François Fillon charge Henri Proglio, nouveau PDG d'EDF, de contribuer à la réussite de l'EPR

François Fillon a souligné que la réussite de l'EPR sera une part déterminante de la réussite d'Henri Proglio, nouveau PDG d' EDF. Ce dernier a détaillé ses ambitions dans une interview au Figaro. Il affirme ne pas vouloir cantonner le groupe au nucléaire et fait marche arrière dans le dossier Areva.

Le nouveau PDG d'ED, Henri Proglio, a inauguré ce jeudi ses nouvelles fonctions par une visite avec Anne Lauvergeon, la présidente du directoire d'Areva,  Jean-Cyril Spinetta, président du conseil de surveillance du groupe nucléaire public, le Premier ministre François Fillon et la ministre de l'Economie Christine Lagarde, du chantier de l'EPR, le nouveau réacteur nucléaire, de Flamanville (Manche).

A cette occasion, François Fillon a souligné que L'Etat français avait confiance dans sa filière nucléaire et dans les entreprises qui la composent, EDF et Areva. Il a souligné que l'EPR était "le réacteur nucléaire de troisième génération le plus sûr au monde". Il a confirmé la mise en chantier d'un deuxième EPR à Penly (Seine-Maritime) en 2012, pour une mise en service en 2017.
 

François Fillon a d'ailleurs indiqué que la réussite de l'EPR - qui accumule retards et surcoûts, notamment sur son premier chantier en Finlande, serait une part déterminante de la réussite d'Henri Proglio. Le premier objectif de l'entreprise publique devra être la disponibilité et la compétitivité du parc de production existant, avec une objectif de 85% pour 2012, a-t-il précisé.François Fillon a ajouté que le gouvernement soutenait le modèle intégré d'Areva.

Dans une interview accordée au Figaro, Henri Proglio, a affirmé avoir une ambition industrielle mais aussi humaine pour l'électricien, notamment avec le renouvellement de l'équipe dirigeante vieillissante.

Son projet industriel est de faire retrouver son leadership au groupe dans l'énergie thermique et l'hydraulique. "Notre catalogue, cela ne peut pas être uniquement l'EPR", a-t-il insisté, "EDF doit diversifier son offre".

Concernant le nucléaire, l'ancien patron de Veolia (dont il reste président non exécutif) est revenu sur ses propos concernant Areva; Estimant que ses positions ont été "faussement interprêtées", il a affirmé n'avoir jamais déclaré qu'il fallait refondre la filière de fonds en comble. En tant que président d'EDF, il exclut d'ailleurs "toute prise de participation dans quelque activité d'Areva que ce soit".

Sur les liens éventuels entre EDF et Veolia, il souligne vouloir un rapporchement mais exclut une fusion.

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