La banque Lazard nomme PDG Peter Orszag, un de ses cadres dirigeants

La banque d'affaires, qui accuse 22 millions d'euros de pertes au premier trimestre, a désigné le chef de sa branche de conseil financier Peter Orszag comme PDG. Ken Jacobs va passer la main après 14 ans de direction.
Peter Orszag, nouveau PDG de Lazard.
Peter Orszag, nouveau PDG de Lazard. (Crédits : Reuters)

Le bruit courait dans les couloirs feutrés des grandes banques. C'est désormais officiel. La banque d'affaires Lazard va avoir un nouveau PDG en la personne de Peter Orszag, un de ses hauts cadres, à partir 1er octobre. Celui qui pilote depuis 2019 les activités de conseil financier de Lazard, s'est dit « honoré » et « enthousiaste à l'idée de devenir le prochain PDG de Lazard ».

Lire aussi« Le plus dur : convaincre nos actionnaires » : Canovia, une banque d'affaires devenue entreprise à mission

« Peter est le meilleur choix pour devenir le prochain PDG de Lazard », a insisté Richard D. Parsons, administrateur référent de la banque, qui avait confirmé la semaine passée que le processus de nomination d'un nouveau PDG de la banque était bien sur la table.

En poste chez Lazard depuis 2016

Avant d'arriver chez Lazard où il a dirigé le département fusions et acquisitions nord-américain, cet économiste diplômé de Princeton et de la London School of Economics, a collaboré avec le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz et travaillé dans l'administration de George W. Bush puis Barack Obama, avant de quitter le secteur public en 2011. Il a rejoint Lazard en 2016 en provenance de la banque Citigroup.

Peter Orszag prendra à l'automne la succession de l'actuel PDG Ken Jacobs, une des grandes figures de Wall Street qui dirigeait Lazard depuis 2009 et la crise des subprimes. Kenneth Jacobs ne quitte pas le groupe pour autant et prendra en octobre la tête du conseil d'administration de Lazard.

20 millions de pertes au premier trimestre, licenciements en vue

Cette nomination intervient dans un moment difficile pour la banque qui a essuyé une perte nette au premier trimestre 2023 de 22 millions de dollars (environ 20 millions d'euros). Sa branche de conseil financier, qui constitue le cœur de son activité, a vu son chiffre d'affaires chuter 29% sur un an, entre janvier et mars.

Lire aussiMatthieu Pigasse prend les rênes de la filiale de la banque d'affaires Centerview à Paris

Sans perdre de temps, Lazard a fait part de sa volonté de réduire ses effectifs d'environ 10%, soit quelque 340 suppressions de postes. Ce plan s'inscrit dans la lignée d'autres banques américaines telles que Goldman Sachs, Morgan Stanley ou Bank of America qui ont toutes annoncé des plans de restructuration ces derniers mois.

(Avec AFP)

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 26/05/2023 à 20:14
Signaler
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi les banques étrangères semblent être en difficulté alors que les nôtres dévoilent des résultats si brillants que les bonnes âmes les qualifient de scandaleux.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.