Les exportations chinoises vers la Russie explosent : "les perspectives de coopération future sont immenses" (Pékin)

Alors que les exportations de la Chine ont connu un tassement en janvier-février, progressant de 16,3% seulement sur un an, elles ont en revanche bondi de 41,5% vers la Russie. Un chiffre qui traduit les fortes relations entre les deux pays. Ce lundi, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que "l'amitié entre les deux peuples est solide comme un roc et les perspectives de coopération future sont immenses". Attachée à son partenariat avec Moscou, Pékin s'est abstenue de condamner l'intervention russe en Ukraine, se refusant même à parler "d'invasion". La Chine est prête à participer "le moment venu" à une médiation internationale pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Soutien de la Russie, la Chine n'est toutefois pas prête à tout pour aider son voisin, soucieuse de préserver ses intérêts économiques et de ne pas s'attirer les foudres de l'Occident.
Soutien de la Russie, la Chine n'est toutefois pas prête à tout pour aider son voisin, soucieuse de préserver ses intérêts économiques et de ne pas s'attirer les foudres de l'Occident. (Crédits : Jason Lee)

« Solide comme un roc » : voilà comment le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a défini l'amitié entre la Chine et la Russie ce lundi 7 mars. Précisant au passage que « les perspectives de coopération future sont immenses » entre les deux pays. Pékin est même prêt à participer « en cas de besoin » à une médiation internationale pour résoudre le conflit en Ukraine.

Une déclaration à l'opposé de la posture des pays occidentaux, qui condamnent unanimement l'invasion russe depuis le premier jour. Mais qui ne surprend pas au regard des relations et intérêts économiques qui lient la Chine et la Russie depuis de nombreuses années.

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Les exportations chinoises se tassent, sauf vers la Russie

D'ailleurs, ces liens se sont traduits par une hausse des exportations chinoises vers la Russie depuis le début de l'année. Car si la Chine a connu un tassement de ses exportations en janvier-février 2022, puisqu'elles n'ont progressé que de 16,3% sur un an (un rythme inférieur à l'an dernier où elles avaient bondi de 60,6% au cours de la même période), elles grimpent fortement vers la Russie selon des chiffres publiés par les Douanes chinoises. Sur les deux premiers mois de 2022 en effet, les ventes du géant asiatique vers son voisin russe ont bondi de 41,5% sur un an, sans  que le détail des produits concernés ait été précisé.

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Pékin, premier partenaire commercial de Moscou...

Pour rappel, la Chine est le premier partenaire commercial de Moscou depuis 12 ans, selon le ministère chinois du Commerce. La relation bilatérale fait cependant preuve d'une « énorme asymétrie », la Russie n'étant que le 18e partenaire commercial de Pékin, d'après Jie Yu, spécialiste de la Chine à la Chatham House, un institut basé à Londres qui suit les relations internationales.

La Russie n'en est pas moins l'un des rares pays à dégager un excédent commercial avec la Chine. L'an dernier, la Chine a réalisé chez son voisin pour 79,3 milliards de dollars d'achats, soit 3% des importations chinoises, selon la banque ANZ. Ses ventes en Russie représentaient 67,6 milliards de dollars, soit 2% seulement du total des exportations chinoises.

Les hydrocarbures et des matières premières comme le bois et les métaux représentent l'essentiel des achats chinois. La Russie fournit à la Chine 16% de son pétrole, avec en moyenne 1,59 million de barils livrés chaque jour l'an dernier, selon ANZ. Le gaz naturel russe représente 5% de la consommation chinoise. Mais la Chine ne cesse d'augmenter les volumes. Le mois dernier, Pékin et Moscou ont scellé un nouvel accord pour la fourniture de 10 milliards de m3 de gaz naturel à la Chine en provenance de l'Extrême-Orient russe. Les deux pays ont aussi plusieurs projets de gazoducs, dont le premier est entré en service en 2019.

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À noter que la Russie est un « gros investisseur sur le marché obligataire chinois », selon ANZ, avec l'équivalent en yuans de quelque 140 milliards de dollars d'avoirs. Pour le moment, seuls 17% des échanges entre la Chine et la Russie sont réglés en yuans, affirme l'analyste Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics. Mais du fait des sanctions occidentales contre Moscou, « cela pourrait rapidement changer afin de maintenir la circulation des marchandises », estime M. Evans-Pritchard.

