Patrick Pouyanné (TotalEnergies) : « c'est l'argent du pétrole qui finance la transition énergétique »

ENTRETIEN. Trois mois après la transformation de Total en TotalEnergies, le Pdg Patrick Pouyanné précise les enjeux de cette stratégie multi-énergies. « Il y a eu une prise de conscience dans la compagnie. On ne peut pas aller contre la société », reconnaît-il. TotalEnergies a comme objectif d'être parmi les 5 plus grands producteurs d'énergies renouvelables en 2030. Avec 3 milliards de dollars d'investissement par an, « on s'en donne les moyens et on convaincra par la preuve », dit-il tout en pointant les difficultés en Europe de trouver suffisamment d'espace pour construire des éoliennes et du solaire. « C'est aux pouvoirs publics et à la société de savoir ce qu'elle veut ».
Philippe Mabille
Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies
Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies (Crédits : DR)

LA TRIBUNE - Depuis l'assemblée générale de mai dernier, Total est devenu TotalEnergies (en un seul mot, avec 2 majuscules et un S !). Ce changement, n'est pas qu'un changement de nom, mais un changement de cap. En faisant ainsi le lien entre le passé et l'avenir, vous vous affirmez à la fois comme une grande major du pétrole, pour quelques années encore, mais vous faites le choix de vous présenter comme une société multi-énergies ? C'est une bifurcation sur l'autoroute des énergies ?

PATRICK POUYANNÉ - Le raisonnement du conseil d'administration et du PDG de Total était simple : soit notre entreprise qui a 100 ans -elle a été créée en 1924-, reste sur l'autoroute actuelle du pétrole et du gaz, des marchés importants mais déclinants. Et dans ce cas, l'entreprise ne va pas durer très longtemps. Soit on décide de s'engager franchement dans l'énergie qui va permettre la décarbonation, à savoir l'électricité. Et s'ouvre alors devant nous un champ d'opportunités immense dans les énergies renouvelables. On a donc décidé d'ajouter, à côté du pétrole et du gaz naturel, cinq autres énergies : l'électricité, l'hydrogène, la biomasse et bien sûr l'éolien et le solaire. Au total, il y en a 7, d'où les 7 couleurs de notre nouveau logo. C'est un choix très clair avec des objectifs précis qui sont d'arriver à un mix d'énergies en 2030 avec 30% de pétrole, 50% de gaz, 15% de renouvelable et 5% d'autres énergies (biocarburant, biogaz, hydrogène). Dès cette année, 3 milliards de dollars d'investissements sont engagés dans les renouvelables et nous allons atteindre une capacité de production d'électricité de plus 10 gigawatts dès 2021 pour monter à 35 GW en 2025 et 100 GW en 2030. Ce ne sont pas simplement des mots. Le cap est pris.

Si nous avons changé de nom, c'est parce que je me suis rendu compte en septembre 2020, que quoi qu'on fasse, Total était synonyme d'essence ou de pétrole. Et ce changement a aussi été fait pour nos équipes, qui sont les acteurs de la transformation. Les salariés de Total étaient parfois accusés d'être les démons pollueurs de la planète. Avec TotalEnergies, ils retrouvent une fierté d'appartenir à un groupe engagé pour l'avenir de la planète. Il y a depuis cette décision dans l'entreprise un nouveau climat, une sorte de renaissance. Les salariés ont le sentiment de participer à cette nouvelle aventure qu'est la transition énergétique. TotalEnergies sera un acteur et un leader de cette transition, avec comme objectif d'être parmi les 5 plus grands producteurs d'énergies renouvelables en 2030. On s'en donne les moyens.

On l'a vu avec le rejet de votre candidature comme sponsor des Jeux Olympiques de Paris 2024, ou vos difficultés à Polytechnique, votre image reste dégradée dans l'opinion. Comment convaincre alors que vous restez encore majoritairement une entreprise pétrolière et gazière ?

