« Ne vendons pas des illusions : il n'y a aucun redressement industriel aujourd'hui » (François Ruffin)

Après l’annonce ce lundi par Emmanuel Macron d’investissements étrangers record en France, suivie le lendemain par la présentation du projet de loi destiné à favoriser une réindustrialisation décarbonée du pays, François Ruffin, député LFI de la première circonscription de la Somme, dénonce dans La Tribune la politique du chef de l’Etat. Pour lui, il n’y a pas de « redressement industriel » et il faut au contraire « canaliser toutes les énergies du pays, tous les savoir-faire, tous les capitaux, toute la main d’œuvre en une direction ; l’économie de guerre climatique » .
.François Ruffin : « Au fond, c'est comme si Emmanuel Macron avait été élu à contre-temps de l'histoire »
.François Ruffin : « Au fond, c'est comme si Emmanuel Macron avait été élu à contre-temps de l'histoire » (Crédits : DR)

LA TRIBUNE- Ces derniers jours, le président Emmanuel Macron a multiplié les annonces sur l'industrie. Au sommet « Choose France », il a annoncé 13 milliards d'euros d'investissements. Que pensez-vous de cette offensive présidentielle ?

FRANÇOIS RUFFIN- Je vois une conversion d'Emmanuel Macron. C'est peut-être même la conversion de toute une classe. Pourquoi l'industrie française est partie depuis quarante ans ? Parce que nos élites ont décidé que les usines, c'était passé, dépassé, que ça polluait, qu'il fallait se tourner vers les services, les banques et les assurances, qu'on pouvait juste garder, éventuellement, l'aéronautique et le luxe. Emmanuel Macron reste quand même l'homme de la « startup nation », qui, comme ministre à Bercy, a bradé notre fleuron Alstom aux Américains, Technip aux Texans, Alcatel à Nokia, avec, au final, 1.800 emplois en moins malgré les engagements... Alors, si conversion d'Emmanuel Macron, et de nos élites, il y a, tant mieux.

Maintenant, il faut que ça parte d'un bon diagnostic, sinon nous n'aurons pas les bons remèdes. Quel est le diagnostic ? Nous avons subi une double emprise. Par un dumping sur le travail à l'est, via la Chine et l'élargissement de l'Union européenne, avec une main d'œuvre moins chère, une faible fiscalité, des normes environnementales moindres. Et par une prédation du capital à l'ouest, avec les fonds de pension anglo-saxons qui ont pillé les plus beaux morceaux de notre industrie nationale.

Depuis quarante ans, dans mon coin, on a déshabillé notre industrie dans une grande indifférence. Emmanuel Macron dit qu'il a « cessé d'être naïf », mais les gens de mon coin, les ouvriers, ont payé un prix cher à sa prétendue « naïveté ». Et eux ne l'étaient pas « naïfs ». Et ne vendons pas des illusions : il n'y a aucun redressement industriel aujourd'hui. La part de l'industrie dans la valeur ajoutée a baissé : de 14,3% à 12,7% en un mandat d'Emmanuel Macron. Affirmer le contraire, c'est un mensonge. Et si nous ne se saisissons pas des bons outils, nous allons continuer de plonger

Selon vous, le président fait-il un mauvais diagnostic à ce sujet ? Lui parie notamment sur les investissements extérieurs. N'est-ce pas une solution ?

François Bayrou, le Haut-commissaire au plan, fait pour moi un travail remarquable sur l'industrie. Il souligne notamment que notre gros problème depuis les années 2000, c'est que les multinationales françaises ont choisi de délocaliser, y compris pour nourrir le marché intérieur ! Ca représente, d'après lui, 2 points de PIB, c'est énorme.

Par ailleurs, aujourd'hui, 34 % de l'industrie française appartient déjà aux capitaux internationaux. Par conséquent, la priorité est-elle de faire la danse du ventre à Versailles à des fonds américains ou de demander aux entreprises nationales de participer à refonder de l'industrie en France ? Par exemple, quand les fonderies en aluminium, nécessaires à la voiture électrique, sont abandonnées par Renault ou Stellantis, dont l'Etat est actionnaire, ça ne construit pas une filière, ça l'affaiblit, ça la détruit. Et c'est une autre chose qu'on trouve dans le Plan du Haut-commissaire, et pas chez le président de la République : la pensée par filière.

