Trump va placer deux nouvelles entreprises chinoises sur "liste noire"

Le fabricant de puces SMIC et la compagnie pétrolière CNOOC viendront ainsi s'ajouter aux 31 autres entités qui figurent déjà dans cette liste. Réagissant à cette information, la Chine a déclaré ce lundi espérer que les États-Unis n'érigeraient pas de barrières et d'obstacles à la coopération entre les deux pays.
Par cette mesure, l'administration Trump entend cimenter sa ligne dure à l'égard de la Chine.
Par cette mesure, l'administration Trump entend cimenter sa ligne dure à l'égard de la Chine. (Crédits : YURI GRIPAS)

L'administration de Donald Trump prévoit d'ajouter le fabricant de puces SMIC et la compagnie pétrolière CNOOC à la liste noire du département américain de la Défense recensant les entreprises contrôlées par l'armée chinoise ou liées à cette dernière.

Cette mesure, si elle est confirmée, limitera l'accès de ces entreprises aux investisseurs américains et devrait alimenter les tensions avec la Chine à quelques semaines de l'investiture du président élu Joe Biden.

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Réagissant à cette information, la Chine a déclaré ce lundi, lors d'un point presse de Hua Chunying, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, espérer que les États-Unis n'érigeraient pas de barrières et d'obstacles à la coopération entre les deux pays.

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Reuters a rapporté ce mois-ci que le Pentagone prévoyait d'ajouter quatre entreprises chinoises à cette "liste noire", où figurent actuellement 31 autres entités.

On ne sait pas dans l'immédiat à quelle date ces ajouts seront effectués.

D'après un document consulté par Reuters et trois sources, les nouvelles entreprises concernées seront Semiconductor Manufacturing International Corp (SMIC), China National Offshore Oil Corp (CNOOC), ainsi que China Construction Technology et China International Engineering Consulting Corp.

Aucun commentaire n'a été obtenu auprès du département américain de la Défense.

Ligne dure à l'égard de la Chine

Par cette mesure, l'administration Trump entend cimenter sa ligne dure à l'égard de la Chine et contraindre Joe Biden à s'inscrire dans son prolongement sur fond de sentiment anti-chinois au Congrès.

Cette démarche vise aussi à renforcer la lutte des États-Unis contre ce qu'ils considèrent comme des efforts de Pékin destinés à contrôler des entreprises dans le but d'utiliser des technologies civiles à des fins militaires.

Reuters a rapporté la semaine dernière que l'administration Trump était sur le point de déclarer que 89 entreprises chinoises de divers secteurs, dont l'aéronautique, avaient des liens avec l'armée, pour leur interdire d'acheter un éventail de technologies et produits américains.

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En septembre, le département américain du Commerce a imposé des restrictions sur les exportations vers le groupe SMIC après avoir conclu qu'il existait un "risque inacceptable" que les équipements fournis puissent être utilisés à des fins militaires.

Par Alexandra Alper et Humeyra Pamuk, avec Mike Stone et Cate Cadell, Reuters

Commentaires 2
à écrit le 30/11/2020 à 18:12
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bien au lieu de commencer par des taxes qui n'ont servi a rien, il aurait du commencer par le commencenment

à écrit le 30/11/2020 à 12:00
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Il aura fait le taf, bravo et que c'est triste de le voir partir mais bon c'est comme ça la finance ne le supportait visiblement plus vu et franchement ça tombe bien en France pour 2022 on a personne, je propose Bernard Arnault mais s'il ne veut vrai...

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