On convaincra par la preuve. Ces péripéties, ces critiques que vous avez citées ont convaincu le dirigeant que je suis de la nécessité d'accélérer. Ce n'est pas si simple de diversifier une entreprise qui est un mammouth de 200 milliards de chiffre d'affaires, qui produit 3 millions de barils par jour. Quand on atteindra les 100 GW de production annuelle d'électricité renouvelable, cela fera « seulement » l'équivalent de 500.000 barils. Nous sommes un géant mondial de l'énergie mais on s'est rendu compte qu'il fallait aussi écouter la société. Il y a deux ans, les échanges que j'ai pu avoir avec la maire de Paris, m'ont fait évoluer. D'ailleurs aujourd'hui, c'est TotalEnergies qui équipe les bornes de recharge de toute la capitale. Il y a eu une prise de conscience dans la compagnie. On ne peut pas aller contre la société. Nos 100.000 salariés sont le reflet de cette société. Ces polémiques, la plus absurde étant celle de Polytechnique, nous ont fait changer. Je me moque de construire à Saclay un bâtiment aux couleurs de TotalEnergies : notre objectif, c'est de profiter de l'écosystème scientifique rassemblé sur le plateau de Saclay (et pas seulement Polytechnique) pour accélérer notre R&D dans les nouvelles énergies. En France, on rêve de campus à l'américaine où interagissent universités, laboratoires, start-ups et grandes entreprises. Le fait qu'il y ait un bâtiment semble déranger. Ce n'est franchement pas notre objectif principal de construire un bâtiment, mais nous restons ferme sur le fait d'installer 200 ou 300 chercheurs de TotalEnergies dans l'écosystème à Saclay. Ils sont d'ailleurs déjà une centaine présents sur place, sans bâtiment. Ce sont des polémiques un peu absurdes au regard des enjeux de la transition énergétique.

Vous avez dit lors de l'université du Medef : « On ne fait pas du greenwashing avec 3 milliards de dollars d'investissements dans le renouvelable par an ». Pourtant, les ONG continuent de ne pas croire à un véritable changement, disant que vous ne respectez pas la trajectoire des Accords de Paris... Que leur répondez-vous ?

Quand je parle de 35 ou 100 gigawatts d'électricité renouvelable, ce n'est pas du pipeau. Ce que j'observe, c'est qu'après un mois de mai 2021 qui a été infernal pour nous, avec des polémiques jusqu'à l'Assemblée Générale, le soutien que nous ont accordé 92% de nos actionnaires sur notre stratégie Climat s'est accompagné d'un vrai changement, y compris de la part de certains de nos adversaires. Cette transformation de l'entreprise, cela les perturbe un peu. Certaines ONG continuent à avoir comme objectif d'abattre les énergies fossiles. Mais il faut dire la vérité :  la planète tourne aujourd'hui avec 80% d'énergies fossiles. Je veux bien que du jour au lendemain, on arrête tout, mais cela ne va pas bien se passer. Il y a l'urgence mise en avant par les scientifiques du Giec que nous respectons et il y a le monde réel. Toute la difficulté est de trouver le chemin de crête. La transition énergétique va prendre du temps. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas s'engager et en être leader. Parmi les pétroliers mondiaux, TotalEnergies est clairement celui qui a pris un tour d'avance. Certains diront qu'au royaume des aveugles, les borgnes sont rois, et bien moi je préfère être borgne plutôt qu'aveugle. On a une grande force. Nous avons la chance d'être une entreprise en très bonne santé, qui génère des revenus importants, qui dispose d'une force de frappe en termes de capacité industrielle et d'innovation. Après, c'est une question de choix stratégiques. Le courage, c'est d'engager cette diversification. Cela ne se fait pas du jour au lendemain, mais on a les moyens d'y arriver.

Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie dit qu'il faudrait arrêter de nouvelles prospections fossiles dès aujourd'hui, pour tenir les objectifs climatiques à horizon 2050. Vous répondez qu'il faut arrêter de croire qu'on peut cesser brutalement de chercher du pétrole, parce que les gisements s'épuisent naturellement. Le dialogue est-il impossible ?

Si je suis cynique, l'intérêt de TotalEnergies, c'est d'arrêter de forer pour que le pétrole grimpe à 150 dollars le baril ou plus. Peut-être que cela accélèrerait la transition énergétique. Mais ça mettrait beaucoup de consommateurs en colère. C'est d'ailleurs un peu ce qui est en train de se passer. Ce n'est pas pour rien si les prix du pétrole et du gaz sont en train de monter. Comme toute l'industrie entend ce discours contre les énergies fossiles, il y a moins d'investissements. Or, un champ de pétrole, ce n'est pas comme une usine qui reste à une capacité de 100%. Un champ de pétrole, naturellement, au fur et à mesure, perd 3 à 4% de sa production chaque année. Au bout de 5 ans, il ne reste que 80%. Si on part de 100 millions de barils de demande, au bout de 5 ans il n'en reste plus que 80. Faites le calcul : si tous les véhicules légers de la planète devenaient électriques, cela représenterait 25 millions de barils économisés par jour. Je ne suis pas sûr qu'en 5 ans on va éliminer 20 millions de barils par jour. Si on n'investit pas, on va se retrouver avec un manque de pétrole et son prix va monter très haut, trop haut

Est-ce que le contrat de 10 milliards que vous venez de signer en Irak, qui ne concerne pas seulement le pétrole, mais aussi les énergies renouvelables, est le symbole de votre transformation ?