... et aussi de l'Ukraine

La Chine est également le premier partenaire commercial de l'Ukraine, mais ce pays ne représente que 0,3% des échanges de Pékin. L'Ukraine alimente la Chine en matières premières, notamment du minerai de fer. Elle se trouve sur le trajet des Nouvelles routes de la soie, l'ambitieux projet d'infrastructures lancé par Pékin sous l'impulsion de Xi Jinping, puisque Kiev y participe depuis 2017.

Mais du fait du soutien tacite de Pékin à l'invasion russe, l'Ukraine pourrait être « moins encline à faire des affaires avec la Chine et à soutenir ses projets », prévient le cabinet SinoInsider. Le projet des routes de la soie, qui traverse la Russie, risque à ce titre d'être « fortement pénalisé » par les sanctions occidentales contre Moscou, estime-t-il.

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Côté céréales, l'Ukraine exporte principalement vers la Chine de l'orge, de l'huile de tournesol et surtout du maïs. L'an dernier, 29% des importations chinoises de cette céréale provenaient d'Ukraine, selon les Douanes. Une grande partie du maïs sert à nourrir les porcs, dont la viande est la plus consommée en Chine.

Fortement dépendante de l'Ukraine pour l'approvisionnement alimentaire, la Chine cherche désormais à diversifier ses sources d'approvisionnement, selon l'agence Bloomberg. Hasard ou non du calendrier, Pékin a annoncé la levée de restrictions sur ses importations de blé russe le jour de l'invasion de l'Ukraine. L'accord, connu depuis début février, permet désormais des importations depuis toutes les régions russes, contre sept seulement précédemment.

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Soutenir la Russie sans s'attirer les foudres de l'Europe

Alors que les pays occidentaux ont mis en place tout un train de sanctions contre Moscou, la Chine s'y oppose mais s'abstient de condamner l'intervention russe en Ukraine et réfute le terme « d'invasion ».

Depuis l'invasion russe de la Crimée en 2014 et de précédentes sanctions contre le régime poutinien, les relations économiques et politiques entre Moscou et Pékin se sont considérablement renforcées. Fort de son rôle dans le commerce mondial, le géant asiatique dispose de très loin des plus importantes réserves de change en euros et en dollars. La Chine a « les moyens financiers d'aider la Russie » et est le seul pays à pouvoir le faire, affirme l'économiste Paola Subacchi, de l'Université de Londres.

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Mais Pékin n'est toutefois pas prêt à tout pour aider Moscou à contourner les sanctions, soucieux de préserver ses intérêts économiques et de ne pas s'attirer les foudres de l'Occident. Le pouvoir communiste veut s'éviter des sanctions occidentales, sans pour autant « tourner le dos » à Moscou, observe Gary Hufbauer, chercheur au centre de réflexion Peterson Institute for International Economics (PIIE) à Washington.

Le géant asiatique dispose par exemple de son propre système de paiement interbancaire transfrontalier (CIPS), qui fonctionne exclusivement en yuans. « Le CIPS peut en théorie partiellement remplacer Swift », indique Juuso Kaaresvirta, spécialiste des échanges Chine-Russie, à la Banque de Finlande. Mais les banques chinoises ne « s'y risqueront pas » de peur de s'exposer à des sanctions américaines qui les priveraient d'accès au dollar, ajoute-t-il. Plusieurs banques publiques chinoises seraient ainsi réticentes à financer des achats de matières premières en Russie, selon l'agence Bloomberg. Basée à Pékin, la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (BAII), qui est la réponse chinoise à la Banque mondiale, a suspendu jeudi ses activités avec la Russie et le Belarus, visés par des sanctions.

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5,5% de croissance dans le viseur pour 2022

Dans ce contexte incertain, entre guerre et une pandémie malgré tout toujours là, la Chine s'est fixé un objectif de croissance « d'environ 5,5% » cette année, a annoncé ce week-end son Premier ministre chinois

« La pandémie de Covid-19 est toujours en cours, la reprise mondiale manque de dynamisme et le prix des matières premières reste élevé [...] ce qui rend la conjoncture volatile, difficile et incertaine », a indiqué Li Keqiang, selon une version écrite de son discours-fleuve ouvrant la session annuelle du Parlement, devant les 3.000 députés. Et d'ajouter : « Atteindre cet objectif de croissance nécessitera des efforts ardus ».

