Climat  : le faux-semblant du modèle énergétique allemand

Alors que l’Allemagne s’apprête à fermer ses derniers réacteurs nucléaires, la première économie européenne compte s’appuyer massivement sur le gaz dans le but de générer suffisamment d’électricité. Pour mieux faire passer la pilule, le gouvernement assure que les nouvelles centrales thermiques que le pays prévoit de construire carbureront dans un second temps à l’hydrogène renouvelable. Celui-ci devra d’ailleurs également permettre de générer des carburants de synthèse pour l’automobile, alors que l'Allemagne est parvenue à assouplir l’interdiction par l’UE de vente des véhicules thermiques neufs après 2035. Mais ces décisions interrogent, tant la promesse d'une bascule des combustibles fossiles à l’hydrogène décarboné repose sur des bases fragiles, et pourrait servir à justifier des investissements nocifs pour le climat. Décryptage.
Le chancelier allemand Olaf Scholz
Le chancelier allemand Olaf Scholz (Crédits : ANDREAS GEBERT)

Comment maintenir à flot une industrie extrêmement gourmande en énergie tout en diminuant le recours aux combustibles fossiles les plus polluants, et en se privant dans le même temps de l'électricité bas carbone issue des réacteurs nucléaires ? C'est une équation quasiment impossible à laquelle l'Allemagne doit faire face, prise en étau entre des injonctions contradictoires. Car pour satisfaire la demande intensive de ses consommateurs, la première économie européenne n'a d'autre choix que de s'appuyer sur un socle de moyens de production pilotable, sans variations imprévisibles de l'offre. Autrement dit, avec la sortie de l'atome civil, sur du charbon ou du gaz malgré l'urgence climatique.

C'était tout le sens du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Europe, dont la construction a été interrompue par la guerre en Ukraine en février 2022. Depuis la coupure des livraisons par Gazprom, les centrales à charbon ont d'ailleurs été bien plus sollicitées que prévu outre-Rhin. Mais le gaz n'a pas dit son dernier mot, bien au contraire : en mars, le gouvernement a officialisé son souhait de presque doubler le nombre de centrales fonctionnant avec cette énergie fossile d'ici à 2030, en construisant 12 à 18 nouvelles grandes installations, pour sécuriser l'approvisionnement. Avant d'atteindre jusqu'à 150 gigawatts (GW) d'ici à 2045 (contre 27,5 GW aujourd'hui), soit plus de deux fois le parc nucléaire actuel de la France, selon le Fraunhofer Institute.

Pas d'inquiétude cependant, si l'on en croit la coalition au pouvoir : ces engins ne fonctionneront qu'au moment des pointes de demande, puisque d'ici à 2030, l'électricité devra être à 80% d'origine renouvelable. Surtout, et l'expression a fait couler beaucoup d'encre, les centrales en question devront être « hydrogen ready » (prêtes pour fonctionner avec de l'hydrogène), a assuré dans la foulée le chancelier Olaf Scholz. De quoi permettre de pallier l'intermittence des renouvelables, dont la production dépend largement des conditions météorologiques, sans pour autant s'appuyer sur les fossiles, a promis le chef du gouvernement.

70% de pertes lors du procédé

Seulement voilà : selon plusieurs experts, il s'agit là d'un pari extrêmement périlleux, sinon irréaliste. « Dire que ce sera compatible avec l'hydrogène, ce n'est que pure rhétorique destinée à masquer l'opposition frontale entre cette annonce et les objectifs climatiques de l'Allemagne », estime même Maxence Cordiez, ingénieur dans le secteur de l'énergie.

« L'arbre de l'hydrogène cherche à cacher la forêt gazière. Ce concept sert à faire avaler la pilule des investissements dans de nouvelles capacités fossiles. On le voit avec la construction des huit terminaux méthaniers pour réceptionner le gaz naturel liquéfié, et dans les efforts déployés par le gouvernement pour sécuriser sa stratégie d'approvisionnement en gaz sans la Russie », abonde un expert travaillant dans l'hydrogène et souhaitant garder l'anonymat.

Et pour cause, de nombreux obstacles risquent de barrer la route à cette stratégie de conversion à l'hydrogène. Premièrement, cette molécule est aujourd'hui « fabriquée » à partir de gaz fossile, par vaporeformage du méthane. Pour être décarbonée, celle-ci devrait être issue d'un procédé d'électrolyse consistant à décomposer l'eau grâce à un courant électrique. Mobiliser ensuite cet hydrogène dans une centrale à gaz consisterait donc à générer de l'électricité, afin de mettre au point du gaz... pour produire de l'électricité. Par conséquent, le rendement ne dépasserait pas 30%, dans le meilleur des cas.

