Une nouvelle marque annoncée dans un secteur du luxe qui défie la crise

Le PDG du groupe PPR, François-Henri Pinault, a évoqué un investissement dans "un nouveau nom du luxe", dans une interview accordée au Financial Times. Une déclaration en conformité avec la stratégie de recentrage de PPR sur le domaine porteur du très haut de gamme.
La boutique Gucci, avenue Montaigne à Paris. Copyright DR

C'est bien connu, le luxe ne connaît pas la crise. Le groupe PPR entend bien tirer profit de ce secteur en investissant dans une nouvelle marque haut de gamme selon des déclarations de son PDG au Financial Times. Après être devenu partenaire de Stella McCartney et d'Alexander McQueen en 2001, le groupe dirigé par François-Henri Pinault s'intéresserait aux travaux du designer Christopher Kane, qui a créé sa propre griffe en 2006, selon certains médias.

Une démarche qui s'inscrit dans la logique stratégique du groupe français de se concentrer sur le secteur très lucratif du luxe. Dans ce but, PPR vient d'acquérir le joaillier chinois Qeelin. "Nous parlons d'investir dans un nouveau nom du luxe", a annoncé le Président Directeur Général de PPR au quotidien économique anglais. "Nous n'avons plus de jeunes marques depuis qu'Alexander McQueen et Stella McCartney ont tous deux franchi le cap des 100 millions d'euros" de chiffre d'affaires, a-t-il indiqué.

Croissance à deux chiffres

Le groupe, qui vient de céder ses activités américaines de distribution (Redcats) pour 740 millions de dollars, pourrait utiliser le produit de cette récente cession pour renforcer ses positions dans le luxe, ce secteur d'activité qui, après avoir brièvement décroché fin 2008 et début 2009, enregistre continuellement une croissance à deux chiffres. Le succès d'Hermès en est le parfait exemple.

» Les résultats d'Hermès confirment la bonne santé du luxe

Au mois de juillet, PPR publiait des résultats tirés par le luxe et notamment par la griffe Gucci, extrêmement rentable. Ce segment contrebalance les performances moindres du pôle sport et lifestyle du groupe, emmené par Puma, et de la Fnac, dans un contexte économique dégradé.

Ce vendredi à la Bourse de Paris, l'action de PPR terminait en baisse de 0,25% à 141,650 euros.

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Commentaire 1
à écrit le 14/12/2012 à 20:39
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A vouloir voler trop haut ... Mais esperont tout de même que leur stratégie fonctionne !

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