Il s'agirait pour la Chine de son rythme de croissance le plus faible depuis 1990, mis à part l'année Covid de 2020. La Chine avait alors renoncé à se fixer un objectif annuel de croissance.

En 2021, le pays visait au moins 6% de croissance. Son produit intérieur brut (PIB) a finalement progressé de 8,1% sur un an, galvanisé par la reprise. Mais la croissance s'est essoufflée en cours d'année (+18,3% au 1er trimestre 2021 contre 4% au dernier). Le pouvoir insiste désormais sur l'importance de « stabiliser » la croissance, dans une année sensible politiquement.

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Autres objectifs : réduction du déficit et hausse des emplois

Outre ses objectifs de croissance, le Premier ministre chinois a également présenté ses ambitions en termes de déficit : le réduire à 2,8% du PIB, contre 3,2% l'an dernier. La Chine n'a plus connu d'excédent budgétaire depuis 2007.

En matière d'emplois, Pékin se fixe comme but de créer cette année quelque 11 millions d'emplois, un chiffre identique à celui de l'an dernier. La Chine vise également un taux de chômage « ne dépassant pas 5,5% », après un record absolu de 6,2% en février 2020, au plus fort de l'épidémie. À noter toutefois que ce chiffre dresse un tableau incomplet de la conjoncture économique. En Chine, le chômage est calculé pour les seuls urbains et ne tient pas compte des près de 300 millions de travailleurs migrants, d'origine rurale, dont la situation a été fragilisée par la crise sanitaire.

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LA CHINE AUGMENTE FORTEMENT SON BUDGET MILITAIRE POUR 2022

Le budget militaire chinois augmentera de 7,1% cette année, a annoncé samedi 5 mars le ministère des Finances chinois. Soit une hausse par rapport à l'an dernier de +6,8%. Il s'agit de la plus forte progression depuis 2019 (+7,5%). Le renforcement de l'armée chinoise suscite la méfiance récurrente des nations voisines, alimentée par un manque de transparence sur ce que le budget militaire recouvre exactement.

Avec cette enveloppe de 1.450 milliards de yuans (230 milliards de dollars), la Chine dispose du deuxième budget de défense mondial, après les États-Unis (740 mds USD prévus pour 2022). Cette progression est par ailleurs nettement supérieure à la croissance attendue du PIB (5,5% pour 2022). Elle survient dans le contexte de la guerre menée par la Russie en Ukraine que Pékin s'est jusqu'à présent refusé à condamner, disant « comprendre » les préoccupations de Moscou pour sa sécurité.

Lors d'une visite du président russe Vladimir Poutine à Pékin début février, les deux pays se sont prononcés de concert contre l'expansion de l'Otan. Le président chinois Xi Jinping a obtenu de son côté le soutien de son voisin pour dénoncer « l'influence négative pour la paix et la stabilité » des États-Unis dans la région Asie-Pacifique. Pékin ne cesse d'élever la voix pour s'en prendre au régime rival de Taïwan, l'île qu'il considère comme une de ses provinces et dont il se réserve le droit de s'emparer par la force. L'an dernier, le régime communiste a multiplié les incursions dans la zone d'identification de défense aérienne de Taïwan, en réponse notamment à des visites de hauts responsables américains dans l'île. Le mois dernier, Xi Jinping a ordonné à toutes les unités militaires de mener des « exercices orientés vers le combat » et d'améliorer leurs capacités en matière « d'affrontements informatiques ».

(Avec AFP)

Commentaires 39
à écrit le 10/03/2022 à 12:36
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Poutine le tigre chinois va te dévorer

le 21/03/2022 à 22:56
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Il ne manque plus que la Corée du Nord pour que les Cocos se bouffent entre eux pour tenter de dominer

à écrit le 08/03/2022 à 9:30
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Conseil de lecture : ne manquez pas de lire "Terres rares" de Jean Tuan chez C.L.C. Éditions. Un néo-polar épicurien et érudit qui dévoile certaines menaces que la Chine fait peser sur le monde. Lecture édifiante et distrayante ! Disponible en libr...

à écrit le 07/03/2022 à 23:26
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La Chine est une dictature au même titre que la Russie, bien avant l'agression de l'Ukraine les deux pays s'étaient mis d'accord .Seule la Chine pourrait faire peur à la Russie avec ses 1,4 milliard habitants face à une Russie d'à peine 146 000 000...