Justement, François Bayrou en appelle dans son dernier rapport à une réorientation « des choix d'internationalisation » de nos entreprises et en particulier de nos multinationales. Mais concrètement, comment fait-on ? Est-ce suffisant d'appeler au patriotisme de nos entreprises ?

Nous nous retrouvons aujourd'hui avec 163 milliards d'euros de déficit commercial. Un record. Et pas seulement sur l'énergie car ça se dégrade grandement sur les produits manufacturés aussi. Sur deux tiers des produits, nous sommes en déficit ! Nous sommes dans une évidente dépendance qu'a révélée l'épidémie de Covid. Comment Emmanuel Macron propose d'en sortir ? Par le dumping, comme le prônent nos élites depuis quarante ans. Lundi, lors de son intervention au journal de 20 heures, il a affirmé qu'on allait gagner car il avait baissé les impôts, qu'il avait baissé le « coût » du travail, et à Dunkerque, il a évoqué les normes environnementales, à baisser aussi... Sur les réponses, rien n'a changé, il est dans la même lignée que l'économiste libéral Gary Becker, qui expliquait en 1993 dans Business Week que « dans nos pays développés, les droits sociaux et les droits de l'environnement étaient devenus trop élevés, mais qu'on pouvait faire confiance au libre-échange pour éroder à la fois le droit du travail et le droit à l'environnement. » Nous ne gagnerons pas comme ça, et c'est par ailleurs une spirale mortifère. Non, contre ça, il nous faut des protections.

Les Etats-Unis ont un Buy American Act et mettent en œuvre l'Inflation reduction act (IRA). En Chine, pour qui veut vendre des voitures à Pékin, il faut installer une usine sur place et même opérer un transfert de compétences. Et nous, l'Europe, la France, nous devrions être ouverts à tous vents ? Sans protection, pas de solution. Et quand Emmanuel Macron se déplace en Chine et n'évoque pas notre déficit commercial (35 milliards rien qu'avec la Chine), quand il n'engage pas le dialogue avec ce partenaire sur les marchés que nous souhaitons protéger, j'hallucine. C'est la première discussion à avoir avec le président Xi Jinping. Pas de politique industrielle sans une politique commerciale qui lui est liée.

La deuxième chose, c'est que, même dans l'industrie, Emmanuel Macron reste dans la « startup nation ». Il parle des produits du futur, des batteries, mais il y a des choses plus ordinaires... Nous avons, par exemple, un déficit avec l'Allemagne sur les brosses à dent. La Suisse a deux usines de lave-linge alors que, après le départ de Whirlpool, il ne nous en reste aucune. Les meubles, je vous parle autour d'une table, assis sur une chaise, comment se fait-il que nous exportons du bois brut pour qu'il nous revienne transformé ? Au fond, il n'a pas rompu avec sa pensée schumpétérienne, de la destruction créatrice, les vieux trucs doivent mourir, et on se tourne vers les « new tech ».

La part de l'industrie manufacturière en France se situe désormais au niveau de celle de la Grèce ! Mais comment relancer la machine ? Avez-vous eu l'occasion de parler de réindustrialisation à des chefs d'entreprise, à des responsables patronaux ?

Très régulièrement, dans la sous-traitance automobile, des briqueteries, etc. L'exemple le plus parlant, c'est celui des masques. Le président de la fédération, un patron, m'a invité dans son usine, à Frontignan : elle était à l'arrêt. Il avait reçu 700.000 euros de l'Etat pour monter la boîte rapidement, mais derrière, les chaînes ne tournaient pas. Pourquoi ? Parce qu'Emmanuel Macron a distribué des dizaines de millions d'euros pour créer ces usines. Bonne idée. Mais deux années plus tard, seules 20% ont survécu. Parce que nous n'avons protégé aucun marché, et que 99 % des masques provenaient de Chine. Cela n'a aucun sens.

Il nous faut un « Buy French Act », ou un « Buy European Act », avec l'obligation, ou au moins la possibilité, pour les services publics, les régions, d'acheter local. Il nous faut, sur certains produits identifiés, la mise en place de quotas d'importation, ou des taxes aux frontières. Sans cela, c'est un leurre : il n'y aura pas de résurrection industrielle.

