Les catastrophes ont déjà coûté très cher en 2011. Au total, les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et d'origine humaine sont évaluées à 278 milliards de dollars au premier semestre 2011 contre 166 milliards de dollars pour la même période l'an dernier. C'est ce qu'indique l'étude publiée ce vendredi par le réassureur Swiss Re.
Depuis janvier, les dégâts entraînés par ces événements font de l'année 2011 la deuxième la plus "chère" en termes de catastrophes naturelles après 2005, lorsque plusieurs ouragans, et notamment Katrina, ont frappé les Etats-Unis et coûté 90 milliards de dollars.
Plus de vies humaines ont été épargnées cette année. Près de 26.000 personnes sont mortes suites à des catastrophes naturelles en 2011. Elles étaient plus de dix fois plus nombreuses l'an passé - 288.000 décès - notamment en raison du séisme qui fut particulièrement meurtrier en Haïti.
Nombreux séismes
Pour les assureurs, le coût des catastrophes naturelles et d'origine humaine a plus que doublé en un an, dépassant les 70 milliards de dollars au premier semestre 2011 contre 29 milliards au premier semestre 2010.
Ce sont les catastrophes naturelles qui coûtent le plus cher - 67 milliards de dollars - et qui augmentent le plus. Elles étaient en effet évaluées à 27 milliards de dollars au premier semestre de l'année dernière. Le coût des catastrophes d'origine humaine, lui, ne bouge pas, à 3 milliards de dollars.
Parmi ces cataclysmes naturels, les séismes sont les plus coûteux. Le tremblement de terre de Christchurch en Nouvelle-Zélande au mois de février devrait être assuré entre 9 et 12 milliards de dollars. Surtout, le séisme suivi du tsunami au Japon, en mars, devrait coûter 30 milliards de dollars aux sociétés d'assurance et entraîner plus de 210 milliards de pertes économiques au total.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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