à écrit le 07/03/2022 à 19:11
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heureusement que les russes ont 140 milliards en obligations chinoises, ca leur permettra de tenir un peu ( avec une duration a 8 ans, ca peut faire 20 milliards par an); vu que le reste est bloque c'est un bon debut, sachant que personne ne veut de ...

à écrit le 07/03/2022 à 18:26
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L'Europe va couler, surtout continuez de payer le gaz ou on coupe tout et retour à l'âge de pierre ! Guerre de libération vas-y Poutine !

à écrit le 07/03/2022 à 17:43
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Il est bien sûr évident que la détestation de la part des pays occidentaux du régime actuellement en place en Russie, créée par l’invasion injustifiée de l’Ukraine puis par les hausses des prix du gaz et du pétrole qui suivront ce conflit, pourrait a...

à écrit le 07/03/2022 à 15:45
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Oui oui, sauf que le rouble ne vaut plus rien et les Chinois vont pas se faire payer avec des couronnes de fleurs.

le 07/03/2022 à 17:58
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Vous connaissez le commerce international ? Les tarifs sont fixés en dollars. De plus les russes ont 140 milliards de dollars d'avoir en Chine... c'est à dire qu'ils n'ont même pas à débourser un centime quand ils achètent quelque chose aux chinois.

à écrit le 07/03/2022 à 15:23
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Que la Chine bouffe lentement et méthodiquement la Russie, c'est un scénario probable pour le futur.

le 07/03/2022 à 19:26
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Tout comme les Usa qui bouffent l'europe depuis 40 ans.

à écrit le 07/03/2022 à 13:37
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Acheter Chinois revient à soutenir la guerre en Ukraine. Les coûts de transports vont de toutes façons impacter les exportations de produits Chinois. A moyen terme, ça va finir par "piquer" aussi pour les Chinois. Poutine est en sursis non renouvelab...

le 07/03/2022 à 15:18
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Poutine est tranquille c'est la maladie qui l'emportera et seulement elle.

à écrit le 07/03/2022 à 13:24
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Ben al0rs manu-s, tu ne dis rien c0ntre la Ch1ne ?

à écrit le 07/03/2022 à 12:41
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Merci camarades chinois. le grand timonier l'avait dit, le communisme passe par le capitalisme(ou un un machin comme ça)..

à écrit le 07/03/2022 à 12:27
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Ne manquez pas de lire "Terres rares" de Jean Tuan chez C.L.C. Éditions. Un récit épicurien et érudit qui dévoile les menaces que la Chine fait peser sur le monde. Écrit par un observateur attentif et sans parti-pris de la Chine. Lecture édifiante ...

le 07/03/2022 à 14:58
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Pour info, les USA qui produisaient des terres rares (pas si rares que ça mais très diluées, mélangés parfois) ont laissé la Chine le faire, c'est très polluant + facteur d'échelle = prix plus bas. Rhône-Poulenc en produisait aussi, dans le temps, an...

à écrit le 07/03/2022 à 12:15
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Il faut se préparer à une guerre longue et d'intensité si non ,l'on finira comme en quarante. Nous n'avons pas les gens qu'ils faut pour mettre en oeuvre un tel projet au niveau du pays actuellement. Les militaires ne peuvent pas s'exprimer sur l'éta...

le 07/03/2022 à 13:03
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Et qui selon vous serait ce grand personnage qui nous fait défaut actuellement ?

à écrit le 07/03/2022 à 12:08
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Cela doit être simple. L'entreprise chinoise qui vend des choses sensibles en Russie doit perdre les marchés occidentaux. 2% contre 70+ %, la messe est dite.

le 07/03/2022 à 12:34
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La situation est simple, la Chine c'est l'usine du monde. En face les hommes soja de l'occident baissent les yeux et ça va pas changer. Idem pour les sanctions envers la Russie, vu l'envolé des cours des matières premières, les sanctionnés en...

le 07/03/2022 à 12:45
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Alors tout à l'heure c'était il faut vautrer l'économie mais en douceur.... la maintenant c'est virons la Chine. Hors qu'il s'agit d'une affaire atlantistes mais passons, question: dans des ( folles ) économies commerciales ou les ( maigres ) rentrée...

le 07/03/2022 à 16:29
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@génie 2: C'est simple: a) les entreprises chinoises qui ne vendent pas de choses sensibles (Sensibles, vous comprenez?) en Russie, peuvent continuer leur commerce. b). Les entreprises non chinoises y compris celles ayant des usines en Chine vont pro...

le 07/03/2022 à 18:18
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Donc vous aller mettre des inspecteurs européen partout en... Russie pour ouvrir les paquets venus de Chine.... tension .. la Russie vient de publier une liste de pays hostiles.. ah pour les paquets venus d'Afrique du sud ( qui vient de reconfirmer ...

