Les hublots et les morceaux de siège retrouvés à la Réunion n'appartiennent pas au MH370

Le ministre malaysien des transports a annoncé que, au moment où le morceau d'aile d'avion était retrouvé puis envoyé pour analyse en France, d'autres débris d'avion avaient été retrouvés à la Réunion la semaine dernière. D'après les analyses, les débris n'appartiendrait pas au Boeing B777 de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014.
Ce morceau d'aile d'avion, dit flaperon, a relancé l'enquête sur le mystère de la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines.

Article mis à jour le 7 juillet à 15h00

Des coussins de siège et des vitres d'avion ont été découverts sur l'île française de La Réunion au large de l'océan Indien, où un débris du Boeing 777 de Malaysia Airlines (vol MH370) avait été retrouvé la semaine dernière, a indiqué jeudi le ministre malaisien des Transports.

"Nous avons aussi trouvé des débris tels des vitres, des feuilles d'aluminium et des coussins de sièges", a déclaré a l'AFP le ministre, Liow Tiong Lai.

Les débris ne sont pas ceux du Boeing 777

Il a précisé par la suite qu'il faisait référence à des sièges et des hublots d'avion retrouvés par l'équipe d'experts malaisiens dépêchés à La Réunion après la découverte il y a une semaine d'un fragment d'aile du Boeing 777.

Après vérification des débris, le porte-parole du Vice-premier ministre australien a fait savoir que les débris ne provenaient vraisemblablement pas du vol disparu des écrans radars en mars 2014  :

"De nombreuses pièces ont été transmises à la police à la Réunion. (...) Pour l'instant, aucune de ces pièces ne semble provenir de l'avion", a-t-il déclaré à Reuters

Le Premier ministre malaisien, Najib Razak, a déclaré plus tôt jeudi que le fragment d'avion - un flaperon - retrouvé la semaine dernière à La Réunion provenait bien du Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu il y a 17 mois peu après son décollage de Kuala Lumpur pour Pékin, première preuve que l'appareil s'est abîmé dans l'océan Indien.

Les analyses se poursuivent

Le parquet de Paris, qui enquête aussi sur cette disparition car quatre victimes sont françaises, s'était montré plus prudent, évoquant de "très fortes présomptions" que le débris provienne du Boeing 777 de Malaysia Airlines.

Après avoir démontré ce lien quasi certain avec le Boeing assurant le vol MH370, l'expertise entamée, mercredi 6 août, dans un laboratoire militaire du sud-ouest de la France, à laquelle participent des experts français du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) et leurs homologues malaisiens, doit se poursuivre.

(Avec AFP et Reuters)

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Commentaires 9
à écrit le 16/03/2016 à 10:03
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Je n'ai pas compris votre article.

à écrit le 10/08/2015 à 16:06
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Il n'y a jamais eu de "hublot" trouvé sur la plage mais un carter en plastique avec une découpe partielle dont la forme pouvait plus ou moins évoquer la forme d'un hublot. La rumeur a fait le reste... Problèmes : la découpe est trop petite (hublots ...

à écrit le 10/08/2015 à 8:58
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Comment il fait pour flotter le hublot d'avion????

à écrit le 08/08/2015 à 16:40
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les écoliers devraient nettoyer les plages de la Réunion,il y a surement d'autres trésors à trouver comme le magot du capitaine crochet

à écrit le 08/08/2015 à 10:10
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On comprends pourquoi les victimes ne font plus confiance aux malaysiens C'est pire que des amateurs !! Qu'ils se la ferme

à écrit le 08/08/2015 à 1:47
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2 avions se sont percutés en vol alors ?!

à écrit le 08/08/2015 à 0:13
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Et les bouteilles, plastiques, pneus... qui nous montre que nous avons fait de notre planète une poubelle d'où viennent-ils ? :(

à écrit le 07/08/2015 à 21:53
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Les Malaysiens seraient donc venu à la Réunion faire leurs emplettes sur les plages, au nez et à la barbe des Réunionnais, et auraient décidé de leur propre chef que ces pièces (à conviction) n'étaient pas celles de leur "zinc". Les Australiens en a...

à écrit le 07/08/2015 à 21:53
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Les Malaysiens seraient donc venu à la Réunion faire leurs emplettes sur les plages, au nez et à la barbe des Réunionnais, et auraient décidé de leur propre chef que ces pièces (à conviction) n'étaient pas celles de leur "zinc". Les Australiens en a...

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