Le Premier ministre, François Fillon, avait annoncé ce mardi devant l'Assemblée nationale que la sûreté des 19 centrales nucléaires françaises serait contrôlée à la lumière des enseignements de l'accident de Fukushima et que les résultats de ces contrôles seraient rendus publics. Une promesse réitérée ce mercredi par l'Elysée. Mais chez EDF, on affirme n'avoir reçu aucune consigne officielles. "A ce stade dans l'absolu, rien n'est mis en oeuvre, rien n'a été décidé", a expliqué ce mercredi une porte-parole du groupe.
"Nous sommes prêts à accueillir tous les contrôles supplémentaires. Nous avons comme objectif d'apporter les gages de transparence nécessaires" ajoute néanmoins cette dernière. Interrogée sur le sujet, l'Autorité de sûreté nucléaire n'a pas souhaité faire de commentaire. Le gendarme du nucléaire français procède chaque année à environ 500 visites dans les centrales nucléaires françaises, dont une centaine ne font l'objet d'aucune demande préalable.
De son côté, le ministre de l'Industrie Eric Besson a précisé ce mercredi lors d'une audition à l'Assemblée nationale les conditions de l'audit souhaité par le gouvernement. "Cette revue portera sur les quatre points suivants: le risque sismique, le risque d'inondation, le risque de rupture des moyens de refroidissement et les outils permettant de faire face aux situations extrêmes de fusion totale ou partielle du coeur d'un réacteur".
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