nicolas Sarkozy ou même François Hollande, où certains grands patrons avaient un accès direct au président ». Avec Emmanuel Macron, les voyages officiels sont souvent les rares occasions pour les patrons de pouvoir l'approcher.

Les Gilets Jaunes ont changé la donne

En décembre 2018, la crise des Gilets Jaunes suscite l'inquiétude. Face aux contestataires, Macron ne bouge pas pendant durant plusieurs jours. Le chef de l'Etat se mure alors dans le silence. En coulisses, certains grands patrons du CAC 40 font pourtant savoir qu'ils seraient prêts à lâcher l'une des réformes les plus symboliques du quinquennat macronien : la suppression de l'ISF (l'impôt sur la fortune) qui a permis aux plus riches de récupérer tout de même le pactole de 3 milliards d'euros. « Ils étaient tellement flippé par les Gilets Jaunes qu'ils étaient prêts à abandonner la fin de l'ISF », nous confirme un grand communicant de la place parisienne. Parmi les principales revendications des Gilets Jaunes figure en effet en bonne place le rétablissement de l'ISF. Mais pour Macron, c'est niet.

Au Medef, présidé par Geoffroy Roux de Béziers, si le rétablissement de l'ISF n'est pas au programme, la peur en ce mois de décembre 2018 se lit aussi sur les visages, et c'est donc Noël avant l'heure. L'association des patrons liste en urgence 49 propositions, dont certaines particulièrement « disruptives », selon un initié du patronat (comprendre : des mesures sociales), comme une hausse du Smic, la pérennisation de la prime exceptionnelle de 1.000 euros, l'extension du droit à la formation professionnelle en vue de la reconversion professionnelle, ou la création d'une prime mobilité-travail...

Du côté de  l'AFEP (Association Française des Entreprises Privées qui regroupe les plus grands groupes du CAC 40), plusieurs grands patrons ne sont pas contre des signes forts pour calmer la grogne anti-riches. À la tête de la puissante organisation patronale, Laurent Burelle multiplie les signes ambivalents à l'égard du président : à la fois critique et en soutien. La retraite des cadres et le plafonnement des salaires des grands patrons font partie des points de friction avec l'Elysée. « À partir de cette crise des Gilets Jaunes, les patrons ont commencé à regarder différemment Emmanuel Macron, et à s'en détourner... un peu », explique un conseiller de grands patrons. C'est ainsi que Philippe Varin, à la tête de France Industrie, affirme en février 2019 que « s'il y avait plus d'usines sur le territoire, il y aurait moins de gilets jaunes sur les ronds-points ». L'industriel, ex-patron de PSA, estime alors avoir une certaine expérience en matière de conflits sociaux, et n'hésite pas à y aller de son conseil :« Ce qu'il faut c'est apaiser, restaurer le lien, expliquer ». L'ancien patron de Capgemini, Paul Hermelin, fait partie également des déçus. Cet ancien directeur de cabinet de Dominique Strauss-Kahn, proche de l'ancien conseiller élyséen Philippe Grangeon, s'est pourtant bien gardé d'exprimer publiquement la moindre critique.

S'il veut concourir de nouveau en 2022, Emmanuel Macron sait bien qu'il est temps pour lui de reprendre son bâton de pèlerin en direction des patrons. Le  président n'a plus l'image du jeune premier prêt à toutes les transgressions économiques. Il doit plutôt se forger la stature d'un capitaine qui tient bon en pleine tempête. La crise mondiale du Covid-19 lui donne en tout cas la possibilité d'un grand brainstorming avec ses équipes et ses conseillers du soir. Parmi les patrons qu'ils continuent de rencontrer en tête-à-tête, on trouve bien sûr David de Rothschild et Serge Weinberg, ses soutiens de toujours. Après quelques discussions houleuses avec l'Etat au sujet de la 5G, Patrick Drahi a également repris langue avec le président. Enfin, des dîners entre Bernard Arnault et Emmanuel Macron sont organisés régulièrement. Sébastien Bazin d'Accor et Alexandre Bompard de Carrefour disposent également d'un accès facilité auprès du président.

