Guerre des taxis en Chine : Baidu va investir massivement dans Uber

Le géant de l'internet va ainsi réaliser un investissement "stratégique", a rapporté vendredi la Radio nationale chinoise. En Chine, le développement d'Uber interviendrait sur un marché déjà extrêmement compétitif, où prospèrent deux applications d'appels de taxis et véhicules.
Uber avait annoncé début décembre avoir réalisé une nouvelle levée de fonds de 1,2 milliard de dollars, mais s'était dite toujours à la recherche de capitaux supplémentaires pour financer son développement à l'international.

Baidu fait le pari Uber. Le géant de l'internet chinois va réaliser un investissement "stratégique" pouvant atteindre 600 millions de dollars dans la désormais célèbre start-up américaine connue pour son application controversée de mise en relation de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) - accessoirement valorisée autour de quelque 40 milliards de dollars - a rapporté vendredi 12 décembre la Radio nationale chinoise. Une information confirmée mercredi 17 décembre par Baidu.

Une signature de contrat annoncée le 17 décembre

Le groupe chinois a ainsi dévoilé mercredi la signature d'un "important investissement transfrontalier et accord de coopération stratégique". Aux côtés de Robin Li, emblématique dirigeant de Baidu, Travis Kalanick, cofondateur et patron du polémique service de voiturage a déclaré:

"Nous faisons des efforts sans équivalent pour être présents ici en Chine, et nous allons tenter de rester aussi uniques ici que nous le sommes ailleurs".

En même temps, "il faut faire les choses différemment ici en Chine", a-t-il ajouté, sans autres explications.

Apparu en Chine en 2013, la start-up fondée en 2009 dans la Silicon Valley avait annoncé début décembre avoir réalisé une nouvelle levée de fonds de 1,2 milliard de dollars, tout en se disant toujours à la recherche de capitaux supplémentaires pour financer son développement à l'international "en particulier dans la région Asie-Pacifique".

En Chine, Uber opère désormais dans neuf villes, dont Pékin, Shangai et Canton, sur un marché déjà extrêmement compétitif, où prospèrent deux applications d'appels de taxis et véhicules, Kuaidi Dache, soutenu par le numéro un chinois du commerce en ligne Alibaba, et Didi Dache, appuyé par Tencent, autre mastodonte de l'internet local.

(Article actualisé mercredi 17 décembre à 16h.)

    Lire aussi >> Où Uber peut-il encore rouler ?

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Commentaire 1
à écrit le 12/12/2014 à 19:08
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Je n'investirai ni un centime sur une bulle! Mais j'attendrai qu'elle éclate pour me réjouir! Une législation la fera exploser a moins que cela ne soit l’entrepise qui ne s’achète "une loi"!

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