EDF a annoncé ce mardi dans un communiqué avoir enregistré chiffre d'affaires de 21,9 milliards d'euros au premier trimestre 2010, en hausse de 4,3% grâce à des effets de périmètre (acquisition de SPE en Belgique et de 50% de l'américain Constellation). Il reculerait sans quoi de 1,6%. Mais en France, il est en croissance de 1,4%, porté par la demande née des basses températures.
Il confirme son objectif de croissance organique de l'Ebitda (excédent brut d'exploitation) comprise entre 3% et 5% en 2010. Le géant français de l'électricité vise toujours pour 2010 un ratio dette nette/Ebitda compris entre 2,5 et 3. Il prévoit un dividende stable par rapport à 2009.
Le directeur financier, Thomas Piquemal, a indiqué que la production nucléaire en France augmenterait en 2010 par rapport à 2009. Les centrales ont été touchées l'an passé par des grèves et des problèmes de taux de disponibilité. Celui-ci devrait croître de 1,5% cette année. Il compte atteindre dans les cinq ans un taux de 85%.
Le groupe espére recevoir des offres finales en juin pour ses réseaux de distribution d'électricité au Royaume-Uni.
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