Oui en effet, cela a été un long chemin parcouru, avec mes équipes et avec le gouvernement irakien. Parce qu'au début, pour tout le monde, l'Irak, c'est le pétrole. Mais nous on s'appelle désormais TotalEnergies et je ne sais pas expliquer que je vais en Irak que pour le pétrole. Cette histoire est intéressante. J'ai rencontré le ministre du pétrole et du gaz Irakien. L'Irak est un pays riche en ressources, mais leur problème, c'est l'électricité. Il y a des coupures toutes les deux heures à Bagdad. Ils ont plein de gaz associé à leur production qu'ils brûlent à la torche car ils ne savent pas quoi en faire. On leur a proposé un projet consistant à le collecter et le traiter pour alimenter des centrales électriques à gaz qui existent, mais qui aujourd'hui sont alimentées avec du gaz importé d'Iran. Ce contrat leur permet de valoriser leurs ressources. Par ailleurs, comme j'y ai vu des terrains immenses, je leur ai dit, donnez-nous en 5 km carré et on va y construire 1 gigawatt d'énergie solaire. C'est le premier projet où nous arrivons à démontrer que nous avons un effet de levier pour développer les énergies renouvelables, pas en compétition en Europe, où les rentabilités sont faibles, mais en Irak où la rentabilité est meilleure. C'est un beau projet. Mais pour financer le gaz, l'électricité et le solaire, c'est l'argent du pétrole qui finance. C'est une belle aventure emblématique du nouveau TotalEnergies qui s'ouvre !

Vous êtes numéro 4 des pétroliers et voulez être dans le top 5 des grands producteurs d'électricité renouvelable. En France, vous allez les mettre où, ces centrales solaires et ces éoliennes dont personne ne veut en face de chez lui ?

Les énergies renouvelables posent en effet un redoutable problème d'espace. En Europe, ce qui est rare c'est l'espace car on est dans un continent très urbanisé. Le vrai défi, c'est de trouver les surfaces pour répondre aux besoins d'énergies renouvelables. On ne les trouvera pas facilement en Europe. On n'est pas dans ces vastes Etats américains comme le Wyoming, ou dans les déserts australiens ou irakiens où il n'y a personne. En France, il y a un conflit sur l'utilisation de l'espace. La question se pose de savoir à qui on l'alloue : aux agriculteurs à la forêt ? aux villes ? Les acteurs français font des petites centrales de 20, 30, 50 mégawatts. A chaque fois, c'est une épreuve. Pas trop sur le solaire, mais sur l'éolien, c'est désormais un choix de société. Nous avons les équipes pour construire des fermes éoliennes ou solaires en France, plus de 400 personnes, mais on est loin du gigawatt annoncé en Irak. Au rythme où on va, il nous faudra des années pour atteindre les objectifs. C'est aux pouvoirs publics et à la société de savoir ce qu'elle veut. L'éolien c'est le même dilemme que pour les incinérateurs de déchets : c'est bien, mais pas chez moi. C'est un sujet qui n'existe pas qu'en France, il concerne toute l'Europe. On le voit aussi naître en Allemagne ou en Espagne, en Italie. Il n'y a qu'en Grande-Bretagne qu'il semble y avoir un consensus.

Les économistes disent que nous allons vivre un changement économique équivalent au choc pétrolier. Avec à la fois un choc d'offres, négatif, pour beaucoup de secteurs qui vont devoir investir pour se décarboner très vite, et un choc de demande, car les ménages vont payer plus cher l'énergie. Voyez l'impact de la taxe carbone avec les gilets jaunes. Comment accompagner la transition écologique ? Est-ce qu'il va falloir que l'Etat intervienne pour aider des secteurs comme l'automobile qui risque de perdre 100.000 emplois ? Et pour compenser la hausse de l'énergie pour les plus modestes ?

Soyons sérieux. On ne va pas investir des centaines de milliards de dollars dans cette transition énergétique sans que quelqu'un les paye. Cela ne marche pas comme cela l'économie. Ce n'est pas pour rien qu'on voit les prix de l'électricité en Europe augmenter. Ils sont passés de 50 à 100 euros du mégawattheure et ce n'est que le début du phénomène. L'Europe se donne une chance en étant à l'avant-garde. On va innover plus vite que les autres et donc espérer être plus compétitifs sur ces marchés. Il faut accompagner les industriels de l'acier, du ciment, les raffineurs, etc.