« Depuis les premiers chocs pétroliers, on parle de l'hydrogène pour remplacer les fossiles. Aujourd'hui on en a absolument besoin pour les engrais ou la pétrochimie, mais si ça ne s'est pas développé au-delà, y compris pour produire de l'électricité, c'est parce que ça coûterait très cher. Et cette configuration économique découle tout simplement de la physique, et des pertes massives enregistrées lors du processus », souligne Maxence Cordiez.

A ces 70% de perte d'électricité s'ajouterait le coût élevé des infrastructures d'électrolyse et de stockage. « Et pour ces dernières, la démonstration de faisabilité à grande échelle est encore en attente », précise Maxence Cordiez. Le gestionnaire du réseau électrique français, RTE, a d'ailleurs étudié cette piste dans ses fameux scénarios de décarbonation du mix électrique de l'Hexagone, notamment dans la trajectoire 100% renouvelable. Résultat : celle-ci est « soumise à des incertitudes technologiques [...] et surtout industrielles », pointe l'organisme.

Lire aussiHydrogène issu du nucléaire : les fourberies de Berlin

Partenariats avec les pays du Sud

Surtout, l'Allemagne ne disposera jamais de suffisamment d'électricité bas carbone pour produire l'hydrogène nécessaire - à moins, évidemment, de recourir au gaz fossile, ce qui n'aurait pas de sens d'un point de vue économique et climatique. Le gouvernement ne s'en cache d'ailleurs pas : l'objectif de production domestique d'hydrogène « renouvelable » s'élève pour l'heure à 14 térawattheure (TWh) seulement, pour une consommation estimée autour de 100 TWh en 2030 !

 « A titre de comparaison, en France, on consomme actuellement 1 million de tonnes d'hydrogène : 600.000 tonnes sont coproduites par d'autres industries et 400.000 tonnes sont produites pour elles-mêmes par vaporeformage de méthane. Produire ces 400.000 tonnes de manière décarbonée, par électrolyse de l'eau, nécessiterait déjà l'équivalent de 3 réacteurs nucléaires dédiés », explique Maxence Cordiez.

Afin de recevoir en masse la précieuse molécule, Berlin tente ainsi de tisser une véritable diplomatie de l'hydrogène, notamment avec les pays du Sud. Et a déjà mis deux milliards d'euros de fonds publics sur la table pour nouer des partenariats avec le Maroc, la Namibie, la République démocratique du Congo ou encore l'Afrique du Sud. « L'idée, c'est qu'il faut exploiter tout le potentiel des régions très ensoleillées pour générer de l'électricité bas carbone, puis acheminer l'hydrogène qui en est issu en Allemagne, où il serait brûlé dans une centrale à gaz pour produire du courant », précise l'expert anonyme.

Captage et stockage du CO2

Reste que là aussi, le discours ne tient pas la route, selon Maxence Cordiez. « Ces pays font déjà face à des problèmes d'accès à l'eau et à l'électricité ! », relève-t-il. La Namibie, par exemple, souffre d'un stress hydrique chronique, qui ne devrait pas s'arranger avec le réchauffement climatique. Or, l'électrolyse nécessite de grandes quantités d'eau pure. Quant au Maroc et à l'Algérie, « leurs propres capacités proviennent aujourd'hui très majoritairement des fossiles, le charbon en tête », note l'ingénieur.

« Cela s'apparente au projet Desertec de 2009, d'initiative allemande, qui consistait à couvrir le Sahara de panneaux solaires pour approvisionner notamment l'Europe. Cela n'a jamais vu le jour car c'était farfelu, mais ça l'était moins que de le retenter en important de l'hydrogène ! », estime même Maxence Cordiez.

Dans ces conditions, Berlin explore aussi la production d'hydrogène « bleu », c'est-à-dire généré à partir d'énergies fossiles mais avec captation et stockage du CO2 à la sortie des usines. L'énergéticien allemand RWE a ainsi signé un contrat avec le Norvégien Equinor pour mettre au point, d'ici à 2030, 300.000 tonnes par an de la fameuse molécule produite par vaporeformage du méthane, en injectant le gaz carbonique qu'émet le procédé dans des réservoirs géologiques en mer du Nord.

