Sans surprise la réunion qu'a tentée d'organiser Bercy avec les protagonistes de la "bataille de Suez" n'a pas eu lieu. A partir du moment où Antoine Frérot le PDG de Veolia avait fait savoir qu'il n'avait pas l'intention de s'y rendre, il ne pouvait en être autrement. Bercy souhaitait réunir Antoine Frérot et le président de Suez, Philippe Varin, pour que le premier repousse la date limite de son offre (fixée au 30 septembre) faite à Engie pour lui acheter les 29,9% qu'il détient dans Suez. Un préalable au lancement d'une OPA sur le reste du capital pour créer un géant mondial de la transition énergétique". Faute de réunion physique entre les patrons des deux spécialistes du traitement de l'eau et des déchets, des "discussions" entre le ministère de l'Économie et les équipes de Suez et celles de Veolia ont eu lieu samedi, séparément, selon l'AFP.
Discussions séparées à distance
Avec ces réunions à distance, l'objectif de Bercy est de "trouver un terrain d'entente" entre les deux entreprises qui mènent une guerre de tranchées, Suez refusant le projet de fusion de Veolia.
La date de validité de l'offre de Veolia à Engie reste fixée au 30 septembre. Mais Antoine Frérot a annoncé vendredi vouloir proposer un prix supérieur aux 2,9 milliards d'euros initialement proposés à Engie. L'entourage du ministre de l'Economie a réaffirmé samedi que "rien ne sera fait dans la précipitation" du côté des pouvoirs publics.
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