Pour les constructeurs automobiles, il est prévu d'énormes subventions pour les accompagner pour créer une filière de batteries électriques. Il y a des moyens qui sont mis, mais le rythme de la transition est clairement un problème. Nous le mesurons avec nos raffineries. On en avait une petite dizaine en Europe. En 2035, on n'en aura plus besoin d'autant, car il n'y aura plus de véhicules thermiques. On en a arrêté une première en 2010. On en a transformé une 2ème en 2015 en bio-raffinerie, puis à nouveau en 2020 une 3ème en bio-raffinerie également.

A chaque fois, on réinvestit 300 à 500 millions, mais nous n'arrivons pas à garder tous les emplois sur ces sites, car les volumes produits sont 3 à 4 fois plus petits. Le choix que nous faisons, c'est d'anticiper. On transforme une raffinerie tous les 5 ans pour éviter de se retrouver dans le mur en 2035, avec des milliers d'emplois dont on ne saurait pas quoi faire. Le modèle de la bio-raffinerie a l'air de marcher économiquement, mais il a le défaut de dépendre des réglementations européennes. Le « Fit for 55 » [« paquet climat » de l'Europe qui prévoit une réduction de 55% des émissions de GES en 2030/1990 - NDLR] modifie encore les règles en matière de biomasse. On n'aime pas trop les business qui dépendent d'une fiscalité mouvante, cela les rend compliqués.

Les Américains insistent beaucoup sur le captage du Co2 comme Graal de la transition écologique. Croyez-vous que cette technologie puisse apporter une réponse globale à la décarbonation ?

Je crois bien sûr que les progrès technologiques vont apporter des solutions, mais il ne faut pas se limiter au captage du CO2. Là aussi, les chiffres sont têtus : le dernier rapport de l'AIE nous dit qu'en 2050, le monde consommera encore 25 millions de barils de pétrole par jour. Ce n'est pas zéro. Cela veut dire qu'il va bien falloir capter ce carbone. Il faut éliminer ce qu'on peut, réduire les émissions, substituer par des énergies renouvelables et c'est le résiduel qu'il faudra capter et stocker. Notre hypothèse, c'est qu'en 2030, on sera à 100 dollars la tonne de carbone, et à ce prix, on sait justifier des projets de capture et de stockage du CO2 rentable. On sait le faire offshore. En mer du Nord, c'est acceptable, même si ça coûte cher et que ce n'est pas simple. Mais faire du captage de carbone sous terre en France, où c'est déjà difficile de faire des éoliennes et du solaire, je vous laisse imaginer l'accueil. Le captage du carbone, c'est « une » des technologies dont on aura besoin. Ce n'est pas « la » technologie.

Il faut qu'on ait des soutiens publics. En Norvège, on est en train de construire le premier projet de transport et stockage de carbone en Europe. On a un projet aux Pays-Bas et un en Grande-Bretagne. Mais ce n'est qu'une partie de la solution. La difficulté quand on parle de changement climatique, c'est d'en parler de façon sereine alors que certains disent qu'il ne faut pas de fossile du tout, donc pas de stockage de CO2. Le changement climatique, c'est en réalité un problème mondial. L'Europe, ce n'est que 8% des émissions de CO2 de la planète. Le vrai défi, ce n'est pas ce qu'on va faire en Europe. Les milliards qu'on investit en Europe ont finalement une utilité marginale faible. Le vrai défi, c'est ce qui se passe en Inde, où la seule matière première actuellement est le charbon, en Irak où on brûle du gaz pour rien, ce qui se passe en Chine et dans les pays émergents...

La Cop 26 va se tenir à Glasgow, vous êtes optimiste sur la négociation pour prolonger et concrétiser les engagements climatiques de l'accord de Paris ? Notamment pour aider la transition des pays du Sud ?