Lire aussiH2Med: le pipeline d'hydrogène entre Barcelone et Marseille sera étendu à l'Allemagne

De nombreux freins techniques

Il n'empêche qu'au-delà des incertitudes technologiques et économiques autour de la captation et le stockage du carbone, de nombreuses interrogations demeurent sur la faisabilité d'un acheminement de l'hydrogène par pipelines. Sur ce sujet, les positions françaises et allemandes divergent d'ailleurs fortement. En témoigne la saga autour du projet de gazoduc entre l'Espagne et l'Hexagone, BarMar. Longtemps refusé par Paris, ce vaste tuyau de transport d'hydrogène a finalement été accepté par Emmanuel Macron, sous la pression de Berlin et de Madrid, et renommé H2Med.

Lire aussiLe stockage et le transport : les deux grands défis du déploiement de l'hydrogène

Et l'Allemagne ne compte pas s'arrêter là : de nombreux gazoducs existants devront être convertis pour recevoir de l'hydrogène, à l'instar des centrales thermiques. Cependant, là aussi, les ingénieurs se montrent perplexes. « Convertir le réseau est irréaliste. Il y aurait tout à changer niveau tuyauterie. A commencer par le revêtement, alors qu'on parle de milliers de kilomètres de conduits enterrés », affirme Ludovic Leroy, ingénieur dans l'énergie à IFP Training. A cela s'ajoute la question du changement des équipements, comme les valves, les robinets, les compteurs, mais aussi les compresseurs, « absolument pas compatibles avec le transport d'hydrogène », selon le formateur.

Par ailleurs, les huit terminaux méthaniers pour recevoir du gaz naturel liquéfié (GNL) que construit actuellement l'Allemagne ne pourront jamais recevoir la fameuse molécule, insiste l'ingénieur de l'Ifpen. « Le gaz se liquéfie à -163°C, et l'hydrogène à -253°C. Les métaux très riches en nickel qui tapissent les réservoirs dans les bateaux et les réservoirs à terre deviendraient cassants comme du verre si l'on remplaçait le GNL par de l'hydrogène », poursuit-il.

Rétropédalage dans l'automobile

Dans ces conditions, tous s'accordent à dire que cette denrée sera « largement limitée », et par là-même très probablement disputée. D'autant que l'industrie, l'agriculture, voire le transport aérien auront également besoin en grandes quantités de la précieuse molécule, sans quoi ces secteurs pourront difficilement se décarboner.

Or, Berlin entend également mobiliser cette ressource dans un autre domaine, qui devait pourtant jusqu'ici s'en passer largement grâce à l'électrification des procédés : l'automobile. En effet, pourtant très favorable à la loi sur la fin de la vente des voitures thermiques neuves après 2035, l'Allemagne a finalement retourné sa veste au dernier moment, lors du vote final des Etats membres de l'Union européenne début mars. Et a demandé l'autorisation exceptionnelle des carburants de synthèse s'ils sont issus d'une énergie décarbonée (principalement de l'hydrogène), afin de conserver les moteurs thermiques et toute l'industrie qui gravite autour. Une demande finalement acceptée par la Commission européenne fin mars.

Mais ce rétropédalage climatique interroge. Car les carburants de synthèse ne sont pas une solution plébiscitée par les constructeurs allemands, déjà très engagés dans l'électrification. Le seul à s'y être intéressé est Porsche, qui mène des expérimentations pour produire de l'hydrogène par électrolyse de l'eau au Chili. En cause : des difficultés à électrifier la Porsche 911, son modèle phare. Seul Ferrari s'est dit également convaincu par cette exception dans la loi. D'autant que ces e-fuels sont très coûteux à produire et nécessitent cinq fois plus d'énergie. Résultat : cette solution ne s'adressera en réalité qu'aux clients les plus fortunés et n'aidera pas à décarboner le parc automobile européen. Surtout, ces carburants de synthèse émettent toujours des particules comme les oxydes d'azote, très polluants et dangereux pour la santé.

En réalité, ce revirement permet surtout au ministre des Transports de monter en popularité dans son pays. En effet, dans un sondage récent, près de 65% des Allemands se montraient défavorables à l'interdiction de la vente des véhicules thermiques dès 2035. Et sans le vote de l'Allemagne sur ce texte, la loi n'aurait pas pu passer. Pour sûr, les choix de la première économie européenne engageront le continent tout entier.