Je reviens, enfin, sur les filières. Sur des dossiers, j'ai dû monter à Bercy, rencontrer le CIRI, Comité Interministériel de Restructuration Industrielle, mais personne dedans ne réfléchissait en filière. Personne ne mettait autour de la table tous les acteurs d'une filière, sous-traitant, donneur d'ordre, etc., pour rétablir les chaînons manquants, pour se demander comment agir ensemble, où il fallait investir, comment se soutenir. C'est pour moi le rôle de l'Etat, pivot, chef d'orchestre, qu'il ne joue pas.

La semaine dernière, Emmanuel Macron a évoqué l'idée d'une « pause réglementaire européenne » sur les objectifs environnementaux. Ce que vous proposez-là, c'est une mise à distance d'autres règles européennes... Le chemin est compliqué...

Sur le plan environnemental, comme sur le plan social ou fiscal, nous ne devons pas avoir comme horizon de dégringoler la pente, d'aller vers le bas. Au contraire, il nous faut tirer vers le haut. Donc, le libre échange est à tempérer, le politique doit faire tampon. Ça bouge beaucoup, dans les discours en tout cas. Il y a déjà la taxe carbone aux frontières de l'Union, avec ses limites. Mais la semaine dernière, les députés européens ont voté une motion pour que les produits venant de pays avec de faibles normes sociales soient taxés à l'entrée de l'UE. Emmanuel Macron devrait appuyer cela, chercher des alliés pour cette régulation, aller dans cette direction-là avec des partenaires européens, ou en bilatéral. Mais non, il ne dit rien. Il y a une logique à inverser. Pour réduire notre déficit commercial, le mot d'ordre depuis quarante ans était : « il faut exporter plus ». La vraie question, aujourd'hui, c'est : « comment importer moins ? »

Comment alors ?

Il y a plusieurs biais. Concernant nos dépenses d'énergie, qui causent la moitié de notre déficit commercial, c'est en finir avec un gaspillage colossal. Depuis cinq ans, je le répète en commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale, il nous faut investir, des dizaines de milliards d'euros, sur l'isolation des logements. C'est un investissement, pas une dépense. Pour les factures des gens, pour la planète, pour l'emploi, soit.  Mais surtout pour la souveraineté nationale. Il faut un plan massif, et pas ma prime Rénov'.

Ensuite, il faut une vraie discussion, ouverte, avec les chefs d'entreprise, des firmes aux PME, les syndicats, avec la société, pour décider quelles productions il faut relocaliser en France, celles qui prioritaires, dans quelles filières ? Le Haut-commissariat au Plan offre un début de cartographie. Au cœur de la crise covid, Emmanuel Macron a eu un moment de lucidité quand il a déclaré : « déléguer notre santé, notre protection, au fond notre cadre de vie, à d'autres, c'est une folie. » Mais après cette épiphanie, on est retourné à la normale, et on signe des accords de libre-échange comme avant.

Enfin, sur certains produits, je pense à l'électronique ou à la téléphonie, nous devons avoir comme objectif de moins consommer, par des garanties étendues, par des centres de réparations partout dans le pays. Ceci, pour des raisons à la fois écologiques et économiques, pour notre balance commerciale.  On retrouve là l'idée d'une « planification écologique » porté par Jean-Luc Mélenchon au cours de la campagne présidentielle. Le président Macron a d'ailleurs repris l'expression. Dans votre conception de cette planification, il faudra prendre en compte toutes les énergies, et pas uniquement attendre une impulsion venant du haut...

L'Etat a un rôle de chef d'orchestre. Je songe à Roosevelt 1942. Il lui manque des bombardiers, des porte-avions, des tanks... Et que fait-il ? Il ne nationalise pas tout, non, il canalise toutes les énergies du pays, tous les savoir-faire, tous les capitaux, toute la main d'œuvre en une direction : l'économie de guerre. Je pense qu'aujourd'hui, il faudrait canaliser tout cela vers une direction : l'économie de guerre climatique.

