Et de quatre. Avec 133.961 véhicules vendus en novembre, le marché français est en hausse de +9,81% comparé au mois de novembre 2021, d'après les chiffres publiés ce jeudi 1er décembre par la Plateforme automobile (PFA), qui représente les constructeurs et les équipementiers. C'est le quatrième mois consécutif que les nouvelles immatriculations sont en augmentation sur un an.
Elles restent toutefois loin des plus de 160.000 véhicules écoulés avant la pandémie, en novembre 2019. Et pour cause, sur les onze premiers mois de 2022, le marché est en baisse de 8,65% par rapport à la même période en 2021. Paralysés en début d'année par les pénuries de puces électroniques, les constructeurs automobiles ont pu accélérer les ventes seulement depuis la fin de l'été. « C'est plutôt positif », considère néanmoins François Roudier de la PFA, même si les chiffres montrent que les marques donnent encore la priorité à certains modèles des catégories supérieures, faute de puces en nombre suffisant.
Selon lui, « on s'oriente vers un marché un peu similaire à celui de l'année 2021 » où 1,65 million de voitures particulières s'étaient écoulées. Et d'ajouter : « Il est possible qu'il y ait plus de livraisons sur décembre si les problèmes liés aux camions (dus par exemple à la pénurie de chauffeurs) se calment ».
Les voitures électriques ont représenté 15% des ventes, et les hybrides rechargeables 9%. Le modèle le plus vendu reste la Peugeot 208, loin devant les Renault Clio, Dacia Sandero et Citroën C3.
Les constructeurs français à la peine
Dans le détail, côté constructeurs, Stellantis comme Renault sont toujours ralentis en novembre par les pénuries de puces, entre autres problèmes. Le premier, n°1 français, a enregistré une baisse de -5,22% de ses ventes sur un an, avec près de 39.000 véhicules neufs écoulés. Le léger rebond de Peugeot sur le mois ne compense pas les baisses de Citroën, Opel et Fiat. Du côté du groupe Renault, la baisse est moindre (-2,44%), à moins de 30.000 unités.
La croissance de ce mois de novembre n'est donc pas portée par les groupes français mais par l'allemand Volkswagen. S'il a moins vendu d'unités que ses concurrents (près de 18.000 voitures), il enregistre une forte progression sur un an de +24,08%, notamment sur sa marque principale.
Hausse importante également du côté de Toyota (+41,34% pour 10.000 unités écoulées), devant BMW-Mini (+22,69% correspondant à 7.000 voitures).
(Avec AFP)
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