Total va peut-être bénéficier d'un répit face à ceux qui réclament régulièrement que soient taxés ses "super bénéfices". Car ceux-ci ont fondu comme neige au soleil depuis le début de l'année.
Le géant pétrolier français voit en effet son résultat net ajusté (hors effets de stocks notamment) reculer de 54% au deuxième trimestre à 1,7 milliard d'euros et de 45% au premier semestre à 3,8 milliards. Le résultat net part du groupe recule sur les six premiers mois de l'année de 46% à 4,5 milliards d'euros (des chiffres de recul amplifiés quand ils sont traduits en dollars, monnaie de référence pour le prix du baril de pétrole).
La production a baissé sur les six premiers mois de l'année, de 6% au total à 2,25 millions de baril équivalent pétrole par jour dont -8% en liquides (1,37 million) et -1% dans le gaz avec une accentuation de la tendance au deuxième trimestre (-7% dont -10% en liquides).
Dans cette conjoncture tendu marquée par une forte baisse des prix du pétrole en un an (d'un record de 147 dollars le baril à quelque 60 dollars aujourd'hui) mais aussi sa remontée ces derniers mois mais un recul des prix du gaz souligné par Total, le directeur général du groupe, Christophe de Margerie souligne vouloir maintenir les investissements à un niveau élevé mais aussi vouloir réduire encore les coûts.
Pour l'avenir, sans donner de prévisions précises, Total mise sur le développement de ses nouveaux champs pétroliers (Akpo, Tahiti, Tyrihans) et sur le développement de raffinerie de Jubail en Arabie saoudite aux côtés de Saudi Aramco.
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