Le chantier naval allemand TKMS proche de signer le contrat Tamandaré au Brésil

ThyssenKrupp Marine Systems devrait signer un contrat de plus de 1,5 milliard de dollars au Brésil. Il porte sur la construction de quatre corvettes.
Michel Cabirol
La livraison des corvettes brésiliennes par ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) est prévue entre 2024 et 2028.
La livraison des corvettes brésiliennes par ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) est prévue entre 2024 et 2028. (Crédits : TKMS)

Ce n'est plus qu'une question de semaines, voire de jours. Le groupe naval allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), qui avait été choisi fin mars 2019 par la marine brésilienne, à la grande surprise de tous les acteurs, est désormais très proche de signer le contrat de quatre corvettes dans le cadre du programme Tamandaré. Après quelques  recours contre le choix brésilien, la signature est désormais attendue fin février, début mars. Si Naval Group a pu caresser à la fin de l'été de voir trébucher TKMS, qui a eu toutefois le bon goût de s'associer avec Embraer, l'entreprise la plus importante dans le secteur aéronautique et défense pour les Brésiliens, les carottes sont aujourd'hui définitivement cuites pour la France.

En outre, Brasilia a réussi après beaucoup de difficultés à boucler un budget, via la recapitalisation de la société Empresa Gerencial de Projetos Navais (EMGEPRON), en vue de financer cette acquisition estimée à 1,6 milliard de dollars environ. La marine s'en sort très bien, elle s'offre quatre corvettes hors budget de la défense. Résultat, la marine envisage même d'en commander deux de plus... Le consortium Águas Azuis (TKMS, Embraer) avait gagné en mars 2019 la compétition face à trois autres consortiums : Damen et Saab Tamandaré, FLV (Fincantieri et Vard), et, enfin, Villegagnon (Naval Group et Enseada). La marine brésilienne avait choisi les navires les plus lourds (3.455 tonnes) et l'un des modèles les plus chers sinon le plus cher. La livraison des corvettes est prévue entre 2024 et 2028.

Nexter et Kership dans la course

Dans le naval, Kership, la filiale commune de Piriou et Naval Group, tente de pousser un bateau polaire, deux fois plus grands que l'Astrolable, qui mesure 72 mètres. Il pourrait être construit à Itaguaï puisque le chantier naval brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), où sont construits les sous-marins brésiliens, peut désormais après un changement de statut fabriquer des bâtiments de surface. Enfin, le groupe d'armement terrestre Nexter reste en course pour vendre des systèmes d'artillerie de 155 millimètres Caesar (Nexter).

Michel Cabirol

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Commentaires 8
à écrit le 08/02/2020 à 11:20
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On est en droit de se demander a quoi servent nos ministres lorsque des marchés commerciaux sont a discutés , car l'on est toujours en train de mettre en avant le savoir faire Français mais pour le coup notre savoir faire pour le négoce de contrat co...

à écrit le 07/02/2020 à 17:51
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Même la marine allemande a reconnu des problèmes avec ces navires mal conçus, trop de poids dans les hauts, mauvaise tenue sur mer formée, le Brésil ne lit pas les journaux!

à écrit le 07/02/2020 à 10:33
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Un bon retour d'investissement de la part de l'Allemagne qui a envahi toute l'Amérique du sud de ses jeunes et vieux nazis après guerre.

à écrit le 07/02/2020 à 7:55
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Pas de grèves à répétition dans les chantiers navals Allemands !

à écrit le 06/02/2020 à 18:19
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Macron a insulté Bolsonaro Pdt du Brésil, qui a vertement répondu, et séché RDV avec Le Drian. Merkel non ! plus futée. Après avoir sermonné l' Egypte en Egypte sur les droits de l'H sous pression des ONG, et perdu aussi l'Egypte.

le 07/02/2020 à 1:06
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Effectivement après les ingérences de Macron, Bolsonaro est allé chez le coiffeur sèchant le rdv avec Le Drian, lequel a du repartir tout juste arrivé.

à écrit le 06/02/2020 à 18:06
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Les allemand deviennent de plus en plus compétitifs dans le militaire et dans le spatial et s'appretent à devenir les leaders européens dans ces secteurs. Il n'y aurait aucune question à se faire s'ils n'etaient pas deja leaders dans tous les autres...

le 06/02/2020 à 18:39
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C' est très simple mais c' est un sujet chaud bouillant, réel tabou qui remet d' entrée en cause les raisons profondes du non fonctionnement GENERIQUE de l' UE et qui vaut excommunication et qui n' apparait évidemment pas dans les ...

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