Ensuite, les relations avec les uns et les autres se font et défont en fonction des humeurs et des contextes. Le patron d'Orange, Stéphane Richard, « est revenu en cour », nous assure-t-on, tandis que l'Elysée se préoccupe de la situation de Jean-Dominique Senard à Renault, ou de Jean-Pierre Clamadieu à Engie. Plus simple pour Vincent Bolloré qui préfère se tenir éloigné du château, mais sait faire passer des messages, notamment par son fils Yannick. De son côté, Xavier Niel, qui n'a jamais caché son soutien à l'égard du président, a pris un peu de distance sur le terrain public, à la fois parce qu'il a repris les commandes opérationnelles de l'opérateur Free, qu'il a eu à gérer le dossier de la 5G, et qu'il doit veiller à l'évolution de l'actionnariat du Monde.

Les Républicains renouent avec le CAC 40

Entre le pouvoir politique et les patrons, le jeu de cour s'accélère au fur et à mesure que l'échéance de 2022 se rapproche. Et cela ne concerne pas uniquement Emmanuel Macron. C'est ainsi qu'un ancien président de la République comme Nicolas Sarkozy se remet à être consulté par Bernard Arnault et Vincent Bolloré, et pas uniquement sur le dossier Lagardère. Dès l'été 2019, l'ancien « président des riches » était apparu combatif en assurant le show aux rencontres du Medef. Durant une heure, Nicolas Sarkozy, très à l'aise, avait alors tenu la scène devant des patrons conquis. « Aujourd'hui, les très grands patrons n'achètent plus le duopole RN-Macron », nous assure un communiquant qui travaille avec plusieurs hauts dirigeants d'entreprises. Avant l'épidémie de Covid-19, l'idée d'une troisième voie, celle d'un candidat de droite était dans toutes les têtes...

Chez les Républicains, tous ceux qui pensent à 2022 se sont ainsi mis à rencontrer les patrons. L'heure est au réseautage. Le conservateur Bruno Retailleau a ainsi multiplié les dîners en direction des grands capitaines d'industrie. L'avocat politique François Baroin a profité de sa relative absence du débat national pour rencontrer une bonne partie du CAC 40. Mais c'est surtout Xavier Bertrand, qui connaît bien Geoffroy Roux de Bézieux, qui tente de mettre en place une véritable machine de guerre à l'égard des milieux économiques. Avec l'aide de deux fidèles : son ancien directeur de cabinet, Michel Bettan, aujourd'hui haut cadre d'Havas, et bien sûr, le banquier d'affaires Philippe Villin, qui n'a cessé de multiplier les critiques à l'égard du président actuel, et organise régulièrement des dîners chez lui, y invitant de nombreux patrons autour de Xavier Bertrand. Toutes ces initiatives afin de susciter des alternatives de droite pourraient-elles être couronnées de succès ? « Macron a capté toute la droite libérale, et il va rester à Retailleau, la droite catho souverainiste », préfère évacuer un supporter de l'actuel président. Ajoutant : « Ça ne prend pas. En juin, même Sarko qui avait participé à un petit déjeuner avec une cinquantaine de patrons s'en était aperçu. Dès qu'il a commencé à critiquer l'action du gouvernement sur la gestion de crise, c'est tombé à l'eau. En ces temps de crise, les patrons savent gré à Emmanuel Macron de tenir le cap ».

Pinaud et Arnault tiennent leurs distances

Dans les milieux patronaux pourtant, si Macron est « le président que beaucoup de patrons ont toujours rêvé d'avoir », selon un ancien de la commission Attali, ce dernier n'a jamais profité de l'unanimisme qu'on a bien voulu décrire après sa victoire de 2017. Au cours de la précédente campagne présidentielle, une bonne part des réseaux économiques étaient restés fidèles au candidat de droite officiel, François Fillon. Et certains transfuges de dernière minute sont aujourd'hui revenus de l'expérience Macron. C'est le cas du milliardaire François Pinault. En 2012, ce chiraquien de coeur avait appelé à voter François Hollande, et il était devenu l'un de ses visiteurs du soir. Aujourd'hui, ses relations avec Macron « ne sont pas intenses », nous confirme un de ses amis. L'une de ses collaboratrices dit même que le milliardaire « est entré en résistance » ! En juin 2018, lors d'un portrait dans Le Monde, Pinault avait d'ailleurs lâché à la journaliste Raphaëlle Bacqué que Macron « ne comprend pas les petites gens », et avait « peur que qu'il mène la France vers un système qui oublie les plus modestes ». Les relations avec le président ne sont pourtant pas rompues, et son fils, François-Henri Pinault, aujourd'hui à la tête de la holding familiale, veille justement à préserver de bonnes relations avec l'Elysée. En 2019, le château lui avait d'ailleurs confié une mission sur les mutations de l'industrie textile dans le cadre du G7.