Ces derniers mois, les États-Unis ont mis en place leur Inflation Reduction Act (IRA) avec 370 milliards de dollars de subventions fléchés vers les investissements durables, la Chine subventionne également fortement ses industries. Comment financer un plan de la même ampleur ? Faut-il porter ça au niveau européen ?

Oui, au niveau européen, quand cela est possible. Et national, quand ça bloque. Mais avec un autre échelon à penser, aussi : un groupe de pays qui veulent avancer ensemble... C'est ainsi que s'est construit Airbus, et pas en pas en attendant l'accord de vingt-sept Etats... Nous n'aurions aucune filière aéronautique, à ce rythme-là.

Finalement, vous en appelez au retour d'un « État stratège » ?

C'est une évidence. Au fond, c'est comme si Emmanuel Macron avait été élu à contre-temps de l'histoire. Comme Mitterrand, en 1981 : il arrive après la grande vague socialiste, keynésienne et autogestionnaire, et il doit faire face à la grande vague libérale. Là, en 2017, arrive à l'Elysée le petit-fils de Margaret Thatcher, Emmanuel Macron, mais sans doute à contre-temps de l'histoire. Car, finalement, la grande vague libérale, sur le plan idéologique, est morte, elle est derrière nous. Nous voyons qu'il y a un retour de l'État. Mais un retour de l'État qui n'a pas pensé son rôle. C'est en permanence du ponctuel, du non-pensé, ça apparaît comme du bricolage, et donc, ça ne structure rien. Oui, il faut le retour d'un l'État qui coordonne, qui stimule, qui repère les chaînons manquants, qui offre une stratégie. Qui fasse passer les besoins de la Nation, des citoyens, avant le marché. Ce que je retrouve davantage dans les notes du Haut-commissariat au plan que dans les discours d'Emmanuel Macron.

Commentaires 25
à écrit le 18/05/2023 à 20:48
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L'enfer administratif !!! On à toujours des délais d'autorisation de construction 2 fois supérieur à ce que propose l'Allemagne, sans même parler des délais de construction une fois les autorisations obtenus ! On ne peut pas attirer des grands ...

à écrit le 18/05/2023 à 20:34
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Ne vendons pas des illusions : la représentation nationale n'est pas à un niveau acceptable à cause de cette Nupes

à écrit le 18/05/2023 à 14:57
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Toyota à Valenciennes a produit des millions de Yaris. C'est donc qu'il y a un problème de management et de culture industrielle chez les patrons français.

à écrit le 18/05/2023 à 14:53
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Le niveau des messages sur LT est globalement moins pire que ceux sur les autres sites économiques. Cependant toujours la même litanie mainstream de la majorité des posteurs bourrée d'à priori. Affligeant.

à écrit le 18/05/2023 à 12:42
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Bonjour, personnellement je suis de sont avis , ils n'y a aucun redressement industriel dans notre pays... Les composants des voitures sont fabriqués hors de France et ils ne reste que les assemblages de fin de production... Pour les avions, nous av...

à écrit le 18/05/2023 à 9:42
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Pour une vraie réindustrialisation il suffit de nous comparer aux pays de la zone euro qui ont encore une industrie. L'Allemagne, l'Italie et les Pays Bas n'ont pas de "planification" faite par des incompétents qui n'ont jamais travaillé et connu la ...

à écrit le 17/05/2023 à 22:31
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M. Ruffin parle beaucoup sans savoir : a) Alstom a très bien vendu ses turbines à gaz à GE, puisque ce métier là n'a eu que des ennuis après, et on n'aurait pas dû mettre les turbines Arrabel dans le deal, mais à l'époque il était de bon ton de détes...

à écrit le 17/05/2023 à 21:47
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En son temps, LeCourrierdesStratèges a traité le cas Ruffin, ici "Scandale Ruffin : Macron gouverne-t-il en organisant une opposition contrôlée ?"..

à écrit le 17/05/2023 à 21:22
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Mr Marc Endeweld, pourquoi inviter une telle personne sur un tel sujet? Le problème de Mr Macron c'est qu'íl est bien seul et qu'avec 67 millions de Français comme Ruffin, c'est pire que d'essayer d'avancer dans la boue des tranchées de 14-18. Pour...