Lire aussiCarburants de synthèse : pourquoi c'est un non-sens pour l'industrie l'automobile

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Commentaires 50
à écrit le 19/04/2023 à 17:19
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Je crois que l'auteur est naïf : en effet quand en 2040 les constructeurs allemands seront les seuls à commercialiser des véhicules thermiques à e-fuel, et auront pris une longeur d'avance dans la motorisation, leur gouvernement s'excusera en disant ...

à écrit le 18/04/2023 à 13:06
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Merci pour cet excellent article. A mon sens il manque la "voie" des fameux Grünen d'Allemagne. L'Allemagne a toujours été perçue en France comme un modèle par l'influence du mouvement des verts. Hors, que voit-on ? A part avoir "obligé" l'Allemagn...

à écrit le 14/04/2023 à 17:52
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[....Porsche, qui mène des expérimentations pour produire de l'hydrogène par électrolyse de l'eau au Chili......] à partir de ses glaciers? -Magallanes Region- ou l'antartique chiiienne ? Qui en connait plus ?

à écrit le 14/04/2023 à 17:52
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[....Porsche, qui mène des expérimentations pour produire de l'hydrogène par électrolyse de l'eau au Chili......] à partir de ses glaciers? -Magallanes Region- ou l'antartique chiiienne ? Qui en connait plus ?

à écrit le 14/04/2023 à 11:52
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Excellent article factuel et bien documenté. Article inquiétant sur la sincérité écologique des gouvernements allemands alors que notre destin est lité à ce grand pays avec lequel des relations amicales et confiantes sont nécessaires.

à écrit le 12/04/2023 à 1:35
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c est bien simple. L allemagne continue d avançer ses pions , independamment de ce que pense ou non la Françe. Elle ne pense qu a consolider son industrie, sa poule aux oeufs d or. Du point de vue energetique, l equation est simple mais efficace. Ell...

à écrit le 07/04/2023 à 13:21
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Et on en parle de la quantité monstrueuse d'eau douce consommée pour le fabriquer cet hydrogène miraculeux ? Alors que le stress hydrique commence à devenir une réalité pour le grand public, en France... Et s'il s'agit de dessaler l'eau de mer : que ...

le 07/04/2023 à 19:27
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Pour la part de l'hydrogène en remplacement du gaz, les réseaux existants de transport et de stockages devraient être adaptés. Enfin je suppose, et comme nombreuses infrastructures gaz démarrent depuis des ports, il serait logique que les plus gross...

le 07/04/2023 à 21:28
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Vous avez raison, je ne connaissais pas ces procédés (électrolyse de l'eau salée). Je me renseignerai pour comparer le coût énergétique avec la solution "classique" à partir d'eau déminéralisée. Concernant les déchets, le problème reste le même : la ...

le 08/04/2023 à 11:24
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Je ne comprends pas ces commentaires sur l'électrolyse. Pour électrolyser l'eau il faut un électrolyte, c'est à dire un sel ou un acide, une base, un produit qui rend l'eau conductrice. Jamais de l'eau pure qui ne conduit pas l'électricité.

à écrit le 07/04/2023 à 1:21
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Bravo a l allemagne. ils produisent deja 50% de leur electricite a partir de l eolien et du solaire. C est autant d euros en moins pour acheter du gaz au moyen-orient et en russie. De l argent qui reste en Europe, pour pouvoir l investir dans des usi...

le 07/04/2023 à 10:54
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Les énergies renouvelables, provenant majoritairement de Chine, ne peuvent pas être un objectif en elles-mêmes, même si l'UE semble persuadée du contraire. Dans les faits, après avoir investi quelques 600 milliards dans ces technologies, l'Allemagne ...

le 07/04/2023 à 11:14
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Ce n'est pas en annonçant des chiffres non vérifiés qu'on fait avancé le débat. Les derniers chiffres connus font plutôt état de 25% pour l'éolien et 9% pour le solaire. L'Allemagne rejette toujours 4 fois plus de CO2 que la France !!!!

à écrit le 06/04/2023 à 21:58
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Si toutes ces dépenses pharaoniques pour obtenir ce dangereux gaz tellement explosif au 19 ème siècle qu'on l'a abandonné avaient servi à lancer les lignes de tréfilage du graphene, on ne se poserait pas autant de questions, on disposerait de véhicu...