Côté LVMH, l'entourage de Bernard Arnault tient à nous expliquer que le milliardaire continue d'entretenir « d'excellentes relations »avec Emmanuel Macron. Les deux hommes s'envoient des messages régulièrement. En mars 2019, lors de la visite en France de Xi Jinping, Brigitte Macron avait fait lever toute la table d'honneur pour présenter son amie, Delphine Arnault, la fille de, et patronne de Louis Vuitton, au président chinois. Fin juin de la même année, lors de l'hommage à Karl Lagerfeld organisé au Grand Palais, Brigitte Macron était à l'honneur dans le film Chanel comme... Anne Hidalgo. Et toutes les deux ont été chaleureusement accueillies par leur hôte : « Clairement, Bernard Arnault a décidé de ne plus mettre ses oeufs dans le même panier », nous confie un initié de la maison LVMH.

Au coeur de la crise du Covid-19, au printemps dernier, le plus grand patron français est toutefois omniprésent en coulisses, assurant Emmanuel Macron de son soutien, et multipliant à la fois les contacts avec son ami Donald Trump (les deux hommes se connaissent depuis 1980, et Jared Trump est un ami d'Alexandre Arnault) et assurant même le go-between avec les hauts dirigeants chinois, au premier chef Xi Jinping. Bernard Arnault comme l'ensemble du patronat français n'a aucun intérêt à la dégradation des relations internationales. Pour le patron du groupe de luxe LVMH, l'avenir ne doit pas être à la guerre économique.

Des contacts récents avec le RN

C'est pourtant bien sur le terrain national que la situation politique pourrait se crisper pour les milieux économiques. Avec les Gilets Jaunes, l'extrême droite se sent pousser des ailes. Au RN, l'euro n'est plus considéré comme un repoussoir, et l'équipe de Marine Le Pen tente de renforcer la crédibilité de l'ancienne candidate à la présidentielle sur les dossiers économiques. Là aussi, le réseautage à l'égard des milieux économiques est prioritaire. Des dîners sont organisés chez un ancien du groupe Bouygues pour permettre des rencontres discrètes. Un grand banquier de la place de Paris ne prend plus de pincettes : « Faut qu'on trouve notre Trump, qu'il plaise aux Gilets Jaunes et qu'il défende le capitalisme ». Cette crispation identitaire chez certains patrons est inédite depuis longtemps. Si les rapprochements avec le RN sont encore tabous et secrets, le parcours d'un Charles Beigbeder qui finance ouvertement la revue conservatrice L'Incorrect est le signe que les lignes bougent. Reste qu'en la matière, le faux pas est vite arrivé. En témoigne, la polémique suscitée en 2019 par l'invitation de Marion Maréchal Le Pen à l'université d'été du Medef, finalement annulée en catastrophe.

Au sein de l'organisation patronale justement, certains Medef territoriaux semblent davantage ouvert au RN, comme chez les petits patrons, les artisans ou les entrepreneurs de PME, tandis que les grandes fédérations comme celles du bâtiment, ou de métallurgie l'UIMM, sont également traversées par un fort ressentiment contre l'actuel président, accusé d'en avoir que pour la « startup nation ». Même son de cloche du côté du secteur de l'hôtellerie et la restauration, le tourisme étant touché de plein fouet par l'épidémie. Une difficulté supplémentaire pour Geoffroy Roux de Bézieux qui doit à la fois gérer les frustrations de ses adhérents et rendre hommage aux choix libéraux de l'actuelle majorité, même quand cela ne va pas assez vite à son goût. Dans ce contexte tendu, l'absence d'alternative politique à droite pourrait être finalement un piège d'ici 2022 si une vague populiste se reforme de nouveau.