à écrit le 07/03/2022 à 12:05
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Les US veulent pousser les sanctions contre la Russie afin de favoriser les exportations US de pétrole et de gaz vers l'Europe. Mais cela va se retourner contre l'Europe et les USA car comme pour SWITF et Master Card/Visa la Russie va se tourner dava...

à écrit le 07/03/2022 à 11:57
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Ils vont payer comment les Russes? En rouble dévalué ? Leur seule source de devises, c'est l'exportation de pétrole et de gaz qui se paie principalement en dollar. On comprend dès lors la volonté de Biden d'interdire les achats de pétrole et gaz Ru...

le 07/03/2022 à 12:40
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En Yuan ou en or, comme ils le font maintenant mdr Plus personne n'utilise de dollar en Russie pour les échanges commerciaux, pour la simple et bonne raison qu'ils ne sont pas idiots. Les chinois non plus, ils comptent reprendre Taïwan, et ils ...

à écrit le 07/03/2022 à 11:32
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La chine ne pourra pas tout compenser des sanctions occidentales. Envers la Russie … qu’ont cette dernière va accroître sa dépendance envers la chine … qu’elle ironie : Poutine regarde vers l ouest alors que le feu commencera au Sud est ….

le 07/03/2022 à 11:48
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Un chiffre qu'aucun médias ne donnent...700 millions de dollars /jours....c'est ce que encaisse la Russie grâce a son gaz et pétrole...en Bref nous contribuons malgré nous a l'effort de guerre Russe ! Nous sommes et seront les plus grand perdant dans...

à écrit le 07/03/2022 à 11:29
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Boycotter la Chine une fois pour toute !!! Comme la Russie !!, il n'y rien de bon attendre de ces pays...

le 07/03/2022 à 11:55
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bien vu. un revers pour les collaborateurs compatriotes

le 07/03/2022 à 12:44
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Si le monde fonctionnait à coup de yaka et de pleurnicherie sur Twitter, les metrosexuels progressistes seraient rois. Malheureusement ils ne sont même pas des chiens, leurs maîtres se foutent complètement d'eux et ils ne vont pas tarder à le dé...

à écrit le 07/03/2022 à 11:29
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Le message et la stratégie sont clairs: Russie et Chine même combat contre des pays souverains et démocratiques … nos néolibéraux européens nous ont fragilisées pour satisfaire leurs envies de Porsche de tesla ou d ex résidence en Suisse… on voit le ...

à écrit le 07/03/2022 à 11:29
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Les USA boivent, les Européens trinquent...

à écrit le 07/03/2022 à 11:21
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La Chine pays nationaliste autoritaire dictature ect n'est qu'un copier-coller de La Russie. Il serait temps que l'u.e. pose ses valises au même titre que la Russie prenne le large en mettant un rideau de fer face à la Chine. les u.s.a. l'ont bien ...

le 07/03/2022 à 11:29
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ah oui les usa, ces éternels gentils, ces merveilleux philanthropes ! restez seul dans votre monde de bisounours étoilé

le 07/03/2022 à 11:38
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L'Inde envisagerait d'aider la Russie à contourner les sanctions internationales L'Inde envisagerait d'aider la Russie à contourner les sanctions internationales | 03/03/2022 05:02 L'Inde envisagerait d'aider la Russie à contourner les sanctio...

le 07/03/2022 à 12:00
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L'Union européenne et les usa ( donc les atlantistes ) ne représente pas 8 % de l'humanité.. le monde autre pèse 92 % !!! Ta vision étriquée de ta planète ne représente rien. Tu ne peux pas vivre toi, suffisant occidental, sans exploité et les matiè...

à écrit le 07/03/2022 à 11:08
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Les occidentaux ont arrêté 'économie sans demander leur avis à leurs peuples sous le covid fragilisant fortement l'économie réelle déjà meurtrie par la cupidité de ceux qui possèdent et détruisent le monde en ronflant, cette guerre enfonce le clou à ...

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