à écrit le 06/04/2023 à 20:34
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Le modele tricolore: 2 flocons de neige, un souffle de vent, et ensuite des milliers des foyers prive de l'electricite.

le 07/04/2023 à 17:55
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Normal, un réseau aerien est fragile

à écrit le 06/04/2023 à 19:42
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L'Allemagne n'arrête pas de nous n*quer depuis le traité de Versailles. Tu parles d'un partenaire économique fiable comme le soulignait également feu Bernard Maris.

à écrit le 06/04/2023 à 19:33
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Mon second commentaire sur cet article. Il est facile de vérifier le gouffre qui sépare les mondes nucléaire et renouvelable+H2+stockages. D'un côté un discours convenu, strictement identique d'un interlocuteur à l'autre, une base clients limitée à u...

le 06/04/2023 à 21:19
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A quand le rachat de l'électricité renouvelable au strict prix de marché (qui peut être très élevé), sans priorité d'accès au réseau, pour forcer les producteurs à stocker et attendre la remontée du prix spot ?

le 07/04/2023 à 5:04
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A mes pas de soucis. Tant que l’on réduit les importations de charbon et de gaz, que l’on ne bétonne pas les campagnes, que l’on recycle ou enfouisse les panneaux solaires… En fait, c’est juste stupide d’opposer les deux. Le nucléaire est le princip...

le 07/04/2023 à 17:59
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Offocier Fred, vous ne faites qu'opposer une production hypercentralisée pour une consommation atomisée à une productionrépartie comme le sont les consomateurs...... et tout est dit !

à écrit le 06/04/2023 à 18:19
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Une chose est sûre, l'Allemagne veut toujours arriver à ses fins et peut importent les moyens. L'exemple des voitures allemandes qui fraudaient sur les émissions de particules fines n'en est qu'un exemple.

à écrit le 06/04/2023 à 17:24
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Oui, les enfumages physique, législatif (UE) et médiatique des industries liées au secteur automobile allemand vont continuer. Les lobbys allemands vont devoir taper encore plus fort pour défendre leurs affaires. Les élus allemands, y compris les éco...

à écrit le 06/04/2023 à 14:43
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Ne jamais arrêter un concurrent économique quand il fait une erreur. L’Allemagne a tout faux. Elle se dirige vers une situation de blocage, intenable et moralement indéfendable. C’est Harz 4 vs 35h payé 39 à l’envers. Laissez faire! Nous seront riche...

le 06/04/2023 à 17:56
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Il y en a qui prennent vraiment leurs délires pour des réalités !

à écrit le 06/04/2023 à 14:40
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A la France de prendre le lead en développant son énergie nucléaire avec intelligence et persévérance à très forte puissance, forte distribution en tailles différenciées et recyclage des déchets performant. Il y a là une place à prendre, unique au mo...

le 06/04/2023 à 18:00
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JKN, mais comment pouvez vous être aussi vaniteux alors que nous avons été tout l'hiver à la remorque de l'Allemagne pour ne pas connaitre un blackout tous les jours, et que nous ne sommes toujours pas sorti de l'auberge avec un parc nucléaire dont l...

à écrit le 06/04/2023 à 14:24
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En effet, le rendement ne dépassera pas 30 %..... Comme celui d'un réacteur nucléaire ! Serge Rochain

le 06/04/2023 à 14:38
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Comme les réacteurs actuels n'utilisent que 1% du contenu énergétique de l'uranium, on pourrait même dire que leur rendement est inférieur à 1%. Mais l'essentiel est qu'à la sortie ils produisent énormément d'électricité sans dépendre du vent ou de l...

le 06/04/2023 à 17:05
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Faux Georges à deux endroits : 1) Deux neutrons sur les trois émis lors de la fission d'un U-235 en un atome de baryum et un autre de Krypton, cela fait 1/3 pas 1% 2) Non il n'est pas essentiel que la production ne depende pas des conditions climat...

le 06/04/2023 à 20:01
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Ici on ne compare pas nucléaire et renouvelables. Vous avez probablement raison sur ce point. Mais l'hydrogène comme vecteur est une arnaque et trop inefficace pour concurrencer les batteries du futur.

le 07/04/2023 à 17:02
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Désolé d'avance pour ma véhémence mais... Rochain, vous n'y connaissez rien ! C'est l'avantage avec le dogmatisme, me direz-vous, pas la peine de se renseigner ! Hop, un vernis, quelques chiffres, et vous vous attribuez le droit d'asséner vos (contre...