à écrit le 17/05/2023 à 21:13
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Je connais mal ce monsieur, donc il m'est difficile de porter un jugement mais j'ai vu des vidéos sur le net lors d'interventions de sa part sur certains sujets, cela était plein de bon sens. En me référant à ces quelques vidéos, je dirais qu'il fais...

à écrit le 17/05/2023 à 19:33
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Un extrême gauche interrogé sur l'économie !? Pour le prochain article, ce sera quoi ? La campagne de vaccination par un complotiste, les droits de l'homme par XI JIPING et la protection de l'enfance par Marc Dutrouc ? Quel est ce mal qui gangrène p...

le 18/05/2023 à 9:25
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Donc on ne peut pas interviewer un député sur l'économie sous prétexte qu'il est de gauche ? Vous avez raison, chacun dans sa bulle avec des oeillères et fonçons tout droit sans jamais faire évoluer nos idées jusqu'à la mort ! Il y a quelque chose e...

le 19/05/2023 à 10:32
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Vous dites que RUFFIN est d'extrême gauche !!!! Vous plaisantez ! L'extrême gauche c'est le NPA et Lutte ouvrière mais pas LFI et encore moins François RUFFIN . LFI, c'est l'équivalent du parti socialiste au début des années 80, c'est certainement ...

à écrit le 17/05/2023 à 19:33
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Un extrême gauche interrogé sur l'économie !? Pour le prochain article, ce sera quoi ? La campagne de vaccination par un complotiste, les droits de l'homme par XI JIPING et la protection de l'enfance par Marc Dutrouc ? Quel est ce mal qui gangrène p...

le 18/05/2023 à 9:46
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Oui, c'est juste incroyable.

à écrit le 17/05/2023 à 19:31
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Rufin le clown au nez rouge oublie de nous parler de ses déclarations enamourées à macron, dormez braves gogos, tout est -encore- sous contrôle avec fake ruffin..

à écrit le 17/05/2023 à 18:54
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Depuis 93 La France est pillée par les fonds de pension us avec pour seule cause la forfaiture de sarkozy et le traité de Maastricht, Maastricht apportant et les délocalisations et l' exil fiscal complété de la fraude., article 63 ...

le 18/05/2023 à 9:21
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Quand est-ce que vous aller lire ce fameux article du TFUE que vous citez à foison ? Rien n'y indique ce que vous déclarer. Votre vie se résume à des copier-collers des tweets d'Asselineau, n'arrivez-vous pas à penser par vous-même ?

le 18/05/2023 à 12:16
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@dri Libre circulation des hommes et des capitaux, vous pas pouvoir comprendre ce que cela signifie?.. Délocalisations des entreprises et des capitaux, exil et fraude fiscaux.. CQFD_

à écrit le 17/05/2023 à 18:54
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Trop facile de costumer E. Macron en banquier d'affaires, la cause de tous les maux du petit peuple : pas très créatif, le Ruffin. Mais le discours sur les élites qui ne voulaient plus d'usines ne sonne pas faux : il y a bien en dessous l'éternel mé...

le 18/05/2023 à 19:17
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En cinéma aussi on a coulé...

le 18/05/2023 à 20:57
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On pourrait aussi parler des liberaux physiocrates ne jurant que par l'agriculture et la rente foncière... Pour ça l'industrie française n'a vraiment décollé que quand l'Etat a mis le paquet pour subvenir aux besoins de la guerre 14/18 car jusque là,...

à écrit le 17/05/2023 à 18:41
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Très bien, monsieur RUFFIN; pour réindustrialiser, il faut de l'argent et des personnes qui l'apportent. On n'attire pas des investisseurs sans leur promettre du miel. Le problème, dans nos démocratie, c'est que les hommes politiques ne payent jamai...

à écrit le 17/05/2023 à 17:58
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ce triste sir ne mentionne pas le coût des destructions d'entreprises du fait des syndicats type cgt/fo/ sud et des partis politiques lfi/ps/fn au pouvoir dans les assemblées et sénat. Comment avoir confiance en un parti politique qui stigmate l'es...

à écrit le 17/05/2023 à 17:33
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C'est vrai que le but de Macron, c'est de tout transformer en monnaie pour se permettre de compter ! Mais cela sans but réel ! Sinon la satisfaction d'un banquier ! ;-)

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