Spie s'introduit en Bourse

Le groupe d’ingénierie électrique se lance sur les marchés, avec une fourchette indicative de 14,50 euros à 17,50 euros par action. Le groupe, qui emploie plus de 38 000 salariés à travers 35 pays, réalisait un volume de production supérieur à 5 milliards d'euros en 2014.
Cette IPO pourrait être l'une des plus grosses introductions sur la place de Paris cette année.

Spie, la société française spécialisée dans les services techniques pour l'énergie et les communications, qui avait manqué sa première tentative en octobre dernier, a finalement annoncé son introduction en Bourse ce lundi. Avec une fourchette indicative de 14,50 euros à 17,50 euros par action, cette opération se chiffrera à environ 800 millions d'euros et devrait valoriser le groupe autour de 2,4 milliards d'euros. Le groupe a précisé que 700 millions d'euros de nouvelles actions seraient émises, et que des actionnaires existants céderaient plus de 6,2 millions d'actions, soit 4,17% de son capital.

La fixation du prix de l'offre est prévue le 9 juin et le début des négociations des actions sur Euronext le 10 juin. SPIE, qui emploie plus de 38 000 salariés à travers 35 pays, a réalisé un volume de production de plus de 5 milliards d'euros en 2014.

Test de la deuxième chance

Le 20 mai dernier, Spie avait annoncé l'enregistrement de son document de base auprès de l'autorité des marchés financiers (AMF). Aussitôt actualisé, son projet d'introduction en bourse a été relancé.

Cette IPO, potentiellement l'une des plus grosses introductions sur la place de Paris cette année, s'annonce comme une opération test. Il s'agit en effet d'une deuxième tentative un plus prudente pour le groupe de 37.000 salariés qui avait dû reporter son projet en octobre dernier.

« Ce projet d'introduction en Bourse marque une étape importante dans le développement de Spie. Cette opération nous permettra de conforter notre position de leader européen indépendant des services multitechniques. », a déclaré son PDG Gauthier Louette.

Sortir du LBO

Spie souhaite mettre un terme à dix années d'investissement et de développement en Europe, et sortir de sa structure de financement par endettement (leveraged buy-out) après un premier LBO réalisé en 2006 et un deuxième en 2011, qui avait marqué l'entrée à son capital de Clayax Acquisition Luxembourg 1, un consortium formé de Clayton Dubilier & Rice, Ardian et la Caisse de Dépôt du Québec. Sans attendre, la Caisse de dépôt et placement du Québec a déjà fait part de son intention de souscrire à l'introduction pour un montant compris entre 100 et 150 millions d'euros.

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