Et si le patron des patrons se permet d'envoyer régulièrement des textos au président, il n'a été reçu en tête-à-tête en juillet dernier que par Alexis Kohler à l'Elysée. Signe que « Jupiter » n'a pas renoncé à sa « verticalité » toute présidentielle. Un bon connaisseur du patronat commente : « Même avec des réserves, les patrons voteront Macron les yeux fermés en 2022 ». C'est du reste ce qu'a confié récemment Vincent Bolloré à un ami : « Pour qui veux-tu que je vote en 2022 ? » Cela n'empêche pas la Macronie d'accuser ce patron, propriétaire de la chaîne d'info CNEWS, de jouer parfois contre le président. Peut-être parce que la greffe du « nouveau monde » est encore bien fragile face aux enjeux à venir. Et que l'état d'esprit des patrons ne résume pas à lui-seul celui de l'ensemble des électeurs.

>> Retrouvez la série d'été politique-fiction « Château de Cartes » par Marc Endeweld sur Latribune.fr

Commentaires 14
à écrit le 28/08/2020 à 11:02
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Pendant ce temps : L'ancienne ministre du Travail, qui remplace Jean-Pierre Jouyet, entrera en fonction le 28 septembre.Remerciée par le président lors du dernier remaniement début juillet, Muriel Pénicaud a été nommée représentante permanente de ...

à écrit le 27/08/2020 à 16:50
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"Macron et les patrons, une histoire d'amour contrariée" Pourtant ,il leur a pérennisé le CICE à 20 milliards/ an, c'est vrai que cela fait un peu juste pour nos grassouillets.

le 27/08/2020 à 17:45
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Le CICE a profité aux grosses sociétés. Par cette crise, les "petits patrons" vont se voir dépossédés de leur entreprise en faillite dont les parts de marchés iront directement dans l'escarcelle des sociétés cotés en bourse.

le 28/08/2020 à 7:28
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oui mais pour les entreprises contrôlé par l'état alors qu'il aurais ete plus simple d'aligner une bonne fois pour toute de mettre une fiscalité d'entreprise sur la moyenne européenne ce qui ferais baisser les charges patronal et assurerais a la...

à écrit le 27/08/2020 à 12:10
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macron n'a pas de ligne de conduite tout dépend qui est en face. si ce sont les employeurs, il les flatte, le lendemain les syndicats salariaux hop honni soiet les vilains patrons et inversement.

à écrit le 27/08/2020 à 9:11
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accélérons, finissons en avec le salariat, tous autoentrepreneurs voila l'avenir, démantibulons l'état qui ne sert à rien ou si peu, fermons les hôpitaux et subventionnons les cliniques privées, stoppons l'entretien des routes, laissons le medef s'oc...

le 28/08/2020 à 12:28
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L état français est plus communiste que capitaliste, 20% de fonctionnaires, 53% du pib va aux dépenses sociales, plus de 700 milliards pris en charge au 2/3 par les entreprises, l état le plus dépensier avec le pays le plus taxé au monde et une quali...

à écrit le 27/08/2020 à 5:23
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" Les patrons attendent une vraie strategie du gvt, etc..." Avec microminus aux gouvernes et les mvts de greve de septembre, "ils" peuvent attendre,, mais savoir attendre n'est-il pas symbole de vertu ?

à écrit le 26/08/2020 à 20:34
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Quelqu'un l'écoute encore ce VRP ?

à écrit le 26/08/2020 à 19:34
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Sans véritable réforme de l'état il sera impossible de faire quoi ce soit d'important. Avec de telles dépenses publiques comment pouvons nous relancer réellement l'économie. Macron n'a pas fait ce qu'il aurait dû faire. Il a raté son quinquennat.

à écrit le 26/08/2020 à 15:17
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C'est le même rapport que les multinationales avec leurs sous-traitants!

à écrit le 26/08/2020 à 14:11
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Le monde politique, et l'état, sont devenus pour les entreprises une contrainte comme une autre, et je crois que c'est durable. Il importe pour le patronat de ne plus se poser de questions et de défendre les intérêts des entreprises, "quoiqu'il en co...

à écrit le 26/08/2020 à 13:38
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Heureusement que "les patrons" sont tous différents eux aussi, tout comme le peuple, et composés de gens aux idées diamétralement opposées.

le 27/08/2020 à 11:00
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@ multipseudos: "On y sent une profonde introspection." TU comprends décidément toujours rien à mes commentaires pauvre vieux hein... SIgnalé

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