Je l'ai dit, je crains un échec de Glasgow. Le monde sera divisé en deux, entre les pays de l'OCDE, les pays riches, qui seront nets zéro en 2050 ; et les autres, les pays émergents, qui vont nous demander de tenir les engagements de transferts financiers de l'accord de Paris. Où est le fonds de 100 milliards et plus ? Dans les pays émergents, la priorité, c'est de sortir les gens de la pauvreté. Ils ont besoin d'énergie et veulent de l'énergie pas chère. Savez-vous pourquoi les prix du gaz européen sont au ciel en ce moment, à plus de 100 dollars du baril équivalent ? Parce que sur les six premiers mois de l'année, la demande de gaz chinoise a augmenté de 35% par rapport à 2019. C'est plutôt bien qu'ils prennent du gaz plutôt que du charbon. Cela divise leurs émissions par deux pour produire de l'électricité. Mais cela fait monter les prix mondiaux du gaz naturel et a un impact sur le prix que le consommateur français doit payer. C'est aussi cela le monde réel de la transition écologique.

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Retrouvez ci-dessous la vidéo de son entretien

Philippe Mabille

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Commentaires 17
à écrit le 15/09/2021 à 15:25
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Le discours et trouble quand on me parle de la liste des activités nouvelles de Total en citant l'électricité, l'éolien et le solaire... Les deux derniers sont dans le premier.! Ça fait blabla un peu creux !

à écrit le 15/09/2021 à 15:25
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Le discours et trouble quand on me parle de la liste des activités nouvelles de Total en citant l'électricité, l'éolien et le solaire... Les deux derniers sont dans le premier.! Ça fait blabla un peu creux !

à écrit le 14/09/2021 à 15:16
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Dans ce genre d'article on aimerait bien un peu d'esprit critique de la part du journalisme et de vérification des allégations de la personne interviewée.

à écrit le 14/09/2021 à 10:02
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M. Pouyanné, c'est vrai pour TotalEnergies. Pour la France, c'est l'excellent parc électronucléaire qui permet aux gadgets éoliens et photovoltaïques de parasiter le réseau. Le socialisme nous tuera tous

à écrit le 14/09/2021 à 9:05
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Question subsidiaire: y a t-il un pilote pour cette transition énergétique?

à écrit le 13/09/2021 à 23:50
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Yabon le pétrole "vert" irakien...

à écrit le 13/09/2021 à 21:17
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Freud a écrit "L’avenir d’une illusion". Cette formule s’applique à merveille pour la mythique "transition énergétique". Mais, comme nous sommes en plein délire idéologique, et comme chaque fois que cela se produit dans l’histoire, malheur à celui qu...

le 13/09/2021 à 21:55
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beaucoup de peurs infondees dans voyte commentaire pour tenter de justifier le nucleaire? citez vos sources svp

à écrit le 13/09/2021 à 19:30
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Un superbe truisme

à écrit le 13/09/2021 à 18:22
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Sacrée bulle de la transition énergétique, quand les industriels vont combiner les différents moyens pour décarbonner le pétrole, ceux qui auront fait leur beurre sur le marché subventionné vont ramasser.

à écrit le 13/09/2021 à 18:21
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Et accessoirement, c'est aussi notre pognon qui finance la transition énergétique (TIPP, taxes EDF, impôts, etc...)

le 13/09/2021 à 19:21
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Non vous avez tout faux. Toutes ces taxes que vous citez part dans les dépenses sans fond de l'état ultra social. La transition est uniquement due aux investisseurs privés.

le 14/09/2021 à 7:27
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@Tototiti : ahhh mon ultralibéral macroniste préféré !! C'est beau cette croyance aveugle que seuls le marché et le privé peuvent résoudre les problèmes qu'ils ont eux-mêmes créés, et qu'ils ne veulent pas voir disparaître d'ailleurs ! Détrompez vous...

le 14/09/2021 à 14:36
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On peut faire de grandes incantations, on peut rêver de Macron jour et nuit et en faire l'alpha et l'oméga de tous nos malheurs, le factuel lui est là sous nos yeux sauf si on est aveugle. L'état siphonne bien ce que l'on produit pour remplir le tonn...

à écrit le 13/09/2021 à 18:04
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Tout le monde rêve d'avoir des toits en panneaux solaires tout comme nous sommes le second domaine maritime mondiale ce qui ne devrait poser aucun problème pour faire des éoliennes offshore bref le néolibéralisme où quand les politiciens sont aussi c...

le 13/09/2021 à 20:42
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Les opposants les plus virulents à l’éolien offshore sur les côtes françaises sont... les pêcheurs, des associations de riverains et les mouvements écologistes et de protection des animaux. Pas grand'chose avec les politiciens et le néolibéralisme.

à écrit le 13/09/2021 à 18:04
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Tout le monde rêve d'avoir des toits en panneaux solaires tout comme nous sommes le second domaine maritime mondiale ce qui ne devrait poser aucun problème pour faire des éoliennes offshore bref le néolibéralisme où quand les politiciens sont aussi c...

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