à écrit le 06/04/2023 à 14:23
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Quel pamphlet anti allemand... Techniquement, le dispositif décrit avec méchanceté dans l'article n'est pas spécifique à l'Allemagne, il est adopté par de nombreux pays à l'exception notable de ceux qui ont besoin de combustible nucléaire militaire. ...

le 06/04/2023 à 18:34
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Vous avez plus que raison...... les petits franchouillards excités par des articles désinformateurs se la jouent superbe sans mesurer l'état de décrépitude de notre nucléaire qui nous a mis dans une posture catastrophique dont nous ne sommes sortis q...

à écrit le 06/04/2023 à 14:14
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En effet, le rendement ne dépassera pas 30 %..... Comme celui d'un réacteur nucléaire ! Serge Rochain

à écrit le 06/04/2023 à 12:49
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Encore du bla bla ,la Deutsche compagnie après le fiasco de l'éolien financé par l'Europe et donc du contribuable, Toujours pour garder la coalition avec les écolos Allemands donc des sièges des postes . Maintenant ils vont nous vendre de l'hydrogèn...

à écrit le 06/04/2023 à 12:30
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Il n'y a que deux solutions pour lutter contre le réchauffement des combustibles fossiles. La première question est de chasser les illusions entretenues au café du commerce: on ne sait pas diminuer les consommations énergétiques par tête d'habitants ...

le 06/04/2023 à 13:12
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@Technique. On pourrait aussi réduire les consommations en envisageant une certaine dose de décroissance. A bien regarder de près ce que nous faisons tous les jours relève pour une partie non négligeable plus de l'agitation que d'un travail construct...

le 06/04/2023 à 14:20
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On ne dit pas que c'est la faute du voisin car justement c'est le voisin, surtout allemand, qui nous a maintenu la tête hors de l'eau en nous abreuvent de son électricité à moitié d'origine renouvelable et l'autre moitié d'origine encore fossile, qua...

à écrit le 06/04/2023 à 11:42
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C'est bien pour cela que fin 2022 il est allé négocier pour 2 milliards de dollars de GNL avec le Qatar, et avant tout accord UE. Allemagne riche et bien moins endettée que la France (69% du PIB) a pris les devant de fermeture des réacteurs nucléaire...

à écrit le 06/04/2023 à 11:25
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"deuxième économie européenne " A bon !! parce que le Luxembourg avec un pib par habitant supérieur serait la première économie européenne !!!

à écrit le 06/04/2023 à 10:16
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Si les européens n'étaient pas tombé dans le piège américain qui leur a imposé de se couper du gaz russe, on n'en serait pas là. Ceux qui vont me contredire, oublient qu'on continue à s'approvisionner en pétrole russe qui transite par l'Inde et les ...

le 06/04/2023 à 11:13
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Le prix vendu à l'Inde est nettement inférieur à celui qui était vendu à l'UE ce qui affaiblit financièrement la Russie.

à écrit le 06/04/2023 à 9:50
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«.... Aujourd'hui on a absolument besoin de l'hydrogène pour les engrais ou la pétrochimie, mais si ça ne s'est pas développé au-delà, y compris pour produire de l'électricité, c'est parce que ça coûterait très cher. Et cette configuration économique...

le 06/04/2023 à 14:24
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Le rendement nucléaire n'est pas meilleur et Cordier n'est qu'un suppôt de ce nucléaire

le 07/04/2023 à 0:50
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Serge, un "ingénieur informaticien", parle de nucléaire. On a démasqué François Pignon.

à écrit le 06/04/2023 à 9:46
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Pendant ces déclarations d'intentions: L'électricité produite est à 60% Nucléaire et à 10% hydro pour la France.. 35% de charbon, 10% éolien, 15% gaz et 10% biomasse pour l'Allemagne et à 70% de charbon et 10% de gaz pour la Pologne.. Notons que l’hy...

le 06/04/2023 à 14:27
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Le nucléaire aussi et lui d'une part on ne l'arrêté pas et d'autre part il laisse des traces durant des milliers d'années

le 07/04/2023 à 10:57
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Le la combustion du gaz émet du CO2 et des particules fines qui tuent des personnes par milliers en Europe, et son exploitation détruit l'environnement et bénéficie à des états-terroristes comme la Russie. Rien de tout cela avec le nucléaire, mon gar...

à écrit le 06/04/2023 à 8:07
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l'Allemagne deuxieme economie européenne ? . pas si sur .....

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