Prix de l'électricité, des taxis ou des péages autoroutiers : ce qui change au 1er février

Prix des péages autoroutiers, de l'électricité, des taxis... A partir du mercredi 1er février, il faudra faire avec des augmentations de tarifs dans divers secteurs. Seule bonne nouvelle pour le pouvoir d'achat, les taux d'intérêt du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDD) augmentent à 3%, contre 2% actuellement.
Le gel du tarif réglementé de l'électricité prend fin pour 23 millions d'abonnés, dont 1,45 million de petits professionnels.
Le gel du tarif réglementé de l'électricité prend fin pour 23 millions d'abonnés, dont 1,45 million de petits professionnels. (Crédits : JOHANNA GERON)

Ce 1er février sera synonyme de nombreuses augmentations dans les secteurs de l'énergie ou des transports. On fait le point sur tout ce qui va changer à partir de mercredi.

Le gel du tarif réglementé de l'électricité prend fin

Le plafond du tarif réglementé de l'électricité, gelé à une hausse de 4% depuis le 1er février 2022, prend fin pour 23 millions d'abonnés, dont 1,45 million de petits professionnels. Ils se verront appliquer une hausse moyenne contenue à +15% par le gouvernement dans le cadre du bouclier tarifaire.

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Les tarifs des péages des autoroutes vont augmenter de 4,75% en moyenne

Les tarifs des péages des principaux réseaux autoroutiers vont augmenter de 4,75% en moyenne, une augmentation plus forte que ces dernières années (+2% en 2022, +0,4 en 2021, +0,8% en 2020, +1,9% en 2019) mais encore inférieure à l'inflation. Cette augmentation annuelle, prévue dans les contrats des différents concessionnaires selon un calcul qui prend en compte une part de l'inflation et d'éventuels travaux, s'accompagnera de mesures commerciales chez plusieurs sociétés d'autoroutes.

Les véhicules électriques bénéficieront ainsi d'une réduction de 5% pendant un an, sur tous leurs trajets, sur les réseaux Sanef/SAPN et APRR/AREA et Vinci a bloqué les tarifs de la grande majorité des péages du quotidien.

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Prendre un taxi coûtera plus cher

Les tarifs des taxis augmenteront de 4% au plus le 1er février, le montant minimum de la course restant fixé à 7,30 euros. Du côté des VTC, les chauffeurs auront un montant minimum garanti de 7,65 euros par trajet, ce qui va faire grimper le prix de la plus petite course à environ 10,20 euros pour le passager sur une application comme Uber, en incluant les commissions.

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Assurance chômage : une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi

La réforme prévoit une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février. Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d'indemnisation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à neuf mois. Un plancher minimal de six mois sera préservé.

Pour les demandeurs d'emploi qui verront leur durée d'indemnisation réduite, un « complément de fin de droits » (un allongement de la durée) est prévu en cas de dégradation du marché du travail, si le taux de chômage dépasse 9% ou s'il augmente de 0,8 point ou plus sur un trimestre.

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Les taux d'intérêt du Livret A du LDD augmentent

Les taux d'intérêt du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDD) augmentent à 3%, contre 2% actuellement, à partir du 1er février, un niveau plus vu depuis 2009, mais toujours nettement inférieur à l'inflation. Quant au taux du Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux personnes aux revenus modestes (au maximum 21.393 euros annuels pour une personne seule), il passe de 4,6% à 6,1%.

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Et, aussi, les arrêts de travail dérogatoires pour cause de Covid ne seront plus possibles

Créés au début de la crise sanitaire en 2020 « afin de limiter la propagation de l'épidémie », les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19, ne seront plus possibles. Tombés en désuétude sur fond de chutes des cas, « l'isolement systématique » des cas positifs et « la réalisation d'un test » au bout de deux jours pour leurs contacts ne seront par ailleurs plus requis. Enfin le suivi des « cas contact », via le service « contact Covid » géré par l'Assurance maladie, va lui cesser définitivement.

 (Avec AFP)

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