Thales veut mettre la main sur la cybersécurité d'Alcatel-Lucent

Thales cherche à compenser la réduction des budgets militaires en Occident en renforçant ses activités promises à une forte croissance, comme la cybersécurité.
Un peu plus de 70 salariés d'Alcatel-Lucent seraient transférés chez Thales si les discussions aboutissaient. (Photo : Reuters)

Thales et Alcatel-Lucent ont annoncé jeudi l'ouverture de négociations exclusives en vue du rachat par Thales des activités de cybersécurité et de sécurité des communications d'de l'équipementier télécoms auquel il donnerait accès à ses services pour lui permettre d'étoffer son offre dans les réseaux sécurisés.

Dans le cadre de son plan de transformation Shift, Alcatel-Lucent a décidé de céder certaines de ses activités et de forger des alliances dans d'autres, comme il l'a déjà fait dans le cloud avec Intel et dans la connectivité avec Qualcomm.

Ce partenariat stratégique vise à aider Thales à faire croître ses activités dans la cybersécurité, et à Alcatel-Lucent à muscler son offre de communications hautement sécurisées, précisent dans un communiqué les deux équipementiers.

Compenser les réductions des budgets militaires

Thales, spécialisé dans l'aérospatiale, la défense et la sécurité, cherche à compenser la réduction des budgets militaires en Occident en renforçant ses activités promises à une forte croissance, comme la cybersécurité.

Un peu plus de 70 salariés d'Alcatel-Lucent seraient transférés chez Thales si les discussions aboutissaient, a précisé une porte-parole de l'équipementier télécoms engagé dans une restructuration.

Ces activités sont pour l'essentiel implantées en France (à Villarceaux en région parisienne, à Toulouse et à Orvault près de Nantes) mais une partie se trouve également en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni. Le partenariat devrait être effectif au troisième trimestre. 

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Commentaires 3
à écrit le 23/05/2014 à 16:22
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Ces 70 salariés seront rassemblés sur le site de Nantes-Orvault.

le 24/05/2014 à 20:19
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Non, le rassemblement sur un site n'est pas envisagé. En principe, les salariés francais concernés resteront dans la région où ils travaillent actuellement...

à écrit le 23/05/2014 à 12:23